La plupart des accès autoroutiers à la préfecture du Haut-Rhin sont fermés et un périmètre d'environ deux kilomètres autour de la gare, devant laquelle doit se tenir le rassemblement, est interdit à la circulation, a t-on constaté.
Des policiers équipés de barrières anti-émeutes gardent les axes stratégiques.
"C'est une situation ubuesque », a estimé le sénateur Vert du Haut-Rhin, Jacques Muller, qui participe à la manifestation organisée par le réseau associatif Sortir du nucléaire.
"Elle montre la réalité : le nucléaire, c'est tabou. La démocratie se retrouve bafouée", a-t-il ajouté.
La préfecture s'est défendue de toute démesure dans la gestion des forces l'ordre, estimant que « la présence de groupes violents est toujours possible". Elle souligne la nécessité d'empêcher les manifestants d'approcher du centre-ville.
Le maire UMP de Colmar, Gilbert Meyer, avait exclu dès le départ cette éventualité et proposé aux manifestants de se réunir dans un stade, ce qu'ils ont refusé.
La préfecture a également démenti avoir empêché des autocars allemands de passer la frontière comme l'ont affirmé des manifestants.
La manifestation se tient à quelque jours du début de la troisième visite décennale de la centrale de Fessenheim, un bilan de santé qui dira si ses deux réacteurs de 900 mégawatts sont aptes à fonctionner dix années de plus.
Mise en service au bord du Rhin en 1977, elle est pointée du doigt depuis trois ans par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), l'organisme de contrôle des activités nucléaires civiles, qui relève des « écarts » vis-à-vis des règles d'exploitation plus nombreux que dans les autre centrales hexagonales.
L'ASN a néanmoins jugé dans son rapport 2008 que le site était « en progrès ».
Son président, André-Claude Lacoste, estimait en novembre dernier « très improbable » que l'ASN préconise une fermeture de l'installation lorsqu'elle rendra son avis début 2011.
Source: Reuters via Yahoo News
Des policiers équipés de barrières anti-émeutes gardent les axes stratégiques.
"C'est une situation ubuesque », a estimé le sénateur Vert du Haut-Rhin, Jacques Muller, qui participe à la manifestation organisée par le réseau associatif Sortir du nucléaire.
"Elle montre la réalité : le nucléaire, c'est tabou. La démocratie se retrouve bafouée", a-t-il ajouté.
La préfecture s'est défendue de toute démesure dans la gestion des forces l'ordre, estimant que « la présence de groupes violents est toujours possible". Elle souligne la nécessité d'empêcher les manifestants d'approcher du centre-ville.
Le maire UMP de Colmar, Gilbert Meyer, avait exclu dès le départ cette éventualité et proposé aux manifestants de se réunir dans un stade, ce qu'ils ont refusé.
La préfecture a également démenti avoir empêché des autocars allemands de passer la frontière comme l'ont affirmé des manifestants.
La manifestation se tient à quelque jours du début de la troisième visite décennale de la centrale de Fessenheim, un bilan de santé qui dira si ses deux réacteurs de 900 mégawatts sont aptes à fonctionner dix années de plus.
Mise en service au bord du Rhin en 1977, elle est pointée du doigt depuis trois ans par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), l'organisme de contrôle des activités nucléaires civiles, qui relève des « écarts » vis-à-vis des règles d'exploitation plus nombreux que dans les autre centrales hexagonales.
L'ASN a néanmoins jugé dans son rapport 2008 que le site était « en progrès ».
Son président, André-Claude Lacoste, estimait en novembre dernier « très improbable » que l'ASN préconise une fermeture de l'installation lorsqu'elle rendra son avis début 2011.
Source: Reuters via Yahoo News
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