Le Kenya promulgue sa Constitution en présence du président soudanais Omar el-Béchir
La nouvelle Constitution kényane, marquant un tournant dans l'histoire du pays, a été promulguée vendredi à Nairobi, en présence du président soudanais Omar el-Béchir, poursuivi pour génocide au Darfour par la Cour pénale internationale (CPI). Bien que le Kenya ait ratifié le statut de Rome, traité fondateur de la CPI, le président soudanais, sous le coup de deux mandats d'arrêt de la Cour, a été accueilli officiellement et accompagné sur les lieux de la cérémonie par le ministre kényan du Tourisme Najib Balala. Omar el-Béchir dont le nom ne figurait pas sur la liste officielle des chefs d'Etat attendus, est apparu souriant et détendu, en serrant les mains de plusieurs dirigeants africains, selon un journaliste de l'AFP. Au cours de la cérémonie marquée par une parade militaire devant des milliers de personnes au Parc Uhuru (Liberté), le président kényan Mwai Kibaki a formellement promulgué la nouvelle Constitution, approuvée par referendum le 5 août. "Aujourd'hui c'est un grand jour (...). C'est le jour le plus important de l'histoire de notre nation depuis l'indépendance", a-t-il déclaré. "Moi, Mwai Kibaki, je déclare que la Constitution (...) entrera en vigueur le 27 août 2010", a-t-il ajouté, avant de prêter serment, de même que le Premier ministre Raila Odinga, son rival politique. La nouvelle charte supprime le poste de Premier ministre et maintient un système présidentiel avec des contre-pouvoirs. Toutefois, MM. Kibaki et Odinga resteront en fonction jusqu'aux élections de 2012. Les Kényans avaient voté le 5 août à une très large majorité (67,25%) en faveur de la nouvelle loi fondamentale censée renforcer la démocratie dans les institutions et engager une réforme foncière cruciale, tournant ainsi symboliquement la page des violences post-électorales de 2007-2008 qui ont fait près de 1.500 morts.(lepoint)
Début de l'identification des 72 migrants tués au Mexique
Des équipes ont entamé le travail d'identification de 72 migrants massacrés au Mexique près de la frontière avec les Etats-Unis, alors que plusieurs défenseurs des droits de l'Homme demandent aux autorités de Mexico de porter un coup d'arrêt à l'exploitation et aux mauvais traitements dont sont victimes les candidats à l'exil. Les 72 cadavres ont été découverts mardi dans un ranch de San Fernando, dans l'Etat du Tamaulipas (nord). Les victimes, 14 femmes et 58 hommes, avaient les mains attachées et les yeux bandés. Le procureur adjoint de l'Etat, Jesus de la Garza, a précisé jeudi que 15 corps avaient été identifiés: huit des migrants étaient du Honduras, quatre du Salvador, deux du Guatemala et un du Brésil. Des diplomates de plusieurs pays se sont rendus au Mexique pour aider les équipes dans l'identification des corps, tandis que la Commission mexicaine des droits de l'Homme a envoyé des enquêteurs sur place pour superviser les opérations au centre d'un étroit dispositif de sécurité. Un porte-parole du gouvernement a déclaré que les migrants pourraient avoir été tués parce qu'ils refusaient d'aider un gang à acheminer clandestinement de la drogue. Selon nos informations actuelles, "il s'agissait d'une tentative de recrutement forcé", a expliqué Alejandro Poire à la radio W. "Ce n'était pas un enlèvement avec l'intention d'obtenir de l'argent, mais l'intention était de retenir ces personnes, de les obliger à participer au crime organisé, avec l'issue terrible que nous connaissons". Les victimes de ce qui pourrait être le pire massacre jamais commis par un gang impliqué dans le narcotrafic, voulaient se rendre au Texas. L'unique rescapé, un Equatorien prénommé Luis Freddy a déclaré que les assassins s'étaient présentés comme étant des membres des Zetas, un gang qui exerce sa domination dans plusieurs zones de l'Etat du Tamaulipas. Des défenseurs des droits de l'Homme ont averti que les migrants étaient de plus en plus enlevés, exploités et tués par des gangs pendant leur traversée du Mexique vers les Etats-Unis, et estimé que l'indifférence des autorités mexicaines permettait l'escalade de la violence. "Nous sommes en désaccord avec le gouvernement sur le fait qu'il s'agisse d'une conséquence des luttes entre groupes criminels", a déclaré Pedro Pantoja, directeur de la Maison des migrants à Saltillo dans l'Etat voisin du Coahuila. "La permissivité et la complicité de l'Etat mexicain avec les criminels" est "autant à blâmer", a-t-il dit. Dans un rapport présenté l'an dernier, la Commmission nationale des droits de l'Homme a estimé à près de 20.000 le nombre de migrants enlevés chaque année, sur la base d'informations obtenues entre septembre 2008 et février 2009, des chiffres contestés par les autorités fédérales.(AP)
