Ces quelque 70 Pékinois, souvent âgés, n'ont guère opposé de résistance aux forces de sécurité intervenues avant que la plupart se mettent en marche, ont constaté des journalistes de Reuters.
Mais dans un contexte de crise économique qui sème le mécontentement dans le pays, cette tentative de démarche visant à remettre une lettre directement au Premier ministre Wen Jiabao est de nature à préoccuper les autorités chinoises.
Le complexe de Zhongnanhei, sorte de Cité interdite moderne où ont logé des générations de dirigeants communistes, attire de longue date les Chinois qui cherchent à formuler des griefs. Le mouvement spirituel Falun Gong, aujourd'hui interdit, y avait rassemblé plus de 10.000 adeptes en 1999.
Han Xiaofeng, chômeur de 47 ans qui avait préparé la manifestation de jeudi, a déclaré à Reuters qu'il n'éprouvait aucune crainte. "Même si je suis arrêté, je ne m'inquiète pas. Il y a dans ce pays des gens qui sont solidaires", a-t-il dit.
Les membres du groupe disent avoir été privés de leurs habitations par des responsables corrompus qui, après avoir affirmé que les terrains devaient être réquisitionnés pour les Jeux olympiques de Pékin, y ont ensuite fait construire un lotissement de luxe.
Han Xiaofeng louait auparavant des chambres, mais, depuis la confiscation de son habitation, il dit gagner sa vie en recueillant dans les poubelles des détritus qu'il revend à des entreprises de recyclage.
Les manifestants de jeudi, qui ne portaient pas de banderoles et ne scandaient aucun slogan, ont dit être simplement "sortis faire un tour".
"Je ne fais que marcher, en quoi est-ce illégal ?", a demandé Han à un policier en civil qui avait isolé le groupe.
La plupart des manifestants ont été conduits à la Bibliothèque nationale puis dans un poste de police. Quelques-uns sont parvenus à Zhongnanhai mais ont dû monter dans un fourgon de police qui les a emmenés à l'écart.
Source: Yahoo News
Mais dans un contexte de crise économique qui sème le mécontentement dans le pays, cette tentative de démarche visant à remettre une lettre directement au Premier ministre Wen Jiabao est de nature à préoccuper les autorités chinoises.
Le complexe de Zhongnanhei, sorte de Cité interdite moderne où ont logé des générations de dirigeants communistes, attire de longue date les Chinois qui cherchent à formuler des griefs. Le mouvement spirituel Falun Gong, aujourd'hui interdit, y avait rassemblé plus de 10.000 adeptes en 1999.
Han Xiaofeng, chômeur de 47 ans qui avait préparé la manifestation de jeudi, a déclaré à Reuters qu'il n'éprouvait aucune crainte. "Même si je suis arrêté, je ne m'inquiète pas. Il y a dans ce pays des gens qui sont solidaires", a-t-il dit.
Les membres du groupe disent avoir été privés de leurs habitations par des responsables corrompus qui, après avoir affirmé que les terrains devaient être réquisitionnés pour les Jeux olympiques de Pékin, y ont ensuite fait construire un lotissement de luxe.
Han Xiaofeng louait auparavant des chambres, mais, depuis la confiscation de son habitation, il dit gagner sa vie en recueillant dans les poubelles des détritus qu'il revend à des entreprises de recyclage.
Les manifestants de jeudi, qui ne portaient pas de banderoles et ne scandaient aucun slogan, ont dit être simplement "sortis faire un tour".
"Je ne fais que marcher, en quoi est-ce illégal ?", a demandé Han à un policier en civil qui avait isolé le groupe.
La plupart des manifestants ont été conduits à la Bibliothèque nationale puis dans un poste de police. Quelques-uns sont parvenus à Zhongnanhai mais ont dû monter dans un fourgon de police qui les a emmenés à l'écart.
Source: Yahoo News
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