Des manifestations nocturnes à Dakar contre les délestages
Des locaux administratifs ont été saccagés ou incendiés dans plusieurs quartiers de la capitale et de sa périphérie. Des agences de la société nationale d'électricité du Sénégal (Senelec) ont été particulièrement visées par des groupes de jeunes manifestants qui dressaient des barrages et incendiaient de pneus sur certaines artères de la ville. (www.aufaitmaroc.com)
Les jeunes se rebellent
A quelque cinq cents mètres, à Sacré-Cœur III, près du terrain de football, le mercure monte chez les jeunes qui soutiennent n’avoir pas obtenu d’électricité dix-neuf heures durant. Les jeunes qui n’ont pas peur des cinq véhicules L 200 et un camion remplis d’éléments des forces anti-émeute passent à l’attaque par des jets de pierres fusant de partout dans le ciel assombri par la fumée de gaz lacrymogène des policiers qui ripostent. Ils cherchaient eux aussi à couper cette voie pour exprimer leur colère. C’était comme à la drôle de guerre où les belligérants se font face. Tantôt, ce sont les hommes en tenue qui se replient, tantôt ce sont les manifestants qui font machine-arrière dans les maisons ou dans les ruelles. Une scène identique aux Sicap Liberté 2, 3, 5 et 6 où les populations ont aussi manifesté leur ‘Y en a marre’ des coupures d’électricité. Des branches d’arbres déplacées au beau milieu des principaux axes routiers, des amas d’ordres déversés dans la rue, de gros cailloux jonchant l’Avenue Bourguiba plantent le décor. Tel un jeu de cache-cache, les manifestants tourneront en dérision les policiers dans les multiples couloirs de la Sicap jusque tard dans la soirée. Lassées, les forces de l’ordre appellent en renfort le véhicule anti-émeute pour arroser d’eau chaude les maisons qui servent de refuge aux jeunes. Sans succès. Les manifestants maîtrisaient bien les issues de secours pour échapper aux tirs de gaz lacrymogène. (www.walf.sn)
Wade: « Je ne marcherai pas sur des cadavres pour sortir du palais »
« Je ne marcherai pas sur des cadavres pour sortir du palais. » C’est la principale réaction du président sénégalais selon le journal l’Observateur sur les manifestations de jeudi dernier dans presque toutes les grandes villes du pays. Avant son élection il disait qu’il ne marcherait jamais sur des cadavres pour entrer au palais. Au-delà de sa disposition à privilégier le dialogue et les solutions pacifiques, la phrase trahit une certaine confiance affichée par le président Wade. Il a récemment dit qu’il ne parlait plus de 2012 mais de 2019, considérant que la prochaine présidentielle était pliée. Pour la première fois le président Wade évoque son départ.
Depuis son élection, Abdoulaye Wade n’a jamais été dans une aussi inconfortable position. Beaucoup dans son parti réfléchissent déjà sur ce qui va se passer après lui. Dans leurs interventions on sent des libertés et critiques qui n’ont jamais été exprimées pendant qu’il avait le choix sur toutes les décisions. Beaucoup de sénégalais qui souhaitent qu’il s’exprime devant la nation ne se doutent plus que son crépuscule est arrivé mais se demandent seulement comment le vieux lion va poser genou sur terre. (www.afriscoop.net)
L’Ast donne raison à Wade et menace
Les alliés de l’Alliance Sopi pour toujours (Ast) ont estimé, dans un communiqué de presse, qu’en déposant sur le Bureau de l’Assemblée Nationale, le Projet de Loi constitutionnelle instituant le ticket Président/Vice-Président, le Chef de l’Etat Me Wade « n’était animé que par l’intention louable d’approfondir, encore plus, la démocratie au Sénégal, en acceptant de déléguer une partie de ses pouvoirs actuels, à un Vice-Président, élu dans les mêmes conditions que lui, pour une durée égale, sans possibilité de le destituer ».
