Appelé à la barre du Tribunal spécial pour la Sierra Leone au titre de témoin de la défense, Charles Taylor, 61 ans, a dénoncé la description de terroriste qui était faite de lui par le procureur.
"Il est incroyable qu'une telle description soit faite de moi. La désinformation, les fausses informations, les mensonges et les rumeurs ont conduit l'accusation à vouloir me présenter sous ce jour", a dit Taylor vêtu d'un costume sombre et de lunettes noires.
L'ex-chef de l'Etat libérien doit répondre de 11 chefs d'inculpation pour incitation au meurtre, au viol, à la mutilation, à l'esclavage sexuel et à l'enrôlement d'enfants dans l'armée durant les guerres du Liberia et de Sierra Leone qui ont fait 250.000 morts entre 1991 et 2002.
"Je ne suis pas coupable de ces chefs d'inculpation. Je suis le père de 14 enfants et petits-enfants et j'ai lutté toute ma vie pour ce que je pensais juste. Je n'admets pas la manière dont je suis présenté. Elle est fausse et malveillante", a ajouté Taylor.
Lundi, les avocats de Taylor ont esquissé le système de défense de leur client, affirmant qu'il avait seulement cherché à favoriser la paix et non à encourager les exactions commises en Sierra Leone.
Courtenay Griffiths, avocat de Taylor, a expliqué lundi qu'il ne contestait pas la réalité des atrocités commises mais a indiqué que son client n'avait aucun lien avec elles.
Taylor est le premier des 249 témoins que la défense a décidé de faire comparaître. Le témoignage de Taylor devrait durer plusieurs semaines dans ce procès qui s'est ouvert à La Haye en juin 2007 dans les locaux de la Cour pénale internationale (CPI).
L'accusation, qui a livré ses réquisitions en février, estime que l'ancien président a orchestré les exactions dont les rebelles sierra-léonais du Front révolutionnaire unifié (Ruf) se seraient rendus coupables à l'égard de civils.
Le but présumé de ces violences étaient de déstabiliser le gouvernement de Freetown afin de mettre la main sur les mines de diamants de la Sierra Leone.
Interrogé sur ce sujet, Taylor a répondu ne jamais avoir reçu de diamants de la part du Ruf en échange de la livraison d'armes. "Il s'agit d'un mensonge, d'un mensonge diabolique", s'est-il exclamé.
L'accusation a, elle, convoqué 91 témoins dont beaucoup ont fourni des descriptions de scènes horribles - amputations, meurtres d'enfants et actes de cannibalisme en Sierra Leone.
Président du Liberia en 1997, il avait démissionné en 2003 et s'était exilé au Nigeria avant d'être arrêté et envoyé à La Haye en 2006.
Source: Reuters via Yahoo News
"Il est incroyable qu'une telle description soit faite de moi. La désinformation, les fausses informations, les mensonges et les rumeurs ont conduit l'accusation à vouloir me présenter sous ce jour", a dit Taylor vêtu d'un costume sombre et de lunettes noires.
L'ex-chef de l'Etat libérien doit répondre de 11 chefs d'inculpation pour incitation au meurtre, au viol, à la mutilation, à l'esclavage sexuel et à l'enrôlement d'enfants dans l'armée durant les guerres du Liberia et de Sierra Leone qui ont fait 250.000 morts entre 1991 et 2002.
"Je ne suis pas coupable de ces chefs d'inculpation. Je suis le père de 14 enfants et petits-enfants et j'ai lutté toute ma vie pour ce que je pensais juste. Je n'admets pas la manière dont je suis présenté. Elle est fausse et malveillante", a ajouté Taylor.
Lundi, les avocats de Taylor ont esquissé le système de défense de leur client, affirmant qu'il avait seulement cherché à favoriser la paix et non à encourager les exactions commises en Sierra Leone.
Courtenay Griffiths, avocat de Taylor, a expliqué lundi qu'il ne contestait pas la réalité des atrocités commises mais a indiqué que son client n'avait aucun lien avec elles.
Taylor est le premier des 249 témoins que la défense a décidé de faire comparaître. Le témoignage de Taylor devrait durer plusieurs semaines dans ce procès qui s'est ouvert à La Haye en juin 2007 dans les locaux de la Cour pénale internationale (CPI).
L'accusation, qui a livré ses réquisitions en février, estime que l'ancien président a orchestré les exactions dont les rebelles sierra-léonais du Front révolutionnaire unifié (Ruf) se seraient rendus coupables à l'égard de civils.
Le but présumé de ces violences étaient de déstabiliser le gouvernement de Freetown afin de mettre la main sur les mines de diamants de la Sierra Leone.
Interrogé sur ce sujet, Taylor a répondu ne jamais avoir reçu de diamants de la part du Ruf en échange de la livraison d'armes. "Il s'agit d'un mensonge, d'un mensonge diabolique", s'est-il exclamé.
L'accusation a, elle, convoqué 91 témoins dont beaucoup ont fourni des descriptions de scènes horribles - amputations, meurtres d'enfants et actes de cannibalisme en Sierra Leone.
Président du Liberia en 1997, il avait démissionné en 2003 et s'était exilé au Nigeria avant d'être arrêté et envoyé à La Haye en 2006.
Source: Reuters via Yahoo News
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