L'avion s'est abîmé dans le lac Victoria, qui borde l'aéroport international d'Entebbe, situé à environ 40 km de la capitale ougandaise Kampala.
"Un Illiouchine-76 de la compagnie Aerolift et affrété par Dynacore (une compagnie américaine) s'est abîmé à 5,5 milles nautiques (environ 10 km) au sud de l'aéroport d'Entebbe, à 05H14 (BIEN 02H14 GMT). Il transportait 10 personnes à bord et du matériel de purification d'eau", a déclaré à l'AFP le porte-parole de l'aviation civile ougandaise Ignia Igunduura.
"Nous craignons que toutes les personnes à bord soient mortes", a-t-il ajouté, précisant qu'il y avait "trois à quatre membres d'équipage".
L'Illiouchine-76 est un avion cargo quadrimoteur de conception soviétique.
L'envoyé spécial de l'Union africaine (UA) en Somalie, le Burundais Nicolas Bwakira, actuellement à Bujumbura, a fait part dans un communiqué de la "tristesse et de la consternation" de l'UA face à cet "accident tragique".
"D'après les informations reçues, l'avion aurait pris feu après le décollage et a plongé dans le lac Victoria. A bord de l'avion se trouvaient trois officiers supérieurs du contingent burundais, un caporal du contingent ougandais et des membres de l'équipage", a-t-il ajouté.
"Malheureusement, il est fort à craindre qu'il n'y ait pas de survivants", a-t-il déploré.
"Sur la dizaine de morts, il y a trois officiers burundais: il s'agit du général de brigade Salum Ndikumana, qui était accompagné du colonel Emmanuel Nayubu et d'un capitaine médecin", a confirmé à l'AFP à Bujumbura le porte-parole de l'armée burundaise, Adolphe Manirakiza.
L'avion se rendait à Mogadiscio, la capitale somalienne, où est déployée l'Amisom, qui est exclusivement composée de militaires burundais et ougandais.
Sur place, les journalistes étaient tenus à l'écart de la rive du lac, derrière des barrières donnant accès à une plage où l'on pouvait apercevoir des équipes de secours s'affairer tandis que des personnels de la Croix-Rouge préparaient des brancards.
Un bateau hors-bord a quitté les lieux vers 11H00 locales. Des membres de l'aviation civile ainsi que des militaires ougandais étaient également présents sur place.
Ce crash aérien vient une nouvelle fois endeuiller l'Amisom, devenue la seule force étrangère sur le sol somalien et la cible d'attaques récurrentes des insurgés islamistes opposés au gouvernement somalien.
Onze soldats burundais de l'Amisom ont ainsi été tués et 15 blessés le 22 février dans un attentat suicide contre leur camp à Mogadiscio, l'attaque la plus meurtrière commise contre l'Amisom depuis le déploiement de cette force en mars 2007.
L'Amisom, constituée de 3.400 hommes (Ougandais et Burundais), loin des 8.000 initialement prévus, est mal équipée et sous-financée.
Le retrait total en janvier des soldats éthiopiens, alliés au gouvernement somalien, était la principale demande de l'opposition islamiste somalienne, mais les insurgés extrémistes ont juré de poursuivre leur combat contre l'Amisom.
La Somalie, pays pauvre de la Corne de l'Afrique, est le théâtre d'une guerre civile depuis 1991.
Source: Yahoo News
"Un Illiouchine-76 de la compagnie Aerolift et affrété par Dynacore (une compagnie américaine) s'est abîmé à 5,5 milles nautiques (environ 10 km) au sud de l'aéroport d'Entebbe, à 05H14 (BIEN 02H14 GMT). Il transportait 10 personnes à bord et du matériel de purification d'eau", a déclaré à l'AFP le porte-parole de l'aviation civile ougandaise Ignia Igunduura.
"Nous craignons que toutes les personnes à bord soient mortes", a-t-il ajouté, précisant qu'il y avait "trois à quatre membres d'équipage".
L'Illiouchine-76 est un avion cargo quadrimoteur de conception soviétique.
L'envoyé spécial de l'Union africaine (UA) en Somalie, le Burundais Nicolas Bwakira, actuellement à Bujumbura, a fait part dans un communiqué de la "tristesse et de la consternation" de l'UA face à cet "accident tragique".
"D'après les informations reçues, l'avion aurait pris feu après le décollage et a plongé dans le lac Victoria. A bord de l'avion se trouvaient trois officiers supérieurs du contingent burundais, un caporal du contingent ougandais et des membres de l'équipage", a-t-il ajouté.
"Malheureusement, il est fort à craindre qu'il n'y ait pas de survivants", a-t-il déploré.
"Sur la dizaine de morts, il y a trois officiers burundais: il s'agit du général de brigade Salum Ndikumana, qui était accompagné du colonel Emmanuel Nayubu et d'un capitaine médecin", a confirmé à l'AFP à Bujumbura le porte-parole de l'armée burundaise, Adolphe Manirakiza.
L'avion se rendait à Mogadiscio, la capitale somalienne, où est déployée l'Amisom, qui est exclusivement composée de militaires burundais et ougandais.
Sur place, les journalistes étaient tenus à l'écart de la rive du lac, derrière des barrières donnant accès à une plage où l'on pouvait apercevoir des équipes de secours s'affairer tandis que des personnels de la Croix-Rouge préparaient des brancards.
Un bateau hors-bord a quitté les lieux vers 11H00 locales. Des membres de l'aviation civile ainsi que des militaires ougandais étaient également présents sur place.
Ce crash aérien vient une nouvelle fois endeuiller l'Amisom, devenue la seule force étrangère sur le sol somalien et la cible d'attaques récurrentes des insurgés islamistes opposés au gouvernement somalien.
Onze soldats burundais de l'Amisom ont ainsi été tués et 15 blessés le 22 février dans un attentat suicide contre leur camp à Mogadiscio, l'attaque la plus meurtrière commise contre l'Amisom depuis le déploiement de cette force en mars 2007.
L'Amisom, constituée de 3.400 hommes (Ougandais et Burundais), loin des 8.000 initialement prévus, est mal équipée et sous-financée.
Le retrait total en janvier des soldats éthiopiens, alliés au gouvernement somalien, était la principale demande de l'opposition islamiste somalienne, mais les insurgés extrémistes ont juré de poursuivre leur combat contre l'Amisom.
La Somalie, pays pauvre de la Corne de l'Afrique, est le théâtre d'une guerre civile depuis 1991.
Source: Yahoo News
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