Paris justifie son intervention au Sahel pour tenter de libérer Germaneau
Le chef de l'Etat a confirmé, au cours d'une intervention télévisée lundi 26 juillet, la mort au Sahel de Michel Germaneau, revendiquée dimanche 25 juillet par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Le président de la République a dénoncé un 'acte barbare, odieux', le qualifiant d''assassinat programmé', à l'issue d'un 'conseil restreint de défense et de sécurité', en présence du premier ministre, des ministres des affaires étrangères et de l'intérieur, ainsi que des responsables de la défense et des services du renseignement. 'Cette mort dans des conditions tragiques illustre que nous avons affaire à des gens qui n'ont aucun respect de la vie humaine. (...) Depuis l'enlèvement de Michel Germaneau, tous les moyens étaient mobilisés pour tenter de le libérer', a assuré le président. Paris avait le 'devoir' de mener le raid au Mali pour tenter de sauver Michel Germaneau, a expliqué M. Sarkozy, évoquant une 'action préventive'. 'Le camp de base qui a été détruit était susceptible d'être le lieu de détention de Michel Germaneau. Malheureusement Michel Germaneau ne s'y trouvait pas. Aujourd'hui il est mort.' Le président, qui assure que 'le crime commis contre Michel Germaneau ne restera pas impuni', a demandé aux ressortissants français de renoncer à se rendre au Sahel.(lemonde)
Soupçons de fraude et ambiance de far-west chez les jeunes UMP
Elections truquées ? Au terme de plusieurs mois d'une campagne violente et quelques jours après le vote des jeunes militants UMP les 'jeunes pop' , les adversaires du président sortant sont nombreux à dénoncer des irrégularités massives. Le président des 'jeunes pop' est élu pour deux ans au suffrage indirect : dans chaque département, les militants UMP de moins de 30 ans élisent des conseillers nationaux jeunes populaires (CNJP), à hauteur d'un pour dix militants. Ce sont ces CNJP qui participent ensuite à l'élection du chef de file du mouvement, lors des universités d'été du mouvement, fin août. Cette année, les élections des CNJP, qui se tenaient du mardi 13 au dimanche 18 juillet, se sont déroulées dans une ambiance de tension rarement vue. Benjamin Lancar, le président sortant des jeunes populaires, très contesté, est accusé par ses opposants d'avoir organisé des fraudes pour favoriser sa réélection. Dans le détail, on parle de procurations non signées, de vote de militants sans carte d'identité, voire de candidats opposés à Lancar empêchés de se présenter. Rue89 et le NouvelObs.com ont recueilli des dizaines de témoignages décrivant ces fraudes.(lemonde)
Affaire Bettencourt: pourquoi la curiosité des médias m'énerve
La course à l'information continue dans l'affaire Liliane Bettencourt. Mais qu'a dit la milliardaire aux enquêteurs? Dans quel organe de presse pourrons-nous lire les fuites demain matin, voire dès ce soir? Permettez-moi de m'interroger sur les contenus journalistiques, les pseudo révélations, les magouilles supposées des uns et celles des autres. En restant littéralement scotchés à leur petit écran, les Français courent après les problèmes. Ils n'en ont sans doute pas assez. Alors que la course à l'information devient de plus en plus difficile à tenir, ne serait-il pas judicieux de laisser faire la justice, sereinement, plutôt que de livrer des éléments d'enquête, donner des conférences de presse qui ne veulent rien dire, briser le secret de l'instruction. Si tant est que l'actualité soit faite par les journalistes, le sujet intéresse-t-il réellement les Français ? Je n'en suis pas persuadé. Alors que chacun, derrière son téléviseur, se dit "je m'en fous", les chaînes, radios et journaux continuent à faire mousser l'affaire pour meubler la pauvreté journalistique des contenus médiatiques en période de vacances.(lepost)
Critiquée par Douillet, Rama Yade dégaine une "ceinture noire du ridicule"
La secrétaire d'État aux Sports, Rama Yade, s'est dite lundi sur Europe 1 "totalement" indifférente aux critiques qui l'ont récemment visée, en évoquant, dans une allusion claire au député UMP David Douillet, "une ceinture noire du ridicule". Alors qu'elle était interrogée sur "ceux qui cherchent" à la "pousser dehors du ministère des Sports, comme David Douillet", Rama Yade a répondu que cela l'"(indifférait) totalement". "Chercher à me mettre dehors, qu'est-ce que ça veut dire ? Il mériterait la ceinture noire du ridicule", a-t-elle poursuivi. Le député UMP et champion olympique de judo, David Douillet, avait jugé fin juin que la ministre des Sports, Roselyne Bachelot, et sa secrétaire d'État, Rama Yade, avaient eu "des réactions trop passionnelles" et avaient "parfois manqué de recul" lors de la débâcle de l'équipe de France à la Coupe du monde de football en Afrique du Sud. Pressenti pour remplacer Rama Yade lors du prochain remaniement gouvernemental, le député des Yvelines a également déclaré jeudi dans le quotidien régional Var matin qu'il accepterait de devenir ministre des Sports si "Nicolas Sarkozy (le lui) proposait".(lepoint)
La France a-t-elle tout fait pour sauver Michel Germaneau?
