La production industrielle des seize pays utilisant l'euro a chuté de 21,6% sur un an, dépassant le précédent record établi en mars avec un recul de 19,3%. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur -20,2%.
Sur un mois, la production industrielle a diminué de 1,9%, un chiffre nettement supérieur à celui de -0,4% attendu.
"Les chiffres de la production industrielle en avril dans la zone euro sont très décevants et font craindre que la région ne soit à la traîne en ce qui concerne les signes d'une atténuation de la récession", commente Howard Archer, économiste d'IHS Global Insight.
Les chiffres européens contrastent avec les statistiques du Japon où la production industrielle a bondi de 5,9% en avril, enregistrant la plus forte hausse mensuelle depuis plus d'un demi-siècle. En Chine, la production a rebondi davantage que prévu en mai.
En Grande-Bretagne également, la production industrielle a augmenté en avril pour la première fois depuis février 2008.
La production industrielle représente environ 17% du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro et les mauvais chiffres d'avril pourraient signifier que le ralentissement de la contraction économique attendu au deuxième trimestre pourrait être moins prononcé que prévu.
L'activité économique dans la zone euro a enregistré une contraction record de 2,5% au cours des trois premiers mois de l'année par rapport au trimestre précédent et la Commission européenne prévoit un recul de seulement 0,6% pour le deuxième trimestre.
"Nous n'avons pas perdu espoir que les chiffres de la production industrielle montrent une amélioration tangible au cours des prochains mois et nous pensons qu'un rebond technique en territoire positif est possible dès la publication des chiffres de mai", estime Marco Valli, économiste d'Unicredit.
"Pour l'instant, nous nous en tenons à notre prévision d'une contraction du PIB de 0,6% au T2 par rapport au trimestre précédent. Mais après la surprise d'aujourd'hui, les risques sont désormais orientés à la baisse", ajoute-t-il.
D'autres économistes ont dit s'attendre à une contraction légèrement supérieure comprise entre 0,8% et plus de 1,0%.
La baisse de la production en rythmes annuel et mensuel a été principalement provoquée par le plongeon de la production des biens intermédiaires et des biens d'équipement, signe que les investissements sont toujours en retrait.
Des économistes soulignent que les premiers signes de reprise économique, constatés dans certains indicateurs prospectifs, sont encore loin d'avoir gagné l'économie réelle.
"Le deuxième trimestre débute clairement sur une note négative", dit Carsten Brzeski.
"La récente amélioration des indices de confiance ne se reflète pas encore dans les chiffres réels. La faiblesse de la demande et la réduction des stocks ont clairement conduit les industriels à réduire encore la production", ajoute-t-il.
Source: Reuters via Yahoo News
Sur un mois, la production industrielle a diminué de 1,9%, un chiffre nettement supérieur à celui de -0,4% attendu.
"Les chiffres de la production industrielle en avril dans la zone euro sont très décevants et font craindre que la région ne soit à la traîne en ce qui concerne les signes d'une atténuation de la récession", commente Howard Archer, économiste d'IHS Global Insight.
Les chiffres européens contrastent avec les statistiques du Japon où la production industrielle a bondi de 5,9% en avril, enregistrant la plus forte hausse mensuelle depuis plus d'un demi-siècle. En Chine, la production a rebondi davantage que prévu en mai.
En Grande-Bretagne également, la production industrielle a augmenté en avril pour la première fois depuis février 2008.
La production industrielle représente environ 17% du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro et les mauvais chiffres d'avril pourraient signifier que le ralentissement de la contraction économique attendu au deuxième trimestre pourrait être moins prononcé que prévu.
L'activité économique dans la zone euro a enregistré une contraction record de 2,5% au cours des trois premiers mois de l'année par rapport au trimestre précédent et la Commission européenne prévoit un recul de seulement 0,6% pour le deuxième trimestre.
"Nous n'avons pas perdu espoir que les chiffres de la production industrielle montrent une amélioration tangible au cours des prochains mois et nous pensons qu'un rebond technique en territoire positif est possible dès la publication des chiffres de mai", estime Marco Valli, économiste d'Unicredit.
"Pour l'instant, nous nous en tenons à notre prévision d'une contraction du PIB de 0,6% au T2 par rapport au trimestre précédent. Mais après la surprise d'aujourd'hui, les risques sont désormais orientés à la baisse", ajoute-t-il.
D'autres économistes ont dit s'attendre à une contraction légèrement supérieure comprise entre 0,8% et plus de 1,0%.
La baisse de la production en rythmes annuel et mensuel a été principalement provoquée par le plongeon de la production des biens intermédiaires et des biens d'équipement, signe que les investissements sont toujours en retrait.
Des économistes soulignent que les premiers signes de reprise économique, constatés dans certains indicateurs prospectifs, sont encore loin d'avoir gagné l'économie réelle.
"Le deuxième trimestre débute clairement sur une note négative", dit Carsten Brzeski.
"La récente amélioration des indices de confiance ne se reflète pas encore dans les chiffres réels. La faiblesse de la demande et la réduction des stocks ont clairement conduit les industriels à réduire encore la production", ajoute-t-il.
Source: Reuters via Yahoo News
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