"Nous savons que nous sommes en danger, a déclaré le président Zelaya dans plusieurs interviews. Nous risquons tout, en nous sacrifiant".
Des troupes fortement armées font le siège de l'ambassade, certains tireurs sont positionnées sur les toits avoisinants, et des hélicoptères surveillent le périmètre. Le gouvernement utilise aussi des haut-parleurs diffusant une musique assourdissante.
Certains membres de l'équipe de putschistes estiment que l'ambassade n'est pas un refuge adéquat. Un conseiller aux affaires étrangères du président de facto Mario Forthinte, affirme que l'inviolabilité de la représentation diplomatique ne lui permet pas de protéger des délinquants ou des personnes fuyant la justice. Des bombes à gaz lacrymogène ont été lancées à l'intérieur de l'enceinte.
Le chef du gouvernement de transition Roberto Michelletti avait refusé de croire dans un premier temps que le président soit de retour. Après son apparition à la télévision, il a pressé le Brésil de lui remettre Zelaya, qui est poursuivi pour trahison et abus de pouvoir, selon la Cour suprême.
Le Brésil a demandé mardi une réunion d'urgence du Conseil de Sécurité des Nations unies.
En attendant, un camion de l'ONU est venu apporter des hot-dogs aux partisans du président et au diplomates brésiliens, l'équipe expliquant qu'ils n'avaient rien pu trouver d'autre dans une ville où presque tous les commerces ont tiré le rideau.
Environ 85 personnes qui avait trouvé refuge dans l'ambassade quand la troupe est intervenue contre les manifestants l'ont quitté, d'après le porte-parole du gouvernement de fait Melvin Duarte. Il a affirmé qu'elles ne seraient pas inquiétées. Il nie que trois personnes aient été tuées devant l'ambassade.
Le gouvernement intérimaire du Honduras a prolongé mardi jusqu'à 6h00 mercredi matin le couvre-feu imposé la veille, suite à des affrontements entre les forces de l'ordre et des partisans du président déchu Manuel Zelaya.
Le ministre de facto de l'Information Rene Zepeda a déclaré que cette mesure avait été décidée "pour protéger la sécurité nationale".
Le gouvernement intérimaire avait imposé lundi un couvre-feu initial de 26 heures bravé par plusieurs milliers de partisans de Zelaya, qui ont passé la nuit de lundi à mardi à proximité de l'ambassade du Brésil.
Tous les aéroports internationaux et les postes-frontière du Honduras étaient fermés mardi pour empêcher un afflux des partisans de Manuel Zelaya.
Manuel Zelaya a été renversé par l'armée et expulsé du pays le 28 juin dernier, pour avoir voulu organiser un référendum sur la réforme de la Constitution, jugé illégal par la Cour suprême. La haute instance et le Parlement, de surcroît alarmés par le rapprochement entre Zelaya et le Venezuela du président Hugo Chavez, ont apporté leur soutien à ce putsch.
L'élection présidentielle est prévue le 29 novembre prochain et le mandat de M. Zelaya prend fin le 27 janvier 2010. L'expulsion de Zelaya a été condamnée par la communauté internationale, qui a exigé le retour du président élu. Roberto Micheletti a, lui, affirmé qu'il se retirerait du pouvoir après l'élection présidentielle du 29 novembre.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Des troupes fortement armées font le siège de l'ambassade, certains tireurs sont positionnées sur les toits avoisinants, et des hélicoptères surveillent le périmètre. Le gouvernement utilise aussi des haut-parleurs diffusant une musique assourdissante.
Certains membres de l'équipe de putschistes estiment que l'ambassade n'est pas un refuge adéquat. Un conseiller aux affaires étrangères du président de facto Mario Forthinte, affirme que l'inviolabilité de la représentation diplomatique ne lui permet pas de protéger des délinquants ou des personnes fuyant la justice. Des bombes à gaz lacrymogène ont été lancées à l'intérieur de l'enceinte.
Le chef du gouvernement de transition Roberto Michelletti avait refusé de croire dans un premier temps que le président soit de retour. Après son apparition à la télévision, il a pressé le Brésil de lui remettre Zelaya, qui est poursuivi pour trahison et abus de pouvoir, selon la Cour suprême.
Le Brésil a demandé mardi une réunion d'urgence du Conseil de Sécurité des Nations unies.
En attendant, un camion de l'ONU est venu apporter des hot-dogs aux partisans du président et au diplomates brésiliens, l'équipe expliquant qu'ils n'avaient rien pu trouver d'autre dans une ville où presque tous les commerces ont tiré le rideau.
Environ 85 personnes qui avait trouvé refuge dans l'ambassade quand la troupe est intervenue contre les manifestants l'ont quitté, d'après le porte-parole du gouvernement de fait Melvin Duarte. Il a affirmé qu'elles ne seraient pas inquiétées. Il nie que trois personnes aient été tuées devant l'ambassade.
Le gouvernement intérimaire du Honduras a prolongé mardi jusqu'à 6h00 mercredi matin le couvre-feu imposé la veille, suite à des affrontements entre les forces de l'ordre et des partisans du président déchu Manuel Zelaya.
Le ministre de facto de l'Information Rene Zepeda a déclaré que cette mesure avait été décidée "pour protéger la sécurité nationale".
Le gouvernement intérimaire avait imposé lundi un couvre-feu initial de 26 heures bravé par plusieurs milliers de partisans de Zelaya, qui ont passé la nuit de lundi à mardi à proximité de l'ambassade du Brésil.
Tous les aéroports internationaux et les postes-frontière du Honduras étaient fermés mardi pour empêcher un afflux des partisans de Manuel Zelaya.
Manuel Zelaya a été renversé par l'armée et expulsé du pays le 28 juin dernier, pour avoir voulu organiser un référendum sur la réforme de la Constitution, jugé illégal par la Cour suprême. La haute instance et le Parlement, de surcroît alarmés par le rapprochement entre Zelaya et le Venezuela du président Hugo Chavez, ont apporté leur soutien à ce putsch.
L'élection présidentielle est prévue le 29 novembre prochain et le mandat de M. Zelaya prend fin le 27 janvier 2010. L'expulsion de Zelaya a été condamnée par la communauté internationale, qui a exigé le retour du président élu. Roberto Micheletti a, lui, affirmé qu'il se retirerait du pouvoir après l'élection présidentielle du 29 novembre.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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