Après l'annonce par Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmib) de l'exécution de l'otage français, Michel Germaneau dimanche, certains s'interrogent sur la gestion par la France de cette prise d'otage. A-t-on réellement tout fait pour libérer Michel Germaneau? L'opération militaire française a-t-elle empiré les choses? Eléments de réponses. 1. "La médiatisation protège les otages"A la différence de Florence Aubenas ou d'Ingrid Betancourt, Michel Germaneau n'était pas connu et son cas n'a pas été très médiatisé. Le Comité de soutien aux journalistes de France 3 otages en Afghanistan, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, estime que la situation de Michel Germaneau était "restée longtemps inconnue du public". Pour le comité, ça montre "que la médiatisation protège les otages en rendant leur vie plus précieuse aux yeux des ravisseurs". 2. L'usage de la violence contesté. "Tous les moyens ont été déployés pour tenter de le libérer", affirmait ce lundi Nicolas Sarkozy pour justifier l'opération militaire tentée la semaine dernière et qui s'est soldée par un échec. Fallait-il avoir recours à la violence? Ce raid fait polémique. Pour Serge Daniel, journaliste et écrivain spécialiste de l'islamisme, "le raid français était une erreur". "Depuis 2002 que je travaille sur ces bandes-là, l'une des choses que j'ai retenue, c'est que le premier ultimatum est toujours repoussé, notamment pour faire monter les enchères", déclare-t-il à Europe1.fr.(lepost)
Source: Yahoo Actualités
Le chef de l'Etat a confirmé, au cours d'une intervention télévisée lundi 26 juillet, la mort au Sahel de Michel Germaneau, revendiquée dimanche 25 juillet par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Le président de la République a dénoncé un 'acte barbare, odieux', le qualifiant d''assassinat programmé', à l'issue d'un 'conseil restreint de défense et de sécurité', en présence du premier ministre, des ministres des affaires étrangères et de l'intérieur, ainsi que des responsables de la défense et des services du renseignement. 'Cette mort dans des conditions tragiques illustre que nous avons affaire à des gens qui n'ont aucun respect de la vie humaine. (...) Depuis l'enlèvement de Michel Germaneau, tous les moyens étaient mobilisés pour tenter de le libérer', a assuré le président. Paris avait le 'devoir' de mener le raid au Mali pour tenter de sauver Michel Germaneau, a expliqué M. Sarkozy, évoquant une 'action préventive'. 'Le camp de base qui a été détruit était susceptible d'être le lieu de détention de Michel Germaneau. Malheureusement Michel Germaneau ne s'y trouvait pas. Aujourd'hui il est mort.' Le président, qui assure que 'le crime commis contre Michel Germaneau ne restera pas impuni', a demandé aux ressortissants français de renoncer à se rendre au Sahel.(lemonde)
Soupçons de fraude et ambiance de far-west chez les jeunes UMP
Elections truquées ? Au terme de plusieurs mois d'une campagne violente et quelques jours après le vote des jeunes militants UMP les 'jeunes pop' , les adversaires du président sortant sont nombreux à dénoncer des irrégularités massives. Le président des 'jeunes pop' est élu pour deux ans au suffrage indirect : dans chaque département, les militants UMP de moins de 30 ans élisent des conseillers nationaux jeunes populaires (CNJP), à hauteur d'un pour dix militants. Ce sont ces CNJP qui participent ensuite à l'élection du chef de file du mouvement, lors des universités d'été du mouvement, fin août. Cette année, les élections des CNJP, qui se tenaient du mardi 13 au dimanche 18 juillet, se sont déroulées dans une ambiance de tension rarement vue. Benjamin Lancar, le président sortant des jeunes populaires, très contesté, est accusé par ses opposants d'avoir organisé des fraudes pour favoriser sa réélection. Dans le détail, on parle de procurations non signées, de vote de militants sans carte d'identité, voire de candidats opposés à Lancar empêchés de se présenter. Rue89 et le NouvelObs.com ont recueilli des dizaines de témoignages décrivant ces fraudes.(lemonde)
