Le produit intérieur brut a augmenté de 0,3% au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents, comme au deuxième trimestre, alors que les économistes tablaient en moyenne sur une croissance de 0,6%.
Des éléments techniques et une bonne nouvelle sur le front de l'emploi, où les destructions de postes ont pratiquement cessé au troisième trimestre, laissent toutefois espérer une performance meilleure sur le trimestre en cours.
L'Allemagne a annoncé au même moment une croissance de 0,7%, après +0,4% (+0,3% en estimation précédente) au deuxième trimestre. C'est là aussi en-deçà des attentes, puisque le consensus était de 0,8%, tout comme en Italie où la croissance a été de 0,6% au lieu de 0,7% attendu.
La croissance de l'ensemble de la zone euro a du coup manqué le consensus de peu, à +0,4% au lieu de +0,5% attendu, mais cela marque néanmoins sa sortie de récession après cinq trimestres consécutifs de croissance.
L'Allemagne et la France étaient sorties de récession dès le deuxième trimestre avec une croissance alors annoncée de 0,3% pour les deux pays, et finalement révisée en hausse outre-Rhin.
"Il y a des déceptions avec le chiffre en France et la différence avec Allemagne, qu'on n'attendait pas si forte, est également décevante", commente Pierre-Olivier Beffy, économiste chez Exane BNP Paribas.
"Mais même si on est déçu par l'ampleur de la croissance au troisième trimestre, c'est néanmoins une consolidation de la reprise et la bonne nouvelle sur l'emploi laisse espérer un renforcement de la consommation en fin d'année."
"Le scénario catastrophe tant annoncé il y a encore quelques mois n'a pas eu lieu", renchérit Marc Touati, chez Global Equities, pour qui la baisse annuelle du PIB sur 2009 ne devrait pas dépasser les 2,2%.
La ministre de l'Economie Christine Lagarde s'est réjouie du redémarrage de l'économie et a promis de finir l'année "sur les chapeaux de roues".
"On réédite le même exploit qu'au deuxième trimestre et cela me confirme dans l'idée que notre économie a vraiment pris le tournant de la reprise", a-t-elle dit sur Europe 1.
"J'espère qu'on finira l'année sur les chapeaux de roues. Les indices de confiance, les éléments qu'on a aujourd'hui nous permettent de l'espérer", a-t-elle ajouté en notant que la Banque de France, qui prévoit +0,5% de croissance sur les trois derniers mois, est "souvent dans les clous".
Au troisième trimestre, la croissance a été tirée par les exportations, en hausse de 2,3% quand les importations n'ont augmenté que de 0,4%. Le commerce extérieur a apporté une contribution positive de 0,4 point à la hausse du PIB, compensant la stagnation de la demande intérieure et des variations de stocks encore négatives (-0,1 point dans les deux cas).
La consommation des ménages a été étale tandis que l'investissement des entreprises (-0,7%) comme celui des ménages (-2,9%) a reflué, et même l'investissement public (-0,9%).
La production manufacturière telle que calculée dans les comptes nationaux n'a progressé que de 2,3%, alors qu'au sens de la production industrielle elle avait augmenté de 3,3%, nourrissant l'espoir d'une croissance plus forte que prévu.
La production du secteur de la construction, en baisse de 2,1% après -0,7 au deuxième trimestre, a également pesé sur le PIB.
L'Insee a révisé à la baisse les chiffres du quatrième trimestre 2008 (-1,5% au lieu de -1,4%) et du premier trimestre 2009 (-1,4% au lieu de -1,3%), si bien que l'acquis de décroissance à la fin du troisième trimestre s'établit à -2,4%, correspondant à ce que serait la croissance sur l'ensemble de l'année en cas de stabilité au quatrième trimestre.
L'institut de la statistique a publié au même moment les chiffres de l'emploi salarié marchand qui montrent une stabilisation du marché du travail au troisième trimestre.
Les destructions d'emplois n'ont été qu'au nombre de 5.500 sur ces trois mois après 85.400 postes perdus au deuxième trimestre et 185.900 en janvier-mars.
