Haig avait tenté sans succès d'obtenir l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle de 1988, finalement remportée par George Bush senior.
Un porte-parole de l'hôpital John Hopkins de Baltimore a annoncé sans autre précision qu'Alexander Haig s'était éteint samedi matin.
Confiant à ses amis que "lorsque votre président vous le demande, vous le faites", Haig avait démissionné à contrecoeur de ses fonctions de chef d'état-major adjoint de l'armée, en mai 1973, pour devenir secrétaire général d'une Maison blanche alors en pleine tourmente.
Il est l'une des rares personnalités à être sorties indemnes du scandale et il est crédité d'avoir réussi à convaincre Nixon d'éviter de poursuivre une bataille avilissante contre une destitution annoncée en devenant le premier président des Etats-Unis à démissionner.
Haig a commandé l'Otan de 1974 à 1979 et il a été nommé secrétaire d'Etat par Ronald Reagan en 1981. Il a occupé ces fonctions pendant 18 mois et il les a quittées en juin 1982 après une série de différends avec le personnel de la Maison blanche.
Il ne cherchait guère à dissimuler son mépris pour l'entourage de Reagan, ce que ses détracteurs ont qualifié d'arrogance.
"Je pense que ma dernière expérience au gouvernement m'a convaincu que je pourrais faire mieux", a-t-il dit des années plus tard en briguant l'investiture républicaine dans la course à la Maison blanche.
Né le 2 décembre 1924 à Philadelphie, Alexander Haig est entré à l'académie militaire de West Point et a passé la Seconde Guerre mondiale comme cadet. Il a ensuite participé aux guerres de Corée et du Vietnam.
Il est sorti du rang en 1962 lorsque, alors lieutenant-colonel, il est devenu assistant du secrétaire à la Défense, Robert McNamara.
Il a ensuite été choisi en 1969 comme adjoint de Henry Kissinger au Conseil de sécurité nationale.
Nixon l'a récompensé de ses services à ce poste en le nommant chef d'état-major adjoint, mais il ne l'est resté que quatre mois avant d'être rappelé à la Maison blanche.
Source: Reuters via Yahoo News
Un porte-parole de l'hôpital John Hopkins de Baltimore a annoncé sans autre précision qu'Alexander Haig s'était éteint samedi matin.
Confiant à ses amis que "lorsque votre président vous le demande, vous le faites", Haig avait démissionné à contrecoeur de ses fonctions de chef d'état-major adjoint de l'armée, en mai 1973, pour devenir secrétaire général d'une Maison blanche alors en pleine tourmente.
Il est l'une des rares personnalités à être sorties indemnes du scandale et il est crédité d'avoir réussi à convaincre Nixon d'éviter de poursuivre une bataille avilissante contre une destitution annoncée en devenant le premier président des Etats-Unis à démissionner.
Haig a commandé l'Otan de 1974 à 1979 et il a été nommé secrétaire d'Etat par Ronald Reagan en 1981. Il a occupé ces fonctions pendant 18 mois et il les a quittées en juin 1982 après une série de différends avec le personnel de la Maison blanche.
Il ne cherchait guère à dissimuler son mépris pour l'entourage de Reagan, ce que ses détracteurs ont qualifié d'arrogance.
"Je pense que ma dernière expérience au gouvernement m'a convaincu que je pourrais faire mieux", a-t-il dit des années plus tard en briguant l'investiture républicaine dans la course à la Maison blanche.
Né le 2 décembre 1924 à Philadelphie, Alexander Haig est entré à l'académie militaire de West Point et a passé la Seconde Guerre mondiale comme cadet. Il a ensuite participé aux guerres de Corée et du Vietnam.
Il est sorti du rang en 1962 lorsque, alors lieutenant-colonel, il est devenu assistant du secrétaire à la Défense, Robert McNamara.
Il a ensuite été choisi en 1969 comme adjoint de Henry Kissinger au Conseil de sécurité nationale.
Nixon l'a récompensé de ses services à ce poste en le nommant chef d'état-major adjoint, mais il ne l'est resté que quatre mois avant d'être rappelé à la Maison blanche.
Source: Reuters via Yahoo News
À lire également :
-
Meurtre de Brian Thompson : Qui est Luigi Mangione, l'homme arrêté ?
-
Augmentation des recherches pour quitter les États-Unis après la réélection de Trump
-
Donald Trump élu 47e Président des États-Unis : Retour historique à la Maison-Blanche
-
2024 : Un Combat pour l'Âme de l'Amérique - Trump contre Harris
-
Cuba plongée dans l’obscurité après l’arrêt de sa principale centrale thermique