Haïti, un petit bout de terre dans les Caraïbes, est l'un des pays les plus pauvres du monde. Le choléra est réapparu en 2010, alors qu'il avait déjà été éradiqué, à la suite d'un tremblement de terre qui l'avait dévasté et de l'arrivée des Casques bleus des Nations Unies. Une enquête menée par les U.S. Centers for Disease Control a conclu en 2011 que les " casques bleus " du Népal avaient provoqué la résurgence de la maladie, transmise par les eaux fécales qui se sont retrouvées dans une rivière en Haïti. Au cours des six dernières années, l'épidémie a coûté la vie à environ 9 000 personnes. L'ouragan Matthew au début du mois d'octobre a provoqué une recrudescence du nombre de personnes infectées.
La "tragédie" d'Haïti, a admis Ban Ki-moon, "a terni la réputation de l'ONU", et les critiques à l'encontre de l'institution se poursuivront tant qu'elle n'apportera pas un sauvetage adéquat aux milliers de personnes touchées, et il a donc appelé "la volonté politique et le soutien financier des Etats membres pour que" cette reconnaissance ne reste pas "en paroles.
Le Secrétaire général de l'ONU, qui a été remplacé par le Portugais Antonio Guterres, a assumé une " responsabilité morale " générique, mais n'a pas expliqué en détail comment le choléra avait refait surface en Haïti, c'est-à-dire pour confirmer la responsabilité des forces de paix dans la contagion. Le secrétaire général adjoint, Jan Eliasson, a expliqué à la presse qu'il n'était pas possible " d'admettre " une responsabilité totale " car cela imposerait des " limites " à une organisation qui " doit travailler dans les situations les plus difficiles "
L'ONU avait fini par admettre sa responsabilité dans la catastrophe d'Haïti, mais la justice américaine a confirmé l'immunité de cet organisme international en réponse à un recours collectif intenté par des victimes haïtiennes réclamant une indemnisation financière. Celles-ci n'auront pas lieu, du moins pas directement, bien qu'un soutien sera apporté aux zones et aux communautés touchées pour qu'elles puissent traiter la maladie elle-même et améliorer l'assainissement. L'ONU a fait le projet d'allouer 400 millions de dollars en deux ans. Je ne sais pas qui cela consolera...
La "tragédie" d'Haïti, a admis Ban Ki-moon, "a terni la réputation de l'ONU", et les critiques à l'encontre de l'institution se poursuivront tant qu'elle n'apportera pas un sauvetage adéquat aux milliers de personnes touchées, et il a donc appelé "la volonté politique et le soutien financier des Etats membres pour que" cette reconnaissance ne reste pas "en paroles.
Le Secrétaire général de l'ONU, qui a été remplacé par le Portugais Antonio Guterres, a assumé une " responsabilité morale " générique, mais n'a pas expliqué en détail comment le choléra avait refait surface en Haïti, c'est-à-dire pour confirmer la responsabilité des forces de paix dans la contagion. Le secrétaire général adjoint, Jan Eliasson, a expliqué à la presse qu'il n'était pas possible " d'admettre " une responsabilité totale " car cela imposerait des " limites " à une organisation qui " doit travailler dans les situations les plus difficiles "
L'ONU avait fini par admettre sa responsabilité dans la catastrophe d'Haïti, mais la justice américaine a confirmé l'immunité de cet organisme international en réponse à un recours collectif intenté par des victimes haïtiennes réclamant une indemnisation financière. Celles-ci n'auront pas lieu, du moins pas directement, bien qu'un soutien sera apporté aux zones et aux communautés touchées pour qu'elles puissent traiter la maladie elle-même et améliorer l'assainissement. L'ONU a fait le projet d'allouer 400 millions de dollars en deux ans. Je ne sais pas qui cela consolera...
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