Cette lettre est un courrier d'alerte ultime, au niveau national, mais qui reflète la position des 123 caisses locales. Il y a un mouvement lié à une surcharge de travail dans un nombre significatif de CAF depuis quelque temps déjà. Le conseil d'administration a interpellé très solennellement le ministre car c'est désormais la quasi-totalité des CAF qui est touchée par cette surcharge.
Pourquoi les CAF sont-elles débordées?
Il y a une augmentation du nombre de demandes pour deux raisons. La première c'est la crise. La demande sociale a explosé cette année, avec de plus en plus de personnes concernées par les fermetures d'entreprises, ou par la réduction du temps de travail lié aux difficultés économiques. La seconde, c'est la mise en place du RSA. Nous avons eu le renfort de quelque 1.200 personnes, mais elles doivent être formées. Embauchées en janvier 2009, elles ne seront «opérationnelles» qu'à l'été 2010.
Comment cela se traduit-il concrètement?
La situation est désormais insupportable pour les personnels: nous avons enregistré 40% d'appels en plus sur nos plates-formes téléphoniques, et 20% de visites supplémentaires aux guichets. Normalement, nos stocks (le temps de traitement des dossiers, ndr) sont de 3 jours, aujourd'hui ils sont d'environ 9 jours dans toutes les CAF, et montent jusqu'à 20 jours dans certaines. De plus, le temps d'attente au guichet, qui ne doit pas excéder 20 minutes, est à ce jour en moyenne, à Bobigny, de 4 heures!
Quelle serait la solution, selon vous?
De nombreux directeurs ferment les caisses une journée par semaine, parfois une ou deux semaines de suite, pour résorber le retard accumulé. Cependant, ce n'est pas une solution à long terme, et cela donne une très mauvaise image du service public.
Source: 20minutes.fr via Yahoo
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