Un effondrement du réseau énergétique à l'échelle nationale
L’arrêt de la centrale Antonio Guiteras a provoqué une crise énergétique sans précédent à Cuba. Vendredi après-midi, l’île s’est retrouvée plongée dans l’obscurité après que cette centrale, située dans la province de Matanzas, a cessé de fonctionner. En l’absence de cette installation clé pour la production d’électricité, l’ensemble du réseau énergétique national a rapidement faibli, causant une panne généralisée. Selon Lázaro Guerra, directeur général de l’électricité au ministère de l’Énergie et des Mines, le système s’est totalement effondré, privant toutes les provinces d’électricité. Les autorités cubaines ont immédiatement mis en place des mesures pour tenter de remédier à cette situation critique, mais la restauration du service s’annonce longue et complexe.
Cette panne électrique survient dans un contexte déjà tendu. Depuis plusieurs mois, le pays connaît des coupures de courant prolongées, atteignant parfois jusqu’à vingt heures par jour dans certaines régions. Ces coupures, dues à des pénuries de carburant et à des infrastructures énergétiques vieillissantes, ont gravement affecté la vie quotidienne des Cubains, exacerbant les difficultés économiques et sociales. Le président Miguel Díaz-Canel a déclaré sur X (anciennement Twitter) que la restauration du réseau électrique était désormais la « priorité absolue » du gouvernement. « Il n’y aura pas de repos jusqu’à ce que l’électricité soit rétablie », a-t-il affirmé, tout en reconnaissant l’ampleur du défi que représente cette crise énergétique.
Dans certaines villes, telles que La Havane, la capitale du pays, les conséquences de cette panne se sont rapidement fait sentir. Les rues, habituellement animées, étaient désertées vendredi soir, les transports publics étaient paralysés, et les feux de signalisation étaient hors service. Quelques commerces privés ont tenté de rester ouverts, mais les interruptions de courant ont rendu difficile toute activité économique. Les écoles ont suspendu les cours jusqu’à lundi, tandis que de nombreux foyers étaient plongés dans l’incertitude face à cette situation inédite. Pour beaucoup de Cubains, cette panne est une nouvelle épreuve dans une série de crises qui frappent le pays.
Cette panne électrique survient dans un contexte déjà tendu. Depuis plusieurs mois, le pays connaît des coupures de courant prolongées, atteignant parfois jusqu’à vingt heures par jour dans certaines régions. Ces coupures, dues à des pénuries de carburant et à des infrastructures énergétiques vieillissantes, ont gravement affecté la vie quotidienne des Cubains, exacerbant les difficultés économiques et sociales. Le président Miguel Díaz-Canel a déclaré sur X (anciennement Twitter) que la restauration du réseau électrique était désormais la « priorité absolue » du gouvernement. « Il n’y aura pas de repos jusqu’à ce que l’électricité soit rétablie », a-t-il affirmé, tout en reconnaissant l’ampleur du défi que représente cette crise énergétique.
Dans certaines villes, telles que La Havane, la capitale du pays, les conséquences de cette panne se sont rapidement fait sentir. Les rues, habituellement animées, étaient désertées vendredi soir, les transports publics étaient paralysés, et les feux de signalisation étaient hors service. Quelques commerces privés ont tenté de rester ouverts, mais les interruptions de courant ont rendu difficile toute activité économique. Les écoles ont suspendu les cours jusqu’à lundi, tandis que de nombreux foyers étaient plongés dans l’incertitude face à cette situation inédite. Pour beaucoup de Cubains, cette panne est une nouvelle épreuve dans une série de crises qui frappent le pays.
