Au lendemain du verdict condamnant Yvan Colonna à la perpétuité, sa défense a formalisé son appel. Criant à l’«erreur judiciaire», les avocats du berger de Cargèse avaient d’ores et déjà annoncé leur intention jeudi soir. C’est désormais chose faite.
Immédiatement après, le parquet a annoncé avoir «formé ce jour un appel incident». «Cet appel incident a pour objet de redonner à la cour d’assises d’appel spécialement composée toute latitude dans le prononcé de la peine, tant en ce qui concerne l’appel principal que la mesure de sûreté», explique le parquet. En d’autres termes, cette décision implique que, si au terme du second procès, Yvan Colonna était de nouveau reconnu coupable, il risquerait la peine maximale, c’est-à-dire la perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 22 ans. Il prend donc le risque de se voir infliger une peine supérieure à celle décidée en première instance.
En appel, Jean Castela et Vincent Andriuzzi, présentés comme les cerveaux de l’assassin du préfet Erignac, ont, eux, été acquittés en appel en février 2006. En première instance, en 2003, ils avaient été condamnés à trente ans de réclusion criminelle.
La procédure d’appel, qui devrait se tenir dans plus d’un an, se déroulera à nouveau devant une cour d’assises spéciale, sans jury populaire, spécialement formée pour les affaires de terrorisme. Mais elle sera cette fois composée de neuf magistrats, au lieu des sept de la première instance
Dans la foulée du verdict de culpabilité jeudi soir, une audience civile s’est tenue vendredi matin à Paris. A cette occasion, la veuve du préfet, Mme Dominique Erignac n’a réclamé aucun dommages et intérêts. L’Etat lui réclame 250.000 euros pour l’attaque de la gendarmerie de Pietrosella. La décision est mise en délibéré à la fin de la semaine prochaine.
Immédiatement après, le parquet a annoncé avoir «formé ce jour un appel incident». «Cet appel incident a pour objet de redonner à la cour d’assises d’appel spécialement composée toute latitude dans le prononcé de la peine, tant en ce qui concerne l’appel principal que la mesure de sûreté», explique le parquet. En d’autres termes, cette décision implique que, si au terme du second procès, Yvan Colonna était de nouveau reconnu coupable, il risquerait la peine maximale, c’est-à-dire la perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 22 ans. Il prend donc le risque de se voir infliger une peine supérieure à celle décidée en première instance.
En appel, Jean Castela et Vincent Andriuzzi, présentés comme les cerveaux de l’assassin du préfet Erignac, ont, eux, été acquittés en appel en février 2006. En première instance, en 2003, ils avaient été condamnés à trente ans de réclusion criminelle.
La procédure d’appel, qui devrait se tenir dans plus d’un an, se déroulera à nouveau devant une cour d’assises spéciale, sans jury populaire, spécialement formée pour les affaires de terrorisme. Mais elle sera cette fois composée de neuf magistrats, au lieu des sept de la première instance
Dans la foulée du verdict de culpabilité jeudi soir, une audience civile s’est tenue vendredi matin à Paris. A cette occasion, la veuve du préfet, Mme Dominique Erignac n’a réclamé aucun dommages et intérêts. L’Etat lui réclame 250.000 euros pour l’attaque de la gendarmerie de Pietrosella. La décision est mise en délibéré à la fin de la semaine prochaine.
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