Les syndicats estiment avoir obtenu des premiers résultats après cinq journées de mobilisation interprofessionnelle, mais réclament toujours un changement de politique économique et sociale.
Les partenaires sociaux seront reçus par le président à partir de 15h30 mercredi.
Lors de son discours du 22 juin devant le congrès de Versailles, M. Sarkozy a esquissé de nouvelles priorités, en particulier la lutte contre le déficit, et l'investissement notamment dans l'Education. Il a promis de ne pas décider seul et d'associer parlementaires et partenaires sociaux à des discussions qui devraient durer "trois mois", et porter notamment sur les mesures à financer avec l'emprunt que le gouvernement compte lancer.
Dans l'entourage du chef de l'Etat, on prévenait avant cette rencontre que "les mesures contre la crise ne relèvent pas de l'emprunt", mais que "ce sont des mesures conjoncturelles qui impliquent des financements conjoncturels".
Cette rencontre aura également lieu dans un contexte marqué par la polémique sur le report de l'âge légal de départ à la retraite, relancée par le gouvernement, et auquel tous les syndicats s'opposent.
Symbole fort, ils se rendront à l'Elysée le jour où la hausse du SMIC de 1,3% sans "coup de pouce" pour la troisième année consécutive, entre en vigueur, alors que les syndicats réclament une revalorisation du salaire minimum, des minima sociaux et des pensions, dans leur plateforme commune actualisée le 26 mai après leur quatrième journée de mobilisation.
Les syndicats demandent aussi le conditionnement de toute aide publique ou allégement de cotisations aux entreprises à des contreparties en matière d'emploi, de qualification et de rémunération. Ils veulent également un plan en faveur de l'emploi et de la qualification des jeunes, que l'indemnisation des demandeurs d'emploi en fin de droit soit prolongée et des moyens supplémentaires pour le Pôle Emploi.
Ils réclament aussi la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires et du bouclier fiscal, ainsi que la mise à contribution des "stock-options au titre de la solidarité". Dans la Fonction publique, les organisations syndicales exigent essentiellement l'arrêt des suppressions de postes.
"On n'a rien contre le principe d'un emprunt, mais ça devra être pour financer des mesures structurelles avec un volet économique et un volet social, portant sur les moyens stratégiques de l'Etat, et, côté social, les retraites, la dépendance, et la formation", a précisé à l'Associated Press le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly.
"Nous réaffirmerons" au président "notre détermination à obtenir les moyens d'accompagner les plus vulnérables face à la crise, en particulier les 650.000 jeunes qui vont arriver en septembre sur le marché du travail", explique de son côté le secrétaire général de la CFDT François Chérèque, dans un éditorial du journal de son syndicat.
"Nous seront très offensifs et très fermes avec le président qui, derrière des discours anticapitalistes, n'a rien modifié de son orientation très libérale", a expliqué de son côté à la secrétaire confédérale de la CGT Maryse Dumas.
Selon elle, "Nicolas Sarkozy ne fait rien pour valoriser les revenus du travail et limiter le pouvoir des actionnaires". Quant aux retraites, "puisqu'il a mis la réforme sur la table, nous redirons notre opposition ferme à un report de l'âge légal, nuisible pour l'embauche des jeunes et nuisible pour les retraites versées".
Source: Associated Presse via Yahoo News
Les partenaires sociaux seront reçus par le président à partir de 15h30 mercredi.
Lors de son discours du 22 juin devant le congrès de Versailles, M. Sarkozy a esquissé de nouvelles priorités, en particulier la lutte contre le déficit, et l'investissement notamment dans l'Education. Il a promis de ne pas décider seul et d'associer parlementaires et partenaires sociaux à des discussions qui devraient durer "trois mois", et porter notamment sur les mesures à financer avec l'emprunt que le gouvernement compte lancer.
Dans l'entourage du chef de l'Etat, on prévenait avant cette rencontre que "les mesures contre la crise ne relèvent pas de l'emprunt", mais que "ce sont des mesures conjoncturelles qui impliquent des financements conjoncturels".
Cette rencontre aura également lieu dans un contexte marqué par la polémique sur le report de l'âge légal de départ à la retraite, relancée par le gouvernement, et auquel tous les syndicats s'opposent.
Symbole fort, ils se rendront à l'Elysée le jour où la hausse du SMIC de 1,3% sans "coup de pouce" pour la troisième année consécutive, entre en vigueur, alors que les syndicats réclament une revalorisation du salaire minimum, des minima sociaux et des pensions, dans leur plateforme commune actualisée le 26 mai après leur quatrième journée de mobilisation.
Les syndicats demandent aussi le conditionnement de toute aide publique ou allégement de cotisations aux entreprises à des contreparties en matière d'emploi, de qualification et de rémunération. Ils veulent également un plan en faveur de l'emploi et de la qualification des jeunes, que l'indemnisation des demandeurs d'emploi en fin de droit soit prolongée et des moyens supplémentaires pour le Pôle Emploi.
Ils réclament aussi la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires et du bouclier fiscal, ainsi que la mise à contribution des "stock-options au titre de la solidarité". Dans la Fonction publique, les organisations syndicales exigent essentiellement l'arrêt des suppressions de postes.
"On n'a rien contre le principe d'un emprunt, mais ça devra être pour financer des mesures structurelles avec un volet économique et un volet social, portant sur les moyens stratégiques de l'Etat, et, côté social, les retraites, la dépendance, et la formation", a précisé à l'Associated Press le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly.
"Nous réaffirmerons" au président "notre détermination à obtenir les moyens d'accompagner les plus vulnérables face à la crise, en particulier les 650.000 jeunes qui vont arriver en septembre sur le marché du travail", explique de son côté le secrétaire général de la CFDT François Chérèque, dans un éditorial du journal de son syndicat.
"Nous seront très offensifs et très fermes avec le président qui, derrière des discours anticapitalistes, n'a rien modifié de son orientation très libérale", a expliqué de son côté à la secrétaire confédérale de la CGT Maryse Dumas.
Selon elle, "Nicolas Sarkozy ne fait rien pour valoriser les revenus du travail et limiter le pouvoir des actionnaires". Quant aux retraites, "puisqu'il a mis la réforme sur la table, nous redirons notre opposition ferme à un report de l'âge légal, nuisible pour l'embauche des jeunes et nuisible pour les retraites versées".
Source: Associated Presse via Yahoo News
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