"Nous savons désormais qu'Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la Paix, risque d'être condamnée à nouveau à une peine d'emprisonnement qui, compte tenu de son état de santé, menace sa vie même", écrit la première dame de France, dans cette lettre datée de lundi et portant comme entête "Carla Sarkozy".
"Au-delà de la situation politique en Birmanie, je profite de la position qui est la mienne et de l'écho dont cette lettre pourrait bénéficier pour me faire le porte-parole de tous ceux, dans mon pays, qui trouvent intolérable le sort réservé à cette femme", écrit-elle.
Mme Sarkozy rappelle que l'opposante birmane "n'a jamais connu de violence. Simplement, elle n'a jamais cessé de lutter, pacifiquement, pour la liberté", ajoute-t-elle.
"L'assignation à résidence d'Aung San Suu Kyi, persécutée depuis 1990, devait venir à son terme dans quelques jours. L'emprisonner, elle et tous les opposants au régime, c'est étouffer l'espérance de la démocratie en Birmanie", affirme-t-elle également.
Selon Mme Sarkozy, "c'est une question de simple humanité que de permettre à une femme malade d'être libre pour être soignée en toute confiance, alors que sa vie est clairement en danger".
Privée de liberté pendant plus de 13 des 19 dernières années, Mme Suu Kyi, dirigeante de l'opposition birmane et prix Nobel de la Paix en 1991, devait voir sa période d'assignation à résidence expirer le 27 mai.
Mais depuis lundi, elle est de nouveau jugée, à huis clos dans une prison au nord de Rangoun, pour avoir laissé un Américain séjourner chez elle en violation des termes de son assignation à résidence.
Aung San Suu Kyi est passible de trois à cinq ans de prison si elle est condamnée pour cette affaire, ce qui l'exclurait du paysage politique... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
Source: L'Express via Yahoo News
"Au-delà de la situation politique en Birmanie, je profite de la position qui est la mienne et de l'écho dont cette lettre pourrait bénéficier pour me faire le porte-parole de tous ceux, dans mon pays, qui trouvent intolérable le sort réservé à cette femme", écrit-elle.
Mme Sarkozy rappelle que l'opposante birmane "n'a jamais connu de violence. Simplement, elle n'a jamais cessé de lutter, pacifiquement, pour la liberté", ajoute-t-elle.
"L'assignation à résidence d'Aung San Suu Kyi, persécutée depuis 1990, devait venir à son terme dans quelques jours. L'emprisonner, elle et tous les opposants au régime, c'est étouffer l'espérance de la démocratie en Birmanie", affirme-t-elle également.
Selon Mme Sarkozy, "c'est une question de simple humanité que de permettre à une femme malade d'être libre pour être soignée en toute confiance, alors que sa vie est clairement en danger".
Privée de liberté pendant plus de 13 des 19 dernières années, Mme Suu Kyi, dirigeante de l'opposition birmane et prix Nobel de la Paix en 1991, devait voir sa période d'assignation à résidence expirer le 27 mai.
Mais depuis lundi, elle est de nouveau jugée, à huis clos dans une prison au nord de Rangoun, pour avoir laissé un Américain séjourner chez elle en violation des termes de son assignation à résidence.
Aung San Suu Kyi est passible de trois à cinq ans de prison si elle est condamnée pour cette affaire, ce qui l'exclurait du paysage politique... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
Source: L'Express via Yahoo News
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