Le ministère polonais des Affaires étrangères a confirmé que le chef de l'Etat et son épouse se trouvaient dans l'avion qui s'est écrasé vers 11h locales (7h GMT).
Le chef d'état-major de l'armée polonaise, le général Franciszek Gagor, le président de la Banque nationale Slawomir Skrzypek, le vice-ministre des Affaires étrangères Andrzej Kremer, le vice-président du Parlement Jerzego Szmajdzinski et plusieurs députés étaient également à bord de l'avion présidentiel. Ils se rendaient en Russie pour une cérémonie à Katyn, où plusieurs milliers d'officiers polonais avaient été exécutés en 1940 par la police secrète soviétique.
L'accident, d'origine indéterminée pour le moment, s'est produit alors qu'un épais brouillard enveloppait la région de Smolensk, à environ 400km à l'ouest de Moscou. "L'avion présidentiel polonais qui était en phase d'atterrissage n'est pas parvenu à atteindre la piste. Selon les premières constatations, il a heurté des cîmes d'arbres et s'est disloqué", a expliqué le gouverneur de la région de Smolensk, Sergueï Anoufriev, à la chaîne de télévision publique russe Rossiya-24. "Personne n'a survécu à la catastrophe".
D'après l'agence ITAR-Tass citant un responsable régionale de la sécurité s'exprimant sous couvert d'anonymat, l'appareil aurait tenté à quatre reprises de se poser à Smolensk. Rossiya-24 a diffusé des images des lieux de l'accident. Des débris du Tupolev 154, dont émergeait la dérive de l'appareil calciné, étaient éparpillés dans les bois.
D'après le ministère russe des Situations d'urgence, le bilan s'établit à 96 morts, dont 88 membres de la délégation officielle polonaise. La liste de la délégation comportait 89 noms, mais un des passagers ne s'est pas manifesté, selon le porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères, Piotr Paszkowski.
L'accident survient alors que les relations entre la Pologne et la Russie, longtemps empoisonnées par le massacre de Katyn, s'amélioraient. La Russie n'a jamais présenté formellement ses excuses pour le meurtre de 22.000 Polonais abattus dans une forêt de Katyn, mais la décision du Premier ministre russe Vladimir Poutine de participer à la cérémonie d'hommage était considéré comme un geste de bonne volonté. M. Poutine a condamné mercredi le "crime injustifiable" commis à Katyn par le "régime totalitaire en Russie".
A Varsovie, le Premier ministre Donald Tusk a réuni son cabinet en séance extraordinaire. Le drapeau polonais a été mis en berne au palais présidentiel, où la population a déposé des fleurs et allumé des bougies.
Agé de 60 ans, Lech Kaczynski, issu du parti nationaliste et conservateur Droit et Justice (PiS), avait été élu à la présidence polonaise en décembre 2005 aux dépens de Donald Tusk. Il avait pour frère jumeau le leader de l'opposition polonaise, l'ancien Premier ministre Jaroslaw Kaczynski, et avait affiché son intention de briguer un second mandat à l'occasion de la présidentielle prévue cet automne. En vertu de la Constitution, c'est le président du Parlement polonais, Bronislaw Komorowski, qui va assurer l'intérim.
"Nous ne pouvons pas comprendre pleinement l'ampleur de cette tragédie et ce qu'elle signifie pour nous à l'avenir. Rien de tel ne s'était jamais produit en Pologne", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. L'ancien président polonais Lech Walesa a évoqué une "grande tragédie, un grand choc pour nous tous".
A Washington, le Département d'Etat déplore également une "horrible tragédie pour la Pologne", tandis que le président français Nicolas Sarkozy a fait part de sa "profondre tristesse" après la catastrophe et la mort d'un "ami" de la France. Gordon Brown et Angela Merkel ont également fait part de leur tristesse.
