Le procès de six mineurs jugés à huis clos pour l'incendie criminel d'un bus à Marseille en 2006 au cours duquel une jeune femme avait été gravement brûlée, a débuté lundi devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône.
C'est "une façon de choquer et de pousser à parler les accusés pour qu'ils ne disent pas les mêmes excuses convenues" que les deux adolescents jugés au tribunal pour enfants en octobre, a expliqué l'avocat.
"Elle veut leur dire l'horreur du feu, ce qu'elle a vécu, elle veut qu'ils l'entendent", a-t-il ajouté, sa cliente devant faire sa déposition par visioconférence comme elle l'avait fait en octobre.
La première matinée de ce procès doit être consacrée à la lecture de l'arrêt de renvoi de 47 pages ainsi qu'au premier interrogatoire des accusés.
Ces derniers ont gardé le silence pendant l'instruction refusant ainsi de dire qui était celui qui avait allumé le feu dans le bus. Selon l'une de leurs avocates, Me Isabelle Terrin, ce silence, "c'est une solidarité devant la peur, une façon de garder leur honneur, une façon de se protéger".
Selon cette avocate, ils comprennent leur situation: "ils ne sont pas révoltés, ils acceptent leur sort, d'être emprisonnés", a-t-elle indiqué.
Pour l'accusation, ils ont participé à l'expédition au cours de laquelle un bus de la ligne 32 avait été incendié dans la soirée du 28 octobre 2006. Pour les enquêteurs, l'acte a été prémédité.
Les jeunes gens, affirment-ils, voulaient faire parler de leur cité, à un moment où les médias faisaient leurs unes sur l'anniversaire des émeutes en banlieue parisienne, un an plutôt.
Le verdict est attendu vendredi. Les adolescents risquent 30 ans de réclusion criminelle.
Source: fr.news.yahoo.com/
C'est "une façon de choquer et de pousser à parler les accusés pour qu'ils ne disent pas les mêmes excuses convenues" que les deux adolescents jugés au tribunal pour enfants en octobre, a expliqué l'avocat.
"Elle veut leur dire l'horreur du feu, ce qu'elle a vécu, elle veut qu'ils l'entendent", a-t-il ajouté, sa cliente devant faire sa déposition par visioconférence comme elle l'avait fait en octobre.
La première matinée de ce procès doit être consacrée à la lecture de l'arrêt de renvoi de 47 pages ainsi qu'au premier interrogatoire des accusés.
Ces derniers ont gardé le silence pendant l'instruction refusant ainsi de dire qui était celui qui avait allumé le feu dans le bus. Selon l'une de leurs avocates, Me Isabelle Terrin, ce silence, "c'est une solidarité devant la peur, une façon de garder leur honneur, une façon de se protéger".
Selon cette avocate, ils comprennent leur situation: "ils ne sont pas révoltés, ils acceptent leur sort, d'être emprisonnés", a-t-elle indiqué.
Pour l'accusation, ils ont participé à l'expédition au cours de laquelle un bus de la ligne 32 avait été incendié dans la soirée du 28 octobre 2006. Pour les enquêteurs, l'acte a été prémédité.
Les jeunes gens, affirment-ils, voulaient faire parler de leur cité, à un moment où les médias faisaient leurs unes sur l'anniversaire des émeutes en banlieue parisienne, un an plutôt.
Le verdict est attendu vendredi. Les adolescents risquent 30 ans de réclusion criminelle.
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