Les séparatistes prennent le contrôle du parlement de Catalogne
Les séparatistes visaient la majorité des sièges au parlement afin d'engager la riche région du nord-est de l'Espagne sur la voie de l'indépendance, malgré la ferme opposition du gouvernement central de Madrid qui s'appuie sur la Constitution espagnole. Ils espèrent parvenir à l'indépendance d'ici dix-huit mois. La liste "Junts pel Si" ("Ensemble pour le oui") obtient 62 sièges et le parti de gauche CUP, également sécessionniste, dix sièges. Le parlement comprend au total 135 sièges, soit une majorité absolue de 68. Les deux listes séparatistes obtiennent ensemble 47,8% des suffrages, manquant donc la majorité absolue en voix. "Les Catalans ont voté 'oui' à l'indépendance", a lancé Artur Mas à l'annonce des résultats. (Reuters)
Pourquoi la Catalogne veut-elle son indépendance?
Aujourd’hui, la région gère environ la moitié des impôts, le pouvoir central lève l’autre moitié. Ce que souhaitent les forces nationalistes, c’est adapter le système déjà en vigueur au Pays basque : gérer tous les impôts en créant une sorte de guichet unique régional puis verser à Madrid une quote-part en fonction des services rendus par l’Etat en Catalogne, ainsi qu’une contribution à la solidarité territoriale (avec les régions les moins riches).
Outre la question fiscale, les indépendantistes ont des revendications culturelles : ils militent ainsi contre la loi qui a instauré en 2012 l’utilisation du castillan dans les écoles – le ministre de l’éducation de l’époque, José Ignacio Wert, appelant même à « espagnoliser » les jeunes Catalans. (LeMonde.fr)
Catalogne: pourquoi l'indépendance n'est pas pour tout de suite
Le mouvement indépendantiste en Espagne est loin d'être uni. De la droite (comme le CDC d'Artur Mas) à la gauche radicale (avec la Cup), leurs points de vue divergent aussi bien sur le chemin à prendre pour l'indépendance que sur le programme économique. Deux d'entre elles, la CDC et l'ERC ont décidé de s'allier sur des listes communes pour maximiser leur chance. Pari réussi. Mais réussiront-elles à gouverner ensemble? La CDC et l'ERC ont "une longue histoire de concurrence au sein de la mouvance indépendantiste", rappelle Cyril Trépier et n'ont pas gouverné ensemble depuis 1987. (Lexpress.fr)
Les séparatistes visaient la majorité des sièges au parlement afin d'engager la riche région du nord-est de l'Espagne sur la voie de l'indépendance, malgré la ferme opposition du gouvernement central de Madrid qui s'appuie sur la Constitution espagnole. Ils espèrent parvenir à l'indépendance d'ici dix-huit mois. La liste "Junts pel Si" ("Ensemble pour le oui") obtient 62 sièges et le parti de gauche CUP, également sécessionniste, dix sièges. Le parlement comprend au total 135 sièges, soit une majorité absolue de 68. Les deux listes séparatistes obtiennent ensemble 47,8% des suffrages, manquant donc la majorité absolue en voix. "Les Catalans ont voté 'oui' à l'indépendance", a lancé Artur Mas à l'annonce des résultats. (Reuters)
Pourquoi la Catalogne veut-elle son indépendance?
Aujourd’hui, la région gère environ la moitié des impôts, le pouvoir central lève l’autre moitié. Ce que souhaitent les forces nationalistes, c’est adapter le système déjà en vigueur au Pays basque : gérer tous les impôts en créant une sorte de guichet unique régional puis verser à Madrid une quote-part en fonction des services rendus par l’Etat en Catalogne, ainsi qu’une contribution à la solidarité territoriale (avec les régions les moins riches).
Outre la question fiscale, les indépendantistes ont des revendications culturelles : ils militent ainsi contre la loi qui a instauré en 2012 l’utilisation du castillan dans les écoles – le ministre de l’éducation de l’époque, José Ignacio Wert, appelant même à « espagnoliser » les jeunes Catalans. (LeMonde.fr)
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Le mouvement indépendantiste en Espagne est loin d'être uni. De la droite (comme le CDC d'Artur Mas) à la gauche radicale (avec la Cup), leurs points de vue divergent aussi bien sur le chemin à prendre pour l'indépendance que sur le programme économique. Deux d'entre elles, la CDC et l'ERC ont décidé de s'allier sur des listes communes pour maximiser leur chance. Pari réussi. Mais réussiront-elles à gouverner ensemble? La CDC et l'ERC ont "une longue histoire de concurrence au sein de la mouvance indépendantiste", rappelle Cyril Trépier et n'ont pas gouverné ensemble depuis 1987. (Lexpress.fr)
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