Plasticien né en 1955 près de Bouria, en Kabylie, Arezki Larbi a vécu les années 1980 au coeur du mouvement culturel berbère. Loin des commémorations du 20 avril, il pointe du doigt ces autorités algériennes dont l'action ne contribue selon lui qu'à «folkloriser», et donc «à tuer une culture» qui a résisté à tant d'invasions, s'est nourrie de tant de mélanges. «Ce mouvement culturel n'était pas simplement identitaire, c'était un mouvement d'émancipation du peuple algérien, à travers la langue, et notamment de la reconnaissance de l'arabe dialectal», nous dit-il, avant d'évoquer son travail et sa série des «Tournants», qu'il présentera le mois prochain à Alger et dont les tableaux figurent sur chaque page de cet entretien.
Source: mediapart.fr via Yahoo
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