La famille Dassault est en pleine tourmente judiciaire: le père victime de tentatives d'extorsions de fonds par des voyous de Corbeil, des suspicions de fraudes électorales et plus de dix milliards d'euros de patrimoine. Tout cela sur fond de guerre de patrimoine.
Le patriarche de la famille, âgé de 87 ans, Serge Dassault, se voit concerné par trois enquêtes préliminaires menées discrètement par le parquet de Paris. Dans la ville de Corbeil-Essones, ville dont il fut le maire entre 1995 et 2009 et oû il a largement distribué son argent, il a été harcelé, courant 2012, d'appels téléphoniques menaçants émis probablement par des voyous locaux. Une information judiciaire pour appels téléphoniques malveillants et tentative d'extorsion de fonds a été ouverte récemment.
Une autre enquête préliminaire est ouverte pour extorsion en bande organisée. Mr Dassault aurait accordé des prêts à des personnes de Corbeil-Essones pour un montant de 400.000 euros. Puis, une troisième enquête préliminaire, ouverte à Evry puis transférée à Paris, vise des soupçons de pratiques électorales illégales à Corbeils-Essones lors de plusieurs campagnes comme celles de 2008 et 2010 pour la succession de Serge Dassault à la mairie de la commune.
De là à penser qu'il pourrait y avoir une relation entre ces trois enquêtes, il n'y a qu'un pas. On peut en effet imaginer que des individus, ayant eu connaissance de ce qu'ils interprètent comme des largesses de M. Dassault à l'égard de divers emprunteurs, estiment qu'ils pourraient eux aussi bénéficier de la générosité du riche homme d'affaires, lequel refuse, n'y voyant aucun intérêt électoral, d'accéder à leur demande, les obligeant à réitérer leur requête de façon plus catégorique. Il y a des petites histoires, comme ça, qui se résument en une phrase, certes un peu tarabiscotée. Tout cela se tient, dirait un joueur de cluedo. Sauf que dans le cas présent, il n'y a pas de crime à élucider.
Bien entendu, la réalité est toute autre. Les faits indiquent que le travail, les responsabiltiés, la richesse préservent la vitalité ou, tout au moins, le goût du pouvoir, y comrpis au détriment des générations suivantes qui entrent doucement dans le troisième âge sans voir leurs ambitions assouvies. Comment décourager le vénérable pilier de famille pour qu'il cède la place? Les prochaines élections municipales, qui ne le mettront peut-être pas en position de tout faire, le Maire faisant le reste, infléchiront peut-être la courbe de sa puissance. A moins que les affaires judiciaires ne parviennent à l'entamer avant 2014, ce dont je ne jurerais pas.
Le patriarche de la famille, âgé de 87 ans, Serge Dassault, se voit concerné par trois enquêtes préliminaires menées discrètement par le parquet de Paris. Dans la ville de Corbeil-Essones, ville dont il fut le maire entre 1995 et 2009 et oû il a largement distribué son argent, il a été harcelé, courant 2012, d'appels téléphoniques menaçants émis probablement par des voyous locaux. Une information judiciaire pour appels téléphoniques malveillants et tentative d'extorsion de fonds a été ouverte récemment.
Une autre enquête préliminaire est ouverte pour extorsion en bande organisée. Mr Dassault aurait accordé des prêts à des personnes de Corbeil-Essones pour un montant de 400.000 euros. Puis, une troisième enquête préliminaire, ouverte à Evry puis transférée à Paris, vise des soupçons de pratiques électorales illégales à Corbeils-Essones lors de plusieurs campagnes comme celles de 2008 et 2010 pour la succession de Serge Dassault à la mairie de la commune.
De là à penser qu'il pourrait y avoir une relation entre ces trois enquêtes, il n'y a qu'un pas. On peut en effet imaginer que des individus, ayant eu connaissance de ce qu'ils interprètent comme des largesses de M. Dassault à l'égard de divers emprunteurs, estiment qu'ils pourraient eux aussi bénéficier de la générosité du riche homme d'affaires, lequel refuse, n'y voyant aucun intérêt électoral, d'accéder à leur demande, les obligeant à réitérer leur requête de façon plus catégorique. Il y a des petites histoires, comme ça, qui se résument en une phrase, certes un peu tarabiscotée. Tout cela se tient, dirait un joueur de cluedo. Sauf que dans le cas présent, il n'y a pas de crime à élucider.
Bien entendu, la réalité est toute autre. Les faits indiquent que le travail, les responsabiltiés, la richesse préservent la vitalité ou, tout au moins, le goût du pouvoir, y comrpis au détriment des générations suivantes qui entrent doucement dans le troisième âge sans voir leurs ambitions assouvies. Comment décourager le vénérable pilier de famille pour qu'il cède la place? Les prochaines élections municipales, qui ne le mettront peut-être pas en position de tout faire, le Maire faisant le reste, infléchiront peut-être la courbe de sa puissance. A moins que les affaires judiciaires ne parviennent à l'entamer avant 2014, ce dont je ne jurerais pas.
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