Source: Yahoo Actualités
La nouvelle Constitution kényane, marquant un tournant dans l'histoire du pays, a été promulguée vendredi à Nairobi, en présence du président soudanais Omar el-Béchir, poursuivi pour génocide au Darfour par la Cour pénale internationale (CPI). Bien que le Kenya ait ratifié le statut de Rome, traité fondateur de la CPI, le président soudanais, sous le coup de deux mandats d'arrêt de la Cour, a été accueilli officiellement et accompagné sur les lieux de la cérémonie par le ministre kényan du Tourisme Najib Balala. Omar el-Béchir dont le nom ne figurait pas sur la liste officielle des chefs d'Etat attendus, est apparu souriant et détendu, en serrant les mains de plusieurs dirigeants africains, selon un journaliste de l'AFP. Au cours de la cérémonie marquée par une parade militaire devant des milliers de personnes au Parc Uhuru (Liberté), le président kényan Mwai Kibaki a formellement promulgué la nouvelle Constitution, approuvée par referendum le 5 août. "Aujourd'hui c'est un grand jour (...). C'est le jour le plus important de l'histoire de notre nation depuis l'indépendance", a-t-il déclaré. "Moi, Mwai Kibaki, je déclare que la Constitution (...) entrera en vigueur le 27 août 2010", a-t-il ajouté, avant de prêter serment, de même que le Premier ministre Raila Odinga, son rival politique. La nouvelle charte supprime le poste de Premier ministre et maintient un système présidentiel avec des contre-pouvoirs. Toutefois, MM. Kibaki et Odinga resteront en fonction jusqu'aux élections de 2012. Les Kényans avaient voté le 5 août à une très large majorité (67,25%) en faveur de la nouvelle loi fondamentale censée renforcer la démocratie dans les institutions et engager une réforme foncière cruciale, tournant ainsi symboliquement la page des violences post-électorales de 2007-2008 qui ont fait près de 1.500 morts.(lepoint)
Début de l'identification des 72 migrants tués au Mexique
Des équipes ont entamé le travail d'identification de 72 migrants massacrés au Mexique près de la frontière avec les Etats-Unis, alors que plusieurs défenseurs des droits de l'Homme demandent aux autorités de Mexico de porter un coup d'arrêt à l'exploitation et aux mauvais traitements dont sont victimes les candidats à l'exil. Les 72 cadavres ont été découverts mardi dans un ranch de San Fernando, dans l'Etat du Tamaulipas (nord). Les victimes, 14 femmes et 58 hommes, avaient les mains attachées et les yeux bandés. Le procureur adjoint de l'Etat, Jesus de la Garza, a précisé jeudi que 15 corps avaient été identifiés: huit des migrants étaient du Honduras, quatre du Salvador, deux du Guatemala et un du Brésil. Des diplomates de plusieurs pays se sont rendus au Mexique pour aider les équipes dans l'identification des corps, tandis que la Commission mexicaine des droits de l'Homme a envoyé des enquêteurs sur place pour superviser les opérations au centre d'un étroit dispositif de sécurité. Un porte-parole du gouvernement a déclaré que les migrants pourraient avoir été tués parce qu'ils refusaient d'aider un gang à acheminer clandestinement de la drogue. Selon nos informations actuelles, "il s'agissait d'une tentative de recrutement forcé", a expliqué Alejandro Poire à la radio W. "Ce n'était pas un enlèvement avec l'intention d'obtenir de l'argent, mais l'intention était de retenir ces personnes, de les obliger à participer au crime organisé, avec l'issue terrible que nous connaissons". Les victimes de ce qui pourrait être le pire massacre jamais commis par un gang impliqué dans le narcotrafic, voulaient se rendre au Texas. L'unique rescapé, un Equatorien prénommé Luis Freddy a déclaré que les assassins s'étaient présentés comme étant des membres des Zetas, un gang qui exerce sa domination dans plusieurs zones de l'Etat du Tamaulipas. Des défenseurs des droits de l'Homme ont averti que les migrants étaient de plus en plus enlevés, exploités et tués par des gangs pendant leur traversée du Mexique vers les Etats-Unis, et estimé que l'indifférence des autorités mexicaines permettait l'escalade de la violence. "Nous sommes en désaccord avec le gouvernement sur le fait qu'il s'agisse d'une conséquence des luttes entre groupes criminels", a déclaré Pedro Pantoja, directeur de la Maison des migrants à Saltillo dans l'Etat voisin du Coahuila. "La permissivité et la complicité de l'Etat mexicain avec les criminels" est "autant à blâmer", a-t-il dit. Dans un rapport présenté l'an dernier, la Commmission nationale des droits de l'Homme a estimé à près de 20.000 le nombre de migrants enlevés chaque année, sur la base d'informations obtenues entre septembre 2008 et février 2009, des chiffres contestés par les autorités fédérales.(AP)
Source: Yahoo Actualités
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