Dans un document publié ce mercredi, la Commission européenne demande aux deux pays de ramener d'ici à 2013 leurs déficits dans la limite des 3% du PIB prévus par le pacte de stabilité. Réponse immédiate de Wolfgang Schäuble : « Réduire les déficits entre 2011 et 2013 correspond exactement à nos idées .» Le nouveau ministre allemand des Finances s'est attiré les louanges du commissaire aux affaires économiques Joaquin Almunia, qui a salué lundi son « réel engagement pour le pacte de stabilité ».
Côté français, la réaction a été beaucoup plus fraîche, avec un tir groupé mardi pour contester le calendrier de Bruxelles. Passer sous la barre des 3% dès 2013 ? « Très difficile » pour le ministre du Budget Éric Woerth, « fort peu réaliste » selon sa collègue de l'économie Christine Lagarde.
La France est actuellement « en discussions » avec la Commission et comme le gouvernement refuse d'augmenter les impôts, « il me semble difficile d'arriver en 2013 en dessous de 3% », a ajouté la ministre française. L'objectif français, tel que fixé par le premier ministre François Fillon la semaine dernière, est bien de revenir sous la barre des 3%, mais en 2014 seulement. Certes, les deux pays ne partent pas du même niveau : même si l'Allemagne a connu une récession plus sévère, elle accusait avant la crise une dette publique moins lourde que la France ; et son déficit ne devrait atteindre «que» 5% du PIB en 2010, contre plus de 8% en France, selon les prévisions de la Commission.
Le bras de fer qui se profile côté français risque de prodigieusement agacer à Bruxelles, qui accorde déjà un délai d'un an à Paris en reportant à ... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
Source: Le Figaro via Yahoo News
Côté français, la réaction a été beaucoup plus fraîche, avec un tir groupé mardi pour contester le calendrier de Bruxelles. Passer sous la barre des 3% dès 2013 ? « Très difficile » pour le ministre du Budget Éric Woerth, « fort peu réaliste » selon sa collègue de l'économie Christine Lagarde.
La France est actuellement « en discussions » avec la Commission et comme le gouvernement refuse d'augmenter les impôts, « il me semble difficile d'arriver en 2013 en dessous de 3% », a ajouté la ministre française. L'objectif français, tel que fixé par le premier ministre François Fillon la semaine dernière, est bien de revenir sous la barre des 3%, mais en 2014 seulement. Certes, les deux pays ne partent pas du même niveau : même si l'Allemagne a connu une récession plus sévère, elle accusait avant la crise une dette publique moins lourde que la France ; et son déficit ne devrait atteindre «que» 5% du PIB en 2010, contre plus de 8% en France, selon les prévisions de la Commission.
Le bras de fer qui se profile côté français risque de prodigieusement agacer à Bruxelles, qui accorde déjà un délai d'un an à Paris en reportant à ... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
Source: Le Figaro via Yahoo News