Les infrastructures électriques sous tension
Le réseau électrique cubain repose principalement sur des centrales thermiques vieillissantes, qui sont souvent sujettes à des pannes ou nécessitent des opérations de maintenance prolongées. Parmi les huit centrales thermiques principales du pays, la centrale Antonio Guiteras est l’une des plus importantes. Construite dans les années 1980, cette installation a été conçue pour répondre à une grande partie des besoins énergétiques de Cuba. Cependant, au fil des années, elle a souffert d’un manque d’investissements et d’une détérioration progressive, comme l’ensemble du réseau énergétique national.
En plus de ses centrales locales, Cuba dépend également de sept centrales flottantes louées à des entreprises russes pour compléter sa production d’électricité. Ces centrales, bien que temporaires, jouent un rôle crucial dans l’approvisionnement énergétique du pays. Toutefois, leur fonctionnement est également tributaire de l’accès au carburant, une ressource qui est devenue de plus en plus difficile à obtenir en raison de l’embargo américain, en vigueur depuis 1962. Le renforcement de cet embargo, ces dernières années, a limité la capacité de Cuba à se procurer les pièces de rechange et le carburant nécessaires pour maintenir ses centrales en état de marche.
Face à ces difficultés croissantes, le gouvernement cubain a décrété jeudi une « urgence énergétique », reconnaissant les défis que représente l’approvisionnement en électricité. Le Premier ministre Manuel Marrero a annoncé la suspension de toutes les activités non essentielles du secteur public pour économiser de l’énergie et concentrer les ressources sur les infrastructures critiques, telles que les hôpitaux. Cette mesure, bien qu’importante, n’a pas suffi à éviter la panne généralisée qui a suivi l’arrêt de la centrale Antonio Guiteras.
La population cubaine, déjà confrontée à des pénuries alimentaires et à une inflation galopante, subit les conséquences de cette crise énergétique de plein fouet. Les longues coupures d’électricité ont non seulement perturbé la vie quotidienne, mais elles ont aussi aggravé les tensions sociales. Dans certaines provinces, les habitants sont restés sans électricité pendant plus de vingt heures par jour, rendant difficile l’accès aux services de base, tels que l’eau potable et les soins de santé. De nombreux foyers cubains utilisent encore des appareils électriques pour cuisiner ou s’éclairer, ce qui rend les coupures de courant particulièrement dévastatrices.
En plus de ses centrales locales, Cuba dépend également de sept centrales flottantes louées à des entreprises russes pour compléter sa production d’électricité. Ces centrales, bien que temporaires, jouent un rôle crucial dans l’approvisionnement énergétique du pays. Toutefois, leur fonctionnement est également tributaire de l’accès au carburant, une ressource qui est devenue de plus en plus difficile à obtenir en raison de l’embargo américain, en vigueur depuis 1962. Le renforcement de cet embargo, ces dernières années, a limité la capacité de Cuba à se procurer les pièces de rechange et le carburant nécessaires pour maintenir ses centrales en état de marche.
Face à ces difficultés croissantes, le gouvernement cubain a décrété jeudi une « urgence énergétique », reconnaissant les défis que représente l’approvisionnement en électricité. Le Premier ministre Manuel Marrero a annoncé la suspension de toutes les activités non essentielles du secteur public pour économiser de l’énergie et concentrer les ressources sur les infrastructures critiques, telles que les hôpitaux. Cette mesure, bien qu’importante, n’a pas suffi à éviter la panne généralisée qui a suivi l’arrêt de la centrale Antonio Guiteras.
La population cubaine, déjà confrontée à des pénuries alimentaires et à une inflation galopante, subit les conséquences de cette crise énergétique de plein fouet. Les longues coupures d’électricité ont non seulement perturbé la vie quotidienne, mais elles ont aussi aggravé les tensions sociales. Dans certaines provinces, les habitants sont restés sans électricité pendant plus de vingt heures par jour, rendant difficile l’accès aux services de base, tels que l’eau potable et les soins de santé. De nombreux foyers cubains utilisent encore des appareils électriques pour cuisiner ou s’éclairer, ce qui rend les coupures de courant particulièrement dévastatrices.
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