« Le Darfour est à la croisée des chemins. D'un côté, la violence s'y intensifie, alors que de l'autre il y a de fortes chances d'arriver à la paix par la négociation et le déploiement d'une force de maintien de la paix dans la région » affirme le rapport publié ce matin à New York sur le déploiement au Darfour de la force hybride Nations Unies-Union africaine (MINUAD).
Le Secrétaire général exprime notamment sa préoccupation face au nombre d'incidents sécuritaires qui ont émaillé le mois dernier et à la persistance des retards pris dans le déploiement de la Force hybride au Darfour, qui risquent, à son avis, d'entraîner une nouvelle détérioration de la situation sur le terrain.
Il est par conséquent impératif que les États membres en mesure de le faire fournissent sans tarder les moyens de transport et d'aviation indispensables au bon fonctionnement de la Mission, a indiqué Ban Ki-moon, tout en invitant les autorités soudanaises à donner pour leur part toutes les autorisations nécessaires pour que la mission remplisse son mandat de manière satisfaisante.
Il a également exhorté le gouvernement de Khartoum a entériné la composition des effectifs militaires présentée conjointement par l'ONU et l'Union africaine, soulignant que celle-ci était à forte composante africaine, comme le prévoyait la résolution 1769 (2007) du Conseil de sécurité.
Exprimant par ailleurs la préoccupation de l'ONU et de l'UA que certains incidents sécuritaires étaient imputables au non-paiement d'indemnités aux factions participant aux travaux de la Commission de cessez-le-feu, le Secrétaire général a invité les donateurs à honorer leurs engagements financiers vis-à-vis de la Mission de l'Union africaine au Soudan (MUAS) et de la Commission de cessez-le-feu en une seule fois, avant la passation des pouvoirs de la MINUAS et à l'Opération hybride.
L'ouverture des pourparlers de paix de Syrte, le 27 octobre, constitue une occasion unique pour faire cesser les souffrances des populations du Darfour, qui se poursuivent 17 mois après la signature de l'Accord de paix dans la région, fait remarquer le rapport.
Certes, indique Ban Ki-moon, le déploiement d'une robuste force hybride ONU-UA de maintien de la paix devrait contribuer à l'amélioration de la situation sécuritaire sur le terrain. Mais force est de constater que seuls le dialogue politique et les consultations inclusives permettront aux parties d'aboutir à une solution viable, durable et globale de cette crise, conclut le Secrétaire général.
Le Secrétaire général exprime notamment sa préoccupation face au nombre d'incidents sécuritaires qui ont émaillé le mois dernier et à la persistance des retards pris dans le déploiement de la Force hybride au Darfour, qui risquent, à son avis, d'entraîner une nouvelle détérioration de la situation sur le terrain.
Il est par conséquent impératif que les États membres en mesure de le faire fournissent sans tarder les moyens de transport et d'aviation indispensables au bon fonctionnement de la Mission, a indiqué Ban Ki-moon, tout en invitant les autorités soudanaises à donner pour leur part toutes les autorisations nécessaires pour que la mission remplisse son mandat de manière satisfaisante.
Il a également exhorté le gouvernement de Khartoum a entériné la composition des effectifs militaires présentée conjointement par l'ONU et l'Union africaine, soulignant que celle-ci était à forte composante africaine, comme le prévoyait la résolution 1769 (2007) du Conseil de sécurité.
Exprimant par ailleurs la préoccupation de l'ONU et de l'UA que certains incidents sécuritaires étaient imputables au non-paiement d'indemnités aux factions participant aux travaux de la Commission de cessez-le-feu, le Secrétaire général a invité les donateurs à honorer leurs engagements financiers vis-à-vis de la Mission de l'Union africaine au Soudan (MUAS) et de la Commission de cessez-le-feu en une seule fois, avant la passation des pouvoirs de la MINUAS et à l'Opération hybride.
L'ouverture des pourparlers de paix de Syrte, le 27 octobre, constitue une occasion unique pour faire cesser les souffrances des populations du Darfour, qui se poursuivent 17 mois après la signature de l'Accord de paix dans la région, fait remarquer le rapport.
Certes, indique Ban Ki-moon, le déploiement d'une robuste force hybride ONU-UA de maintien de la paix devrait contribuer à l'amélioration de la situation sécuritaire sur le terrain. Mais force est de constater que seuls le dialogue politique et les consultations inclusives permettront aux parties d'aboutir à une solution viable, durable et globale de cette crise, conclut le Secrétaire général.
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