REUTER/NOUVELOBS: Les autorités soudanaises retiennent environ 100.000 tonnes de sorgho données en tant qu'aide humanitaire pour le Darfour, sous le prétexte qu'il s'agit de sorgho génétiquement modifié, a déclaré mercredi 25 avril le Pam (Programme alimentaire mondial).
Le sorgho, qui vient des Etats-Unis, est bloqué à Port-Soudan, a précisé Caroline Hurford, porte-parole du Pam à Rome, ajoutant que des analyses en laboratoire avaient montré qu'il ne s'agissait pas d'OGM.
"Nous l'avons fait tester par un laboratoire français (...) et il ne s'agit pas d'OGM. En aucun cas il n'y a de sorgho génétiquement modifié sur le marché, cela n'existe pas", a déclaré la porte-parole.
"Il s'agit là d'une énorme quantité de vivres et nos bureaux au Darfour doivent réellement s'inquiéter. Nous espérons que nous pourrons trouver rapidement une solution et qu'il sera débloqué, afin de pouvoir parvenir aux personnes auxquelles il est destiné", a-t-elle continué.
Aide en nature
De source proche des ONG, on a affirmé que le Soudan bloquait cette cargaison parce qu'il souhaitait que le Pam achète des denrées alimentaires produites localement.
"Nous comptons acheter une partie de l'aide alimentaire au Soudan parce que la récolte y a été exceptionnelle mais il y a des limites à ce que nous pouvons acheter compte-tenu de nos moyens. La plupart de l'aide alimentaire nous arrive en nature, comme c'est le cas du sorgho américain", a précisé Hurford.
Harry Edwards, porte-parole de l'agence américaine de développement (USAID), qui gère l'essentiel de l'aide alimentaire donnée par les Etats-Unis, a affirmé pour sa part que la cargaison fournie par le Pam ne contenait pas d'OGM.
De source proche des ONG, on a estimé que Khartoum utilisait peut-être l'aide alimentaire comme une arme politique au moment où la pression internationale d'accentue pour que cessent les violences au Darfour.
Le sorgho, qui vient des Etats-Unis, est bloqué à Port-Soudan, a précisé Caroline Hurford, porte-parole du Pam à Rome, ajoutant que des analyses en laboratoire avaient montré qu'il ne s'agissait pas d'OGM.
"Nous l'avons fait tester par un laboratoire français (...) et il ne s'agit pas d'OGM. En aucun cas il n'y a de sorgho génétiquement modifié sur le marché, cela n'existe pas", a déclaré la porte-parole.
"Il s'agit là d'une énorme quantité de vivres et nos bureaux au Darfour doivent réellement s'inquiéter. Nous espérons que nous pourrons trouver rapidement une solution et qu'il sera débloqué, afin de pouvoir parvenir aux personnes auxquelles il est destiné", a-t-elle continué.
Aide en nature
De source proche des ONG, on a affirmé que le Soudan bloquait cette cargaison parce qu'il souhaitait que le Pam achète des denrées alimentaires produites localement.
"Nous comptons acheter une partie de l'aide alimentaire au Soudan parce que la récolte y a été exceptionnelle mais il y a des limites à ce que nous pouvons acheter compte-tenu de nos moyens. La plupart de l'aide alimentaire nous arrive en nature, comme c'est le cas du sorgho américain", a précisé Hurford.
Harry Edwards, porte-parole de l'agence américaine de développement (USAID), qui gère l'essentiel de l'aide alimentaire donnée par les Etats-Unis, a affirmé pour sa part que la cargaison fournie par le Pam ne contenait pas d'OGM.
De source proche des ONG, on a estimé que Khartoum utilisait peut-être l'aide alimentaire comme une arme politique au moment où la pression internationale d'accentue pour que cessent les violences au Darfour.
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