L'avion qui s'est écrasé était un Tupolev 154, triréacteur de conception soviétique. De nombreux appareils de ce type ont été impliqués dans des accidents au cours des dernières années, principalement en Russie et dans l'ex-URSS. L'appareil présidentiel polonais, vieux d'une vingtaine d'années, avait bénéficié d'une révision complète en décembre dernier en Russie, selon le directeur de l'usine Aviakor Alexeï Gousseï, interrogé par Rossiya-24.
source: AP via Yahoo News
Le chef d'état-major de l'armée polonaise, le général Franciszek Gagor, le président de la Banque nationale Slawomir Skrzypek, le vice-ministre des Affaires étrangères Andrzej Kremer, le vice-président du Parlement Jerzego Szmajdzinski et plusieurs députés étaient également à bord de l'avion présidentiel. Ils se rendaient en Russie pour une cérémonie à Katyn, où plusieurs milliers d'officiers polonais avaient été exécutés en 1940 par la police secrète soviétique.
L'accident, d'origine indéterminée pour le moment, s'est produit alors qu'un épais brouillard enveloppait la région de Smolensk, à environ 400km à l'ouest de Moscou. "L'avion présidentiel polonais qui était en phase d'atterrissage n'est pas parvenu à atteindre la piste. Selon les premières constatations, il a heurté des cîmes d'arbres et s'est disloqué", a expliqué le gouverneur de la région de Smolensk, Sergueï Anoufriev, à la chaîne de télévision publique russe Rossiya-24. "Personne n'a survécu à la catastrophe".
D'après l'agence ITAR-Tass citant un responsable régionale de la sécurité s'exprimant sous couvert d'anonymat, l'appareil aurait tenté à quatre reprises de se poser à Smolensk. Rossiya-24 a diffusé des images des lieux de l'accident. Des débris du Tupolev 154, dont émergeait la dérive de l'appareil calciné, étaient éparpillés dans les bois.
D'après le ministère russe des Situations d'urgence, le bilan s'établit à 96 morts, dont 88 membres de la délégation officielle polonaise. La liste de la délégation comportait 89 noms, mais un des passagers ne s'est pas manifesté, selon le porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères, Piotr Paszkowski.
L'accident survient alors que les relations entre la Pologne et la Russie, longtemps empoisonnées par le massacre de Katyn, s'amélioraient. La Russie n'a jamais présenté formellement ses excuses pour le meurtre de 22.000 Polonais abattus dans une forêt de Katyn, mais la décision du Premier ministre russe Vladimir Poutine de participer à la cérémonie d'hommage était considéré comme un geste de bonne volonté. M. Poutine a condamné mercredi le "crime injustifiable" commis à Katyn par le "régime totalitaire en Russie".
A Varsovie, le Premier ministre Donald Tusk a réuni son cabinet en séance extraordinaire. Le drapeau polonais a été mis en berne au palais présidentiel, où la population a déposé des fleurs et allumé des bougies.
Agé de 60 ans, Lech Kaczynski, issu du parti nationaliste et conservateur Droit et Justice (PiS), avait été élu à la présidence polonaise en décembre 2005 aux dépens de Donald Tusk. Il avait pour frère jumeau le leader de l'opposition polonaise, l'ancien Premier ministre Jaroslaw Kaczynski, et avait affiché son intention de briguer un second mandat à l'occasion de la présidentielle prévue cet automne. En vertu de la Constitution, c'est le président du Parlement polonais, Bronislaw Komorowski, qui va assurer l'intérim.
"Nous ne pouvons pas comprendre pleinement l'ampleur de cette tragédie et ce qu'elle signifie pour nous à l'avenir. Rien de tel ne s'était jamais produit en Pologne", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. L'ancien président polonais Lech Walesa a évoqué une "grande tragédie, un grand choc pour nous tous".
A Washington, le Département d'Etat déplore également une "horrible tragédie pour la Pologne", tandis que le président français Nicolas Sarkozy a fait part de sa "profondre tristesse" après la catastrophe et la mort d'un "ami" de la France. Gordon Brown et Angela Merkel ont également fait part de leur tristesse.
L'avion qui s'est écrasé était un Tupolev 154, triréacteur de conception soviétique. De nombreux appareils de ce type ont été impliqués dans des accidents au cours des dernières années, principalement en Russie et dans l'ex-URSS. L'appareil présidentiel polonais, vieux d'une vingtaine d'années, avait bénéficié d'une révision complète en décembre dernier en Russie, selon le directeur de l'usine Aviakor Alexeï Gousseï, interrogé par Rossiya-24.
source: AP via Yahoo News
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