Voilà ce que la grève d’avertissement déclenchée, pour aujourd’hui et demain, par les agents affiliés au Front unitaire des syndicats du nettoiement, risque d’imposer aux habitants de Dakar.
En assemblée générale organisée hier, mardi, les compagnons de Madany Sy ont décidé de suspendre toutes leurs tâches de ramassage des ordures et de nettoiement des rues pour pousser les autorités de tutelle à promouvoir pour leur catégorie de meilleures conditions de travail et à définir un statut social conforme à leur revendication.
La psychose des ordures ménagères déversées dans les rues de Dakar, causant des désagréments énormes aux passants ou riverains et avilissant le visage déjà peu propre de la capitale sénégalaise, risque de refaire surface, aujourd’hui et demain. Pour cause, les travailleurs chargés du nettoiement, de la propreté et de la salubrité des espaces publics de Dakar regroupés au sein du Front unitaire des syndicats du nettoiement ont décidé, à l’issue de leur assemblée générale, de déclencher à partir d’aujourd’hui, mercredi 18 février, quarante-huit d’arrêt de travail et de suspension des activités de ramassage des ordures comme de nettoiement des rues, de Dakar à Yenne. Les 1500 agents du nettoiement, employés par l’Entente Cadak Car et par la société Véolia, entendent ainsi, à l’expiration de leur préavis de grève, hausser le ton de leur lutte revendicative pour exiger des autorités de tutelle, en premier lieu le ministère de l’Environnement, l’amélioration de leurs conditions de travail et la définition d’un statut social conforme à leur charges et prestations.
Pour Madany Sy, secrétaire général du syndicat des travailleurs du nettoiement, « le manque de considération des pouvoirs publics à l’encontre des travailleurs, exprimée à travers la faiblesse des moyens mis à la disposition du secteur, l’insuffisance de matériel et l’absence de motivation des agents, ne peut trouver autre répondant que le déclenchement de leur mot d’ordre de grève ».
Malgré ainsi le paiement des prestations dues aux anciens travailleurs d’Ama Sénégal, arrêté pour aujourd’hui par la Caisse de sécurité sociale, les techniciens de surface qui réclament plus de deux ans de cotisations sociales à l’entente Cadak Car, ont opté pour le durcissement de leur dynamique revendicative. D’autant que la lutte légitime des agents du nettoiement dépasse largement, selon Madany Sy, le paiement des droits des anciens travailleurs puisqu’elle s’insurge contre la précarité de l’emploi, l’absence de couverture médicale, la misère générale des travailleurs.
Particulièrement remontés pour ainsi dire contre leurs autorités de tutelle, les techniciens de surface affiliés au Front unitaire des syndicats du nettoiement qui accusent Véolia de « se sucrer sur le dos des contribuables sénégalais », de pratiquer un système esclavagiste dans la gestion de ses agents dont cent ont été injustement renvoyés », ont affirmé leur détermination à se battre sans répit jusqu’à la satisfaction totale de leur plate forme revendicative. Conséquence : quelque 1200 tonnes d’ordures ménagères risquent d’envahir, dès aujourd’hui, les rues de la capitale sénégalaise déjà pleines de bacs d’ordures remplis à ras bord.
Source: Rewmi
En assemblée générale organisée hier, mardi, les compagnons de Madany Sy ont décidé de suspendre toutes leurs tâches de ramassage des ordures et de nettoiement des rues pour pousser les autorités de tutelle à promouvoir pour leur catégorie de meilleures conditions de travail et à définir un statut social conforme à leur revendication.
La psychose des ordures ménagères déversées dans les rues de Dakar, causant des désagréments énormes aux passants ou riverains et avilissant le visage déjà peu propre de la capitale sénégalaise, risque de refaire surface, aujourd’hui et demain. Pour cause, les travailleurs chargés du nettoiement, de la propreté et de la salubrité des espaces publics de Dakar regroupés au sein du Front unitaire des syndicats du nettoiement ont décidé, à l’issue de leur assemblée générale, de déclencher à partir d’aujourd’hui, mercredi 18 février, quarante-huit d’arrêt de travail et de suspension des activités de ramassage des ordures comme de nettoiement des rues, de Dakar à Yenne. Les 1500 agents du nettoiement, employés par l’Entente Cadak Car et par la société Véolia, entendent ainsi, à l’expiration de leur préavis de grève, hausser le ton de leur lutte revendicative pour exiger des autorités de tutelle, en premier lieu le ministère de l’Environnement, l’amélioration de leurs conditions de travail et la définition d’un statut social conforme à leur charges et prestations.
Pour Madany Sy, secrétaire général du syndicat des travailleurs du nettoiement, « le manque de considération des pouvoirs publics à l’encontre des travailleurs, exprimée à travers la faiblesse des moyens mis à la disposition du secteur, l’insuffisance de matériel et l’absence de motivation des agents, ne peut trouver autre répondant que le déclenchement de leur mot d’ordre de grève ».
Malgré ainsi le paiement des prestations dues aux anciens travailleurs d’Ama Sénégal, arrêté pour aujourd’hui par la Caisse de sécurité sociale, les techniciens de surface qui réclament plus de deux ans de cotisations sociales à l’entente Cadak Car, ont opté pour le durcissement de leur dynamique revendicative. D’autant que la lutte légitime des agents du nettoiement dépasse largement, selon Madany Sy, le paiement des droits des anciens travailleurs puisqu’elle s’insurge contre la précarité de l’emploi, l’absence de couverture médicale, la misère générale des travailleurs.
Particulièrement remontés pour ainsi dire contre leurs autorités de tutelle, les techniciens de surface affiliés au Front unitaire des syndicats du nettoiement qui accusent Véolia de « se sucrer sur le dos des contribuables sénégalais », de pratiquer un système esclavagiste dans la gestion de ses agents dont cent ont été injustement renvoyés », ont affirmé leur détermination à se battre sans répit jusqu’à la satisfaction totale de leur plate forme revendicative. Conséquence : quelque 1200 tonnes d’ordures ménagères risquent d’envahir, dès aujourd’hui, les rues de la capitale sénégalaise déjà pleines de bacs d’ordures remplis à ras bord.
Source: Rewmi