"Ce que nous avons eu comme information il y a une heure par son médecin personnel, c'est que Dadis est dans une situation qui est difficile, certes, mais qui n'est pas désespérée", a dit lors d'une conférence de presse à Ouagadougou Blaise Compaoré, médiateur ouest-africain dans la crise guinéenne.
La capitaine Dadis Camara a été conduit à l'hôpital militaire Hay Riyad de Rabat, la capitale marocaine, à bord de l'avion du président burkinabé.
Blessé jeudi soir, apparemment par son ancien aide de camp, le lieutenant Aboubacar "Toumba" Diakité, Dadis Camara "va subir probablement une opération parce qu'il a reçu effectivement des balles", a ajouté Blaise Compaoré, précisant que le capitaine était "conscient".
Idrissa Chérif, ministre guinéen de l'Information et conseiller de Dadis Camara, avait assuré auparavant que le chef de la junte ne souffrait que "d'une éraflure à la tête".
Les autorités de Conakry ont démenti tout vide du pouvoir à la suite du départ du chef de la junte pour le Maroc.
A Ouagadougou, le président Compaoré a confirmé que, selon ses informations, le calme régnait en Guinée.
"Ce que nous avons comme nouvelles, c'est que la situation semble calme, il n'y a pas eu de déstabilisation suite à cet attentat. Les dirigeants actuels s'organisent au mieux pour maintenir la stabilité. Je n'ai pas eu d'inquiétude en ce moment sur la situation", a-t-il affirmé.
"Le pouvoir est entre les mains du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) et le gouvernement", a pour sa part déclaré à Reuters Idrissa Chérif.
De source diplomatique, avant même que la gravité des blessures de Camara ne soit connue, on jugeait son départ irréversible, la junte qui a pris le pouvoir à Noël dernier, lors de la mort du président Lansana Conté, étant internationalement isolée, plus encore depuis le massacre du 28 septembre dernier dans un stade de la capitale.
L'agresseur présumé de Dadis Camara, le lieutenant Toumba, passe pour l'un des principaux auteurs de ce carnage, accompagné de viols, qui a fait 150 morts parmi les militants d'opposition réunis dans le stade du 28-Septembre.
A la suite de l'attentat contre Dadis Camara, les habitants de Conakry ont entendu toute la nuit des tirs en ville, les forces de sécurité semblant pourchasser les fidèles de Toumba.
Mais le calme est revenu vendredi dans la capitale, où des informations contradictoires circulent sur les arrestations opérées.
"Ce que nous entendons c'est qu'ils ont soit arrêté Toumba, soit qu'il est sur le point d'être arrêté et que c'est lui qui a tiré sur Dadis Camara", a déclaré un diplomate.
Pour ce dernier, il ne fait aucun doute que les événements de jeudi soir sont liés à la fin de l'enquête menée par les Nations unies sur le massacre du 28 septembre.
"C'était la seule façon pour lui de s'en sortir", a ajouté ce diplomate en évoquant le départ de Camara et la thèse voulant qu'il cherche à rejeter entièrement sur Toumba la responsabilité du carnage.
A Bruxelles, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a déclaré avoir eu "des inquiétudes" pour les ressortissants français, jeudi soir.
"Nous leur avons proposé de partir, de prendre les avions qui étaient là et même d'autres avions qui étaient à Dakar à leur disposition", a-t-il dit.
Le chef de la diplomatie française a précisé qu'un millier d'entre eux avaient saisi cette occasion.
Source: Reuters via Yahoo News
La capitaine Dadis Camara a été conduit à l'hôpital militaire Hay Riyad de Rabat, la capitale marocaine, à bord de l'avion du président burkinabé.
Blessé jeudi soir, apparemment par son ancien aide de camp, le lieutenant Aboubacar "Toumba" Diakité, Dadis Camara "va subir probablement une opération parce qu'il a reçu effectivement des balles", a ajouté Blaise Compaoré, précisant que le capitaine était "conscient".
Idrissa Chérif, ministre guinéen de l'Information et conseiller de Dadis Camara, avait assuré auparavant que le chef de la junte ne souffrait que "d'une éraflure à la tête".
Les autorités de Conakry ont démenti tout vide du pouvoir à la suite du départ du chef de la junte pour le Maroc.
A Ouagadougou, le président Compaoré a confirmé que, selon ses informations, le calme régnait en Guinée.
"Ce que nous avons comme nouvelles, c'est que la situation semble calme, il n'y a pas eu de déstabilisation suite à cet attentat. Les dirigeants actuels s'organisent au mieux pour maintenir la stabilité. Je n'ai pas eu d'inquiétude en ce moment sur la situation", a-t-il affirmé.
"Le pouvoir est entre les mains du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) et le gouvernement", a pour sa part déclaré à Reuters Idrissa Chérif.
De source diplomatique, avant même que la gravité des blessures de Camara ne soit connue, on jugeait son départ irréversible, la junte qui a pris le pouvoir à Noël dernier, lors de la mort du président Lansana Conté, étant internationalement isolée, plus encore depuis le massacre du 28 septembre dernier dans un stade de la capitale.
L'agresseur présumé de Dadis Camara, le lieutenant Toumba, passe pour l'un des principaux auteurs de ce carnage, accompagné de viols, qui a fait 150 morts parmi les militants d'opposition réunis dans le stade du 28-Septembre.
A la suite de l'attentat contre Dadis Camara, les habitants de Conakry ont entendu toute la nuit des tirs en ville, les forces de sécurité semblant pourchasser les fidèles de Toumba.
Mais le calme est revenu vendredi dans la capitale, où des informations contradictoires circulent sur les arrestations opérées.
"Ce que nous entendons c'est qu'ils ont soit arrêté Toumba, soit qu'il est sur le point d'être arrêté et que c'est lui qui a tiré sur Dadis Camara", a déclaré un diplomate.
Pour ce dernier, il ne fait aucun doute que les événements de jeudi soir sont liés à la fin de l'enquête menée par les Nations unies sur le massacre du 28 septembre.
"C'était la seule façon pour lui de s'en sortir", a ajouté ce diplomate en évoquant le départ de Camara et la thèse voulant qu'il cherche à rejeter entièrement sur Toumba la responsabilité du carnage.
A Bruxelles, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a déclaré avoir eu "des inquiétudes" pour les ressortissants français, jeudi soir.
"Nous leur avons proposé de partir, de prendre les avions qui étaient là et même d'autres avions qui étaient à Dakar à leur disposition", a-t-il dit.
Le chef de la diplomatie française a précisé qu'un millier d'entre eux avaient saisi cette occasion.
Source: Reuters via Yahoo News
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