Cette nouvelle prise d'otage intervient après des menaces du Mouvement pour l'émancipation du Delta du Niger (MEND, principal groupe armé de la région) visant la société pétrolière française.
Mais la police ne savait pas dans un premier temps qui était responsable du kidnapping, qui a eu lieu tôt mercredi dans les environs de Port-Harcourt.
Depuis janvier 2006, le militants du Delta du Niger s'en prennent aux oléoducs et aux employés des sociétés pétrolières, pour réclamer une meilleure répartition de la manne pétrolière dont la région ne bénéficie pas. Des affrontements avec l'armée ont également eu lieu, une situation violente qui a fait grimper les prix mondiaux du pétrole.
Le président nigérian Umaru Yar'Adua avait négocié un cessez-le-feu avec les insurgés, leur promettant plus d'aides, mais il est depuis tombé malade et n'a plus été vu en public depuis novembre, et le projet d'amnistie était en suspens.
Le 15 mars, le MEND a fait exploser deux bombes au cours d'une discussions sur cette amnistie, semblant marquer l'échec du processus. Dans un communiqué avant l'attentat, le MEND avait également menacé de s'en prendre à nouveau aux installations et compagnies pétrolières dans le Delta, y compris Total, jusqu'ici largement épargnée par rapport au géant Royal Dutch Shell PLC.
Source: AP via yahoo
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