Source: Reuters via Yahoo News
Des éléments techniques et une bonne nouvelle sur le front de l'emploi, où les destructions de postes ont pratiquement cessé au troisième trimestre, laissent toutefois espérer une performance meilleure sur le trimestre en cours.
L'Allemagne a annoncé au même moment une croissance de 0,7%, après +0,4% (+0,3% en estimation précédente) au deuxième trimestre. C'est là aussi en-deçà des attentes, puisque le consensus était de 0,8%, tout comme en Italie où la croissance a été de 0,6% au lieu de 0,7% attendu.
La croissance de l'ensemble de la zone euro a du coup manqué le consensus de peu, à +0,4% au lieu de +0,5% attendu, mais cela marque néanmoins sa sortie de récession après cinq trimestres consécutifs de croissance.
L'Allemagne et la France étaient sorties de récession dès le deuxième trimestre avec une croissance alors annoncée de 0,3% pour les deux pays, et finalement révisée en hausse outre-Rhin.
"Il y a des déceptions avec le chiffre en France et la différence avec Allemagne, qu'on n'attendait pas si forte, est également décevante", commente Pierre-Olivier Beffy, économiste chez Exane BNP Paribas.
"Mais même si on est déçu par l'ampleur de la croissance au troisième trimestre, c'est néanmoins une consolidation de la reprise et la bonne nouvelle sur l'emploi laisse espérer un renforcement de la consommation en fin d'année."
"Le scénario catastrophe tant annoncé il y a encore quelques mois n'a pas eu lieu", renchérit Marc Touati, chez Global Equities, pour qui la baisse annuelle du PIB sur 2009 ne devrait pas dépasser les 2,2%.
La ministre de l'Economie Christine Lagarde s'est réjouie du redémarrage de l'économie et a promis de finir l'année "sur les chapeaux de roues".
"On réédite le même exploit qu'au deuxième trimestre et cela me confirme dans l'idée que notre économie a vraiment pris le tournant de la reprise", a-t-elle dit sur Europe 1.
"J'espère qu'on finira l'année sur les chapeaux de roues. Les indices de confiance, les éléments qu'on a aujourd'hui nous permettent de l'espérer", a-t-elle ajouté en notant que la Banque de France, qui prévoit +0,5% de croissance sur les trois derniers mois, est "souvent dans les clous".
Au troisième trimestre, la croissance a été tirée par les exportations, en hausse de 2,3% quand les importations n'ont augmenté que de 0,4%. Le commerce extérieur a apporté une contribution positive de 0,4 point à la hausse du PIB, compensant la stagnation de la demande intérieure et des variations de stocks encore négatives (-0,1 point dans les deux cas).
La consommation des ménages a été étale tandis que l'investissement des entreprises (-0,7%) comme celui des ménages (-2,9%) a reflué, et même l'investissement public (-0,9%).
La production manufacturière telle que calculée dans les comptes nationaux n'a progressé que de 2,3%, alors qu'au sens de la production industrielle elle avait augmenté de 3,3%, nourrissant l'espoir d'une croissance plus forte que prévu.
La production du secteur de la construction, en baisse de 2,1% après -0,7 au deuxième trimestre, a également pesé sur le PIB.
L'Insee a révisé à la baisse les chiffres du quatrième trimestre 2008 (-1,5% au lieu de -1,4%) et du premier trimestre 2009 (-1,4% au lieu de -1,3%), si bien que l'acquis de décroissance à la fin du troisième trimestre s'établit à -2,4%, correspondant à ce que serait la croissance sur l'ensemble de l'année en cas de stabilité au quatrième trimestre.
L'institut de la statistique a publié au même moment les chiffres de l'emploi salarié marchand qui montrent une stabilisation du marché du travail au troisième trimestre.
Les destructions d'emplois n'ont été qu'au nombre de 5.500 sur ces trois mois après 85.400 postes perdus au deuxième trimestre et 185.900 en janvier-mars.
Source: Reuters via Yahoo News