Notre revue de presse économie du 3 Août 2011
Crise de la zone euro: L'Italie et l'Espagne dans le collimateur des marchés
Les marchés ont à nouveau plongé la zone euro dans la tourmente moins de quinze jours après un sommet censé empêcher la contagion de la crise de la dette, avec des attaques contre l'Italie et l'Espagne qui ont vu les taux auxquels elles empruntent s'envoler. A Madrid, le Premier ministre, José Luis Zapatero, a convoqué une réunion dans l'après-midi avec la ministre de l'Economie, Elena Salgado, «pour analyser les derniers mouvements des marchés financiers». L'Espagne doit passer jeudi un test face aux marchés avec une émission obligataire de 2,5 à 3,5 milliards d'euros. (www.20minutes.fr) Rien ne semble pouvoir empêcher une contagion de la crise de la dette à un nouveau pays de la zone euro.
Les banques françaises souffrent de la crise de la dette en zone euro
Les banques ont donc multiplié ces deniers jours les annonces pessimistes. La Société générale a annoncé ce mercredi qu'elle n'atteindrait sûrement pas ses objectifs en 2012 en raison notamment de la crise en Grèce. Le Crédit agricole a expliqué la semaine dernière que la situation du pays allait lui coûter quelque 850 millions d'euros. La banque détient peu de dette grecque mais possède une filiale, Emporiki, et une masse importante de prêts au secteur privé. Quant à BNP Paribas, sa facture pour la Grèce devrait atteindre les 560 millions d'euros. Elle a passé une provision de 534 millions d'euros sur la dette souveraine grecque à laquelle s'ajoute une charge de 26 millions dans ses activités d'assurance. (www.20minutes.fr) La contagion s'étend de plus en plus.
Dette américaine : une bataille, pas la guerre
L’accord est «satanique», s’indignent nombre d’élus au Congrès. Mais il n’en a pas moins été adopté, à de larges majorités par les deux chambres. Par 74 voix contre 26, le Sénat a approuvé hier le compromis relevant le plafond de la dette américaine, en échange de coupes budgétaires équivalentes. La Chambre des représentants avait voté le projet la veille, permettant au Trésor de continuer à emprunter. «C’est un premier pas important pour assurer que notre nation vive bien selon ses moyens», a commenté Barack Obama, promettant de continuer à se battre pour que les futurs efforts budgétaires incluent aussi des rentrées fiscales. «On ne peut pas équilibrer le budget sur le dos des gens qui ont souffert le plus de la récession», a-t-il promis, thématique qui pourrait bien être un leitmotiv de sa prochaine campagne électorale. (www.liberation.fr)
Source: Yahoo News
Les marchés ont à nouveau plongé la zone euro dans la tourmente moins de quinze jours après un sommet censé empêcher la contagion de la crise de la dette, avec des attaques contre l'Italie et l'Espagne qui ont vu les taux auxquels elles empruntent s'envoler. A Madrid, le Premier ministre, José Luis Zapatero, a convoqué une réunion dans l'après-midi avec la ministre de l'Economie, Elena Salgado, «pour analyser les derniers mouvements des marchés financiers». L'Espagne doit passer jeudi un test face aux marchés avec une émission obligataire de 2,5 à 3,5 milliards d'euros. (www.20minutes.fr) Rien ne semble pouvoir empêcher une contagion de la crise de la dette à un nouveau pays de la zone euro.
Les banques françaises souffrent de la crise de la dette en zone euro
Les banques ont donc multiplié ces deniers jours les annonces pessimistes. La Société générale a annoncé ce mercredi qu'elle n'atteindrait sûrement pas ses objectifs en 2012 en raison notamment de la crise en Grèce. Le Crédit agricole a expliqué la semaine dernière que la situation du pays allait lui coûter quelque 850 millions d'euros. La banque détient peu de dette grecque mais possède une filiale, Emporiki, et une masse importante de prêts au secteur privé. Quant à BNP Paribas, sa facture pour la Grèce devrait atteindre les 560 millions d'euros. Elle a passé une provision de 534 millions d'euros sur la dette souveraine grecque à laquelle s'ajoute une charge de 26 millions dans ses activités d'assurance. (www.20minutes.fr) La contagion s'étend de plus en plus.
Dette américaine : une bataille, pas la guerre
L’accord est «satanique», s’indignent nombre d’élus au Congrès. Mais il n’en a pas moins été adopté, à de larges majorités par les deux chambres. Par 74 voix contre 26, le Sénat a approuvé hier le compromis relevant le plafond de la dette américaine, en échange de coupes budgétaires équivalentes. La Chambre des représentants avait voté le projet la veille, permettant au Trésor de continuer à emprunter. «C’est un premier pas important pour assurer que notre nation vive bien selon ses moyens», a commenté Barack Obama, promettant de continuer à se battre pour que les futurs efforts budgétaires incluent aussi des rentrées fiscales. «On ne peut pas équilibrer le budget sur le dos des gens qui ont souffert le plus de la récession», a-t-il promis, thématique qui pourrait bien être un leitmotiv de sa prochaine campagne électorale. (www.liberation.fr)
Source: Yahoo News