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Tribune Libre
18/06/2007 - 18:57

Dans 'l'HUMA':Proche-Orient L’impasse palestinienne


Proche-Orient . En riposte à la chute de Gaza, contrôlé par Le Hamas, Mahmoud Abbas limoge le gouvernement de Haniyeh et charge le ministre des Finances de former un nouveau cabinet. Interrogé par l’Humanité, le vice-président du groupe parlementaire et dirigeant du Hamas, Yahia Moussa, se défend de vouloir proclamer l’État islamique sur le territoire de Gaza avant de l’étendre à l’ensemble des territoires occupés.




Gaza est tombé entre les mains des forces du Hamas. De fait, à côté d’un pouvoir laïc ayant autorité sur la Cisjordanie, il y aura désormais un pouvoir islamique administrant Gaza. Interrogé par l’Humanité, le vice-président du groupe parlementaire et dirigeant du Hamas, Yahia Moussa, se défend de vouloir proclamer l’État islamique sur le territoire de Gaza avant de l’étendre à l’ensemble des territoires occupés. « Notre but, assure-t-il, c’est le retour à la paix, à l’ordre et à la stabilité. Nous sommes une composante du mouvement de libération national palestinien et nous comptons rester dans ce cadre. Notre but est de libérer la Palestine et d’établir un État palestinien dans le cadre des frontières de 1967. »

Concernant l’avenir de Gaza, Yahia Moussa est pour le retour de forces de sécurité palestiniennes non partisanes, « non liées à un parti politique ». Il nous dit regretter la décision de limogeage du gouvernement d’Ismaïl Hanieyh par le président Abbas, et affirme que son parti est pour la poursuite du dialogue avec le Fatah « afin de mettre un terme à nos différends et de se consacrer à la libération des territoires occupés. Nous, nous sommes prêts ». Quant à Israël, qu’il accuse d’être derrière tous les maux que connaît le peuple palestinien, Yahia Moussa déclare que son mouvement n’est pas contre des négociations avec le gouvernement israélien. « Le refus de discuter vient d’Israël, pas de nous. Il ne faut pas inverser les choses.

Des propos décalés de la réalité

Des propos modérés qui risquent de n’exprimer que le point de vue de la tendance pragmatique, voire conciliatrice du Hamas, et semblent plutôt décalés de la réalité. En effet, réagissant à la décision du président palestinien, qui, après avoir proclamé l’état d’urgence, a qualifié la situation à Gaza, de « coup militaire », de « rébellion armée menée par des milices hors-la-loi », et chargé le ministre des Finances Salem Fayed de former un nouveau gouvernement, le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri, a estimé que cette décision « n’a pas de valeur dans la pratique ». Plus généralement, il est permis de se demander dans quelle mesure la direction politique du Hamas, à commencer par Ismaïl Hanieyh, n’a pas été elle-même dépassée par les évènements. Car, au-delà des divergences existantes entre le Fatah et le Hamas, il ne fait aucun doute que l’aile radicale de ce mouvement, notamment son aile militaire, semble poursuivre d’autres objectifs : être la principale force armée palestinienne et, partant, dicter par la suite la marche à suivre à l’instar du Fatah vis-à-vis des autres composantes de l’OLP (Organisation de la libération de la Palestine) quand ce dernier était au faîte de sa puissance politique et militaire.

asphyxié par Israël

Reste qu’après le nettoyage en règle opéré par le Hamas, comme les exécutions de chefs du Fatah militaire à Gaza, la destruction de la radio La Voix de la Palestine, les arrestations puis les libérations de responsables du Fatah, dont le directeur général de la sûreté nationale, le général Jamal Kayed, le Hamas va être vite confronté à la gestion d’un territoire ruiné socialement et économiquement, asphyxié par Israël, où tout ou presque est à reconstruire, où près de 60 % de la population en âge de travailler est au chômage et où le revenu annuel par habitant a chuté de plus de 50 %.

Dans ces conditions, les soutiens occidentaux manifestés au président Abbas relèvent de la pure hypocrisie quand on sait que tout a été fait - non-reconnaissance des résultats des élections palestiniennes accordant la victoire au Hamas, arrêt de l’aide internationale, poursuite de la colonisation de la Cisjordanie - pour que le Hamas l’emporte afin sans doute de justifier davantage la guerre d’agression israélienne contre le peuple palestinien sous prétexte de lutte contre le terrorisme islamiste. Et rendre encore plus problématique toute perspective de paix.

Paris. Face à l’enchaînement dramatique des événements au Proche-Orient, la sénatrice communiste Hélène Luc a demandé d’urgence l’audition de Bernard Kouchner par la commission des Affaires étrangères du Sénat pour préciser aux élus « la position de la France, les informer de la situation et des initiatives que comptent prendre le gouvernement et l’UE afin de régler le problème de fond que constitue le conflit israélo-palestinien et éviter que cette situation ne dégénère en conflit régional ».

Hassane Zerrouky

SD/Source Web



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