Tous ceux qui se disent que Daesh est à des milliers de kilomètres et que, "Dieu merci", nous sommes relativement épargnés en Europe se trompent lourdement. En premier lieu parce que des actes terroristes ont été commis par des islamistes radicaux sur notre territoire et peuvent l'être encore. Ensuite parce qu'à l'intérieur de nos frontières, et jusque dans les prisons, de malfaisants personnages – des djihadistes - embrigadent et détournent nos enfants. Ces deux fléaux peuvent être regardés comme des phénomènes isolés, ponctuels. Le terrorisme ne touche que les victimes et leurs proches et ceux qui ne tombent pas sous l'influence des rabatteurs djihadistes ne risquent pas de se radicaliser. Soit.
Mais l'influence dévastatrice de Daesh est entrain de pénétrer jusqu'au cœur des institutions : certains maires ont en effet indiqué qu'ils n'accepteraient pas d'accueillir indistinctement des réfugiés chrétiens et musulmans. Pour parler clairement, ils accueilleront des chrétiens mais pas des musulmans. Certains affichent ainsi une opinion personnelle, d'autres s'inquiètent de possibles réactions de leurs administrés. Dans les deux cas, et au mépris des musulmans de France, ils pratiquent ouvertement et publiquement une discrimination.
Les renvoyer à notre constitution ne servirait pas à grand chose et pourtant son préambule est limpide : «Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946...», lequel stipule : «Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances». Quant à l'article 10 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789: il mentionne : «Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi».
Si certains maires ont annoncé de pas vouloir accueillir dans leur commune des réfugiés musulmans, c'est justement par crainte de troubles à l'ordre public commis en réaction à l'intégration de réfugiés dans le tissu communal. Mais pas seulement. Le 27 août dernier, sur une autoroute autrichienne était retrouvé un camion contenant les corps de 59 hommes, 8 femmes et 4 enfants. Sous réserve d'informations contraires, ce crime aurait été commis par deux Bulgares et un Hongrois.
Alors qu'en Allemagne, de nombreux mouvements spontanés de solidarité envers les migrants voient le jour, en France, les tensions religieuses s'exacerbent et nul ne semble en mesure d'y mettre un terme, de ramener un relatif apaisement. L'influence dévastatrice de Daesh est à l'oeuvre.
Mais l'influence dévastatrice de Daesh est entrain de pénétrer jusqu'au cœur des institutions : certains maires ont en effet indiqué qu'ils n'accepteraient pas d'accueillir indistinctement des réfugiés chrétiens et musulmans. Pour parler clairement, ils accueilleront des chrétiens mais pas des musulmans. Certains affichent ainsi une opinion personnelle, d'autres s'inquiètent de possibles réactions de leurs administrés. Dans les deux cas, et au mépris des musulmans de France, ils pratiquent ouvertement et publiquement une discrimination.
Les renvoyer à notre constitution ne servirait pas à grand chose et pourtant son préambule est limpide : «Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946...», lequel stipule : «Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances». Quant à l'article 10 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789: il mentionne : «Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi».
Si certains maires ont annoncé de pas vouloir accueillir dans leur commune des réfugiés musulmans, c'est justement par crainte de troubles à l'ordre public commis en réaction à l'intégration de réfugiés dans le tissu communal. Mais pas seulement. Le 27 août dernier, sur une autoroute autrichienne était retrouvé un camion contenant les corps de 59 hommes, 8 femmes et 4 enfants. Sous réserve d'informations contraires, ce crime aurait été commis par deux Bulgares et un Hongrois.
Alors qu'en Allemagne, de nombreux mouvements spontanés de solidarité envers les migrants voient le jour, en France, les tensions religieuses s'exacerbent et nul ne semble en mesure d'y mettre un terme, de ramener un relatif apaisement. L'influence dévastatrice de Daesh est à l'oeuvre.
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