Comme un décalage entre les discours des uns et la motivation des autres… Après un mois de mobilisation, les étudiants et les lycéens ne comptent toujours pas lâcher.
Et ce ne sont pas les dernières déclarations du président de la République, Nicolas Sarkozy, qui a annoncé jeudi dernier la vente de 3% d’EDF pour « faire un plan d’investissement de 5 milliards » dans les universités, qui les ont convaincus. Rassemblés hier midi en assemblée générale à Saint-Charles, ils ont voté à une large majorité la poursuite du mouvement et prévoient de retourner dans la rue dès le jeudi 6 décembre. Dénonçant les dernières déclarations des syndicats étudiants comme l’Unef qui appelait, dès vendredi à Aix, à la reprise des cours, les étudiants marseillais estiment que leur mobilisation ne s’interrompra que « lors de l’officialisation du retrait de la loi Pécresse », conformément aux déclarations de la coordination étudiante réunie à Nantes, que tous estiment « plus représentative ». Et de rappeler leurs « revendications » : augmentation des aides sociales, droit à l’éducation pour tous, augmentation du budget de l’enseignement supérieur…
Impossible pour autant de ne pas douter de l’efficacité de leur mouvement face à un « gouvernement qui joue le pourrissement », explique cette lycéenne de Victor-Hugo qui a du mal à convaincre ses camarades mais se dit « prête pour les manifs ».
Conscients qu’« il va falloir tenir », les étudiants appellent également les personnels enseignants et non enseignants à les rejoindre. « Ces derniers sont réunis en ce moment en AG à Aix », assure une jeune fille au micro. « Ils prévoient de faire une motion pour demander un moratoire de 3 à 6 mois sur la loi et si les trois conseils universitaires refusent, ils appellent à la grève reconductible ». « Sur le principe nous sommes tous d’accord, maintenant il faut que nous agissions ensemble », exhorte un jeune étudiant en science. Une motion a été votée en ce sens pour accélérer les choses. En attendant, occupation de la fac et atelier banderoles ce matin à Saint-Charles…
Et ce ne sont pas les dernières déclarations du président de la République, Nicolas Sarkozy, qui a annoncé jeudi dernier la vente de 3% d’EDF pour « faire un plan d’investissement de 5 milliards » dans les universités, qui les ont convaincus. Rassemblés hier midi en assemblée générale à Saint-Charles, ils ont voté à une large majorité la poursuite du mouvement et prévoient de retourner dans la rue dès le jeudi 6 décembre. Dénonçant les dernières déclarations des syndicats étudiants comme l’Unef qui appelait, dès vendredi à Aix, à la reprise des cours, les étudiants marseillais estiment que leur mobilisation ne s’interrompra que « lors de l’officialisation du retrait de la loi Pécresse », conformément aux déclarations de la coordination étudiante réunie à Nantes, que tous estiment « plus représentative ». Et de rappeler leurs « revendications » : augmentation des aides sociales, droit à l’éducation pour tous, augmentation du budget de l’enseignement supérieur…
Impossible pour autant de ne pas douter de l’efficacité de leur mouvement face à un « gouvernement qui joue le pourrissement », explique cette lycéenne de Victor-Hugo qui a du mal à convaincre ses camarades mais se dit « prête pour les manifs ».
Conscients qu’« il va falloir tenir », les étudiants appellent également les personnels enseignants et non enseignants à les rejoindre. « Ces derniers sont réunis en ce moment en AG à Aix », assure une jeune fille au micro. « Ils prévoient de faire une motion pour demander un moratoire de 3 à 6 mois sur la loi et si les trois conseils universitaires refusent, ils appellent à la grève reconductible ». « Sur le principe nous sommes tous d’accord, maintenant il faut que nous agissions ensemble », exhorte un jeune étudiant en science. Une motion a été votée en ce sens pour accélérer les choses. En attendant, occupation de la fac et atelier banderoles ce matin à Saint-Charles…
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