Affaire Bettencourt: pourquoi la curiosité des médias m'énerve
La course à l'information continue dans l'affaire Liliane Bettencourt. Mais qu'a dit la milliardaire aux enquêteurs? Dans quel organe de presse pourrons-nous lire les fuites demain matin, voire dès ce soir? Permettez-moi de m'interroger sur les contenus journalistiques, les pseudo révélations, les magouilles supposées des uns et celles des autres. En restant littéralement scotchés à leur petit écran, les Français courent après les problèmes. Ils n'en ont sans doute pas assez. Alors que la course à l'information devient de plus en plus difficile à tenir, ne serait-il pas judicieux de laisser faire la justice, sereinement, plutôt que de livrer des éléments d'enquête, donner des conférences de presse qui ne veulent rien dire, briser le secret de l'instruction. Si tant est que l'actualité soit faite par les journalistes, le sujet intéresse-t-il réellement les Français ? Je n'en suis pas persuadé. Alors que chacun, derrière son téléviseur, se dit "je m'en fous", les chaînes, radios et journaux continuent à faire mousser l'affaire pour meubler la pauvreté journalistique des contenus médiatiques en période de vacances.(lepost)
Critiquée par Douillet, Rama Yade dégaine une "ceinture noire du ridicule"
La secrétaire d'État aux Sports, Rama Yade, s'est dite lundi sur Europe 1 "totalement" indifférente aux critiques qui l'ont récemment visée, en évoquant, dans une allusion claire au député UMP David Douillet, "une ceinture noire du ridicule". Alors qu'elle était interrogée sur "ceux qui cherchent" à la "pousser dehors du ministère des Sports, comme David Douillet", Rama Yade a répondu que cela l'"(indifférait) totalement". "Chercher à me mettre dehors, qu'est-ce que ça veut dire ? Il mériterait la ceinture noire du ridicule", a-t-elle poursuivi. Le député UMP et champion olympique de judo, David Douillet, avait jugé fin juin que la ministre des Sports, Roselyne Bachelot, et sa secrétaire d'État, Rama Yade, avaient eu "des réactions trop passionnelles" et avaient "parfois manqué de recul" lors de la débâcle de l'équipe de France à la Coupe du monde de football en Afrique du Sud. Pressenti pour remplacer Rama Yade lors du prochain remaniement gouvernemental, le député des Yvelines a également déclaré jeudi dans le quotidien régional Var matin qu'il accepterait de devenir ministre des Sports si "Nicolas Sarkozy (le lui) proposait".(lepoint)
La France a-t-elle tout fait pour sauver Michel Germaneau?
Après l'annonce par Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmib) de l'exécution de l'otage français, Michel Germaneau dimanche, certains s'interrogent sur la gestion par la France de cette prise d'otage. A-t-on réellement tout fait pour libérer Michel Germaneau? L'opération militaire française a-t-elle empiré les choses? Eléments de réponses. 1. "La médiatisation protège les otages"A la différence de Florence Aubenas ou d'Ingrid Betancourt, Michel Germaneau n'était pas connu et son cas n'a pas été très médiatisé. Le Comité de soutien aux journalistes de France 3 otages en Afghanistan, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, estime que la situation de Michel Germaneau était "restée longtemps inconnue du public". Pour le comité, ça montre "que la médiatisation protège les otages en rendant leur vie plus précieuse aux yeux des ravisseurs". 2. L'usage de la violence contesté. "Tous les moyens ont été déployés pour tenter de le libérer", affirmait ce lundi Nicolas Sarkozy pour justifier l'opération militaire tentée la semaine dernière et qui s'est soldée par un échec. Fallait-il avoir recours à la violence? Ce raid fait polémique. Pour Serge Daniel, journaliste et écrivain spécialiste de l'islamisme, "le raid français était une erreur". "Depuis 2002 que je travaille sur ces bandes-là, l'une des choses que j'ai retenue, c'est que le premier ultimatum est toujours repoussé, notamment pour faire monter les enchères", déclare-t-il à Europe1.fr.(lepost)
Source: Yahoo Actualités
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