Moins haut certes que l'Everest (8.848 mètres), mais plus difficile que son célèbre rival conquis par les Britanniques une année plus tôt. En témoigne son faible attrait : seulement 280 personnes environ ont gravi le K2 contre près de 2.000 pour l'Everest. En témoigne aussi les 70 victimes de ses parois abruptes.
L'exploit de Compagnoni prend alors tous son sens, mais suscite aussi la controverse. L'alpiniste a rapporté à son chef d'expédition, Ardito Desio, avoir parcouru les derniers mètres d'acension sans bouteille d'oxygène. Un exploit peut-être, un mensonge sûrement (lire notre article : Mais qui a conquis le K2 ?) . En 1994, la publication de deux photos de Compagnoni et Lino Lacedelli au sommet montrent qu'ils portaient bien chacun un masque relié à leurs bouteilles d'oxygène.
Au centre de cette affaire, une erreur de Compagnoni et de son compère, qui auraient changé sans prévenir l'emplacement du dernier camp de base, mettant en péril la vie de deux alpinistes venus les approvisionner en oxygène avant l'assaut final, le 31 juillet 1954. En prétextant n'avoir plus d'oxygène en fin de parcours, Compagnoni accusait ainsi les deux ravitailleurs d'avoir tenté de partir seuls vers le sommet.
Compagnoni ne démordit jamais de cette version des faits. Il se retira à la fin de sa vie près du Cervin, dans les Alpes italiennes, et emporte avec lui son secret.
Source: Le Point via Yahoo News
L'exploit de Compagnoni prend alors tous son sens, mais suscite aussi la controverse. L'alpiniste a rapporté à son chef d'expédition, Ardito Desio, avoir parcouru les derniers mètres d'acension sans bouteille d'oxygène. Un exploit peut-être, un mensonge sûrement (lire notre article : Mais qui a conquis le K2 ?) . En 1994, la publication de deux photos de Compagnoni et Lino Lacedelli au sommet montrent qu'ils portaient bien chacun un masque relié à leurs bouteilles d'oxygène.
Au centre de cette affaire, une erreur de Compagnoni et de son compère, qui auraient changé sans prévenir l'emplacement du dernier camp de base, mettant en péril la vie de deux alpinistes venus les approvisionner en oxygène avant l'assaut final, le 31 juillet 1954. En prétextant n'avoir plus d'oxygène en fin de parcours, Compagnoni accusait ainsi les deux ravitailleurs d'avoir tenté de partir seuls vers le sommet.
Compagnoni ne démordit jamais de cette version des faits. Il se retira à la fin de sa vie près du Cervin, dans les Alpes italiennes, et emporte avec lui son secret.
Source: Le Point via Yahoo News
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