Les alliés de Wade « condamnent toutes les dérives antidémocratiques, qui se sont exprimées et s’engagent à barrer la route à leurs auteurs, quels qu’ils soient »
Les Leaders de l’Ast « rendent, dès à présent, responsables, les auteurs des actes de violences, de tous les sévices susceptibles d’être exercés contre les personnalités de l’opposition et leurs biens ». (www.sudonline.sn
Sources Web
Des locaux administratifs ont été saccagés ou incendiés dans plusieurs quartiers de la capitale et de sa périphérie. Des agences de la société nationale d'électricité du Sénégal (Senelec) ont été particulièrement visées par des groupes de jeunes manifestants qui dressaient des barrages et incendiaient de pneus sur certaines artères de la ville. (www.aufaitmaroc.com)
Les jeunes se rebellent
A quelque cinq cents mètres, à Sacré-Cœur III, près du terrain de football, le mercure monte chez les jeunes qui soutiennent n’avoir pas obtenu d’électricité dix-neuf heures durant. Les jeunes qui n’ont pas peur des cinq véhicules L 200 et un camion remplis d’éléments des forces anti-émeute passent à l’attaque par des jets de pierres fusant de partout dans le ciel assombri par la fumée de gaz lacrymogène des policiers qui ripostent. Ils cherchaient eux aussi à couper cette voie pour exprimer leur colère. C’était comme à la drôle de guerre où les belligérants se font face. Tantôt, ce sont les hommes en tenue qui se replient, tantôt ce sont les manifestants qui font machine-arrière dans les maisons ou dans les ruelles. Une scène identique aux Sicap Liberté 2, 3, 5 et 6 où les populations ont aussi manifesté leur ‘Y en a marre’ des coupures d’électricité. Des branches d’arbres déplacées au beau milieu des principaux axes routiers, des amas d’ordres déversés dans la rue, de gros cailloux jonchant l’Avenue Bourguiba plantent le décor. Tel un jeu de cache-cache, les manifestants tourneront en dérision les policiers dans les multiples couloirs de la Sicap jusque tard dans la soirée. Lassées, les forces de l’ordre appellent en renfort le véhicule anti-émeute pour arroser d’eau chaude les maisons qui servent de refuge aux jeunes. Sans succès. Les manifestants maîtrisaient bien les issues de secours pour échapper aux tirs de gaz lacrymogène. (www.walf.sn)
Wade: « Je ne marcherai pas sur des cadavres pour sortir du palais »
« Je ne marcherai pas sur des cadavres pour sortir du palais. » C’est la principale réaction du président sénégalais selon le journal l’Observateur sur les manifestations de jeudi dernier dans presque toutes les grandes villes du pays. Avant son élection il disait qu’il ne marcherait jamais sur des cadavres pour entrer au palais. Au-delà de sa disposition à privilégier le dialogue et les solutions pacifiques, la phrase trahit une certaine confiance affichée par le président Wade. Il a récemment dit qu’il ne parlait plus de 2012 mais de 2019, considérant que la prochaine présidentielle était pliée. Pour la première fois le président Wade évoque son départ.
Depuis son élection, Abdoulaye Wade n’a jamais été dans une aussi inconfortable position. Beaucoup dans son parti réfléchissent déjà sur ce qui va se passer après lui. Dans leurs interventions on sent des libertés et critiques qui n’ont jamais été exprimées pendant qu’il avait le choix sur toutes les décisions. Beaucoup de sénégalais qui souhaitent qu’il s’exprime devant la nation ne se doutent plus que son crépuscule est arrivé mais se demandent seulement comment le vieux lion va poser genou sur terre. (www.afriscoop.net)
L’Ast donne raison à Wade et menace
Les alliés de l’Alliance Sopi pour toujours (Ast) ont estimé, dans un communiqué de presse, qu’en déposant sur le Bureau de l’Assemblée Nationale, le Projet de Loi constitutionnelle instituant le ticket Président/Vice-Président, le Chef de l’Etat Me Wade « n’était animé que par l’intention louable d’approfondir, encore plus, la démocratie au Sénégal, en acceptant de déléguer une partie de ses pouvoirs actuels, à un Vice-Président, élu dans les mêmes conditions que lui, pour une durée égale, sans possibilité de le destituer ».
Les alliés de Wade « condamnent toutes les dérives antidémocratiques, qui se sont exprimées et s’engagent à barrer la route à leurs auteurs, quels qu’ils soient »
Les Leaders de l’Ast « rendent, dès à présent, responsables, les auteurs des actes de violences, de tous les sévices susceptibles d’être exercés contre les personnalités de l’opposition et leurs biens ». (www.sudonline.sn
Sources Web