La jeune lectrice française de l'université d'Ispahan, deux employés des ambassades de France et de Grande-Bretagne à Téhéran et des dizaines d'autres prévenus ont comparu samedi devant un tribunal de Téhéran pour leurs liens présumés avec les manifestations qui ont suivi la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad en juin.
"Je veux m'adresser avec force aux autorités iraniennes : ces allégations ne tiennent pas. Clotilde Reiss n'est coupable de rien du tout", a déclaré Bernard Kouchner sur LCI.
"Nous voulons, nous exigeons, nous souhaitons même, en plus, au plus vite, sa libération", a-t-il ajouté. "Il ne s'agit pas simplement de deux Françaises : il s'agit de deux citoyennes européennes et la démarche est collective."
La France et la Grande-Bretagne ont condamné samedi le procès de Téhéran et la présidence suédoise de l'Union européenne a fait part de sa préoccupation.
Emprisonnée depuis juillet, Clotilde Reiss s'est excusée devant le tribunal pour avoir participé à des manifestations.
"Ce sont des aveux qui ont été travaillés, imposés", a estimé Bernard Kouchner.
"Elle n'a pas incité aux manifestations. Comme si une jeune Française enseignante de 23 ans pouvait inciter à des manifestations des millions de personnes, voyons, ça n'est pas sérieux !", a-t-il insisté.
Pour le chef de la diplomatie française, les accusations d'espionnage proférées à l'encontre Clotilde Reiss sont sans fondement.
"Elle n'a rien fait d'autre que de marcher pendant une heure une fois et une heure et demie une autre fois avec les manifestants", a-t-il dit.
"Elle n'a pas envoyé de rapport mais une note très brève au directeur de recherche de l'Institut français de recherche iranienne, qui est un institut culturel comme nous en avons 27 autres dans le monde", a-t-il ajouté.
Source: Reuters via Yahoo News
"Je veux m'adresser avec force aux autorités iraniennes : ces allégations ne tiennent pas. Clotilde Reiss n'est coupable de rien du tout", a déclaré Bernard Kouchner sur LCI.
"Nous voulons, nous exigeons, nous souhaitons même, en plus, au plus vite, sa libération", a-t-il ajouté. "Il ne s'agit pas simplement de deux Françaises : il s'agit de deux citoyennes européennes et la démarche est collective."
La France et la Grande-Bretagne ont condamné samedi le procès de Téhéran et la présidence suédoise de l'Union européenne a fait part de sa préoccupation.
Emprisonnée depuis juillet, Clotilde Reiss s'est excusée devant le tribunal pour avoir participé à des manifestations.
"Ce sont des aveux qui ont été travaillés, imposés", a estimé Bernard Kouchner.
"Elle n'a pas incité aux manifestations. Comme si une jeune Française enseignante de 23 ans pouvait inciter à des manifestations des millions de personnes, voyons, ça n'est pas sérieux !", a-t-il insisté.
Pour le chef de la diplomatie française, les accusations d'espionnage proférées à l'encontre Clotilde Reiss sont sans fondement.
"Elle n'a rien fait d'autre que de marcher pendant une heure une fois et une heure et demie une autre fois avec les manifestants", a-t-il dit.
"Elle n'a pas envoyé de rapport mais une note très brève au directeur de recherche de l'Institut français de recherche iranienne, qui est un institut culturel comme nous en avons 27 autres dans le monde", a-t-il ajouté.
Source: Reuters via Yahoo News