"Nous avons voulu apporter l'apaisement nécessaire afin que les fidèles de nos deux communautés puissent à nouveau partager le principe de la convivialité et du vivre-ensemble", a déclaré Dalil Boubakeur après la rencontre à l'Elysée. "Nous savons l'un et l'autre que nous sommes sur le même bateau et nous devons nous unir", a dit de son côté le président du Crif. "Oui, nous menons ensemble ce même combat", a-t-il ajouté.
La polémique est donc close. Pourtant, cette phrase, "nous menons ensemble ce même combat" est terrible. Il est scandaleux que des gens, quels qu'ils soient, soient obligés de s'unir pour lutter contre l'intolérance dont ils sont victimes et se trouvent, sous la pression insidieuse de leurs détracteurs, en situation de se faire mutuellement des reproches. Mais tout va mieux: les deux communautés se sont réconciliées. La belle affaire ! C'est comme si ils s'étaient causés mutuellement du tort et que tout ceux qui ne sont pas juifs ni arabes pouvaient s'en laver les mains. Ces millions de Français qui vous diront que Ahmed ou David sont leur pote mais que les Juifs et les Arabes, au fond, ils ne savent pas ce qu'il faudrait faire pour eux, comme s'il fallait faire quelque chose de spécial, ce sont eux qui sabordent depuis des décennies le vivre ensemble auquel se voient gentiment assignés les présidents du CRIF et du CFCM. Pourquoi donc n'exhorte-t-on pas tout le monde au vivre ensemble mais seulement les Juifs et les Arabes à s'entendre ?
Dénoncer le racisme, l'islamophobie et l'antisémitisme sont devenus des lieux communs, des resucées. On ergote sur les spectacles de Dieudonné, sur les mouvements néo-nazis, sur les partis politiques qui transforment la haine raciale et religieuse en opinion, parfois même en défi à l'autorité.
Les mesures - un plan destiné à favoriser le dialogue avec l'islam, la sécurité des musulmans et la formation de leurs représentants - que compte mettre en œuvre le Gouvernement sont mal comprises. Et pour cause, le ministre de l'intérieur dit tout à la fois que les actes anti-musulmans, qui ont explosé en janvier, "doivent être condamnés avec la plus grande fermeté" et que "l'immense majorité des musulmans de France sont attachés aux principes et aux valeurs de la République", laissant planer le doute sur la toute petite minorité qui n'adhère pas aux valeurs de la république, laissant, en quelque sorte, le ver dans la pomme. Après cela, il peut dire qu'il faut lutter "contre tous les amalgames".
La polémique est donc close. Pourtant, cette phrase, "nous menons ensemble ce même combat" est terrible. Il est scandaleux que des gens, quels qu'ils soient, soient obligés de s'unir pour lutter contre l'intolérance dont ils sont victimes et se trouvent, sous la pression insidieuse de leurs détracteurs, en situation de se faire mutuellement des reproches. Mais tout va mieux: les deux communautés se sont réconciliées. La belle affaire ! C'est comme si ils s'étaient causés mutuellement du tort et que tout ceux qui ne sont pas juifs ni arabes pouvaient s'en laver les mains. Ces millions de Français qui vous diront que Ahmed ou David sont leur pote mais que les Juifs et les Arabes, au fond, ils ne savent pas ce qu'il faudrait faire pour eux, comme s'il fallait faire quelque chose de spécial, ce sont eux qui sabordent depuis des décennies le vivre ensemble auquel se voient gentiment assignés les présidents du CRIF et du CFCM. Pourquoi donc n'exhorte-t-on pas tout le monde au vivre ensemble mais seulement les Juifs et les Arabes à s'entendre ?
Dénoncer le racisme, l'islamophobie et l'antisémitisme sont devenus des lieux communs, des resucées. On ergote sur les spectacles de Dieudonné, sur les mouvements néo-nazis, sur les partis politiques qui transforment la haine raciale et religieuse en opinion, parfois même en défi à l'autorité.
Les mesures - un plan destiné à favoriser le dialogue avec l'islam, la sécurité des musulmans et la formation de leurs représentants - que compte mettre en œuvre le Gouvernement sont mal comprises. Et pour cause, le ministre de l'intérieur dit tout à la fois que les actes anti-musulmans, qui ont explosé en janvier, "doivent être condamnés avec la plus grande fermeté" et que "l'immense majorité des musulmans de France sont attachés aux principes et aux valeurs de la République", laissant planer le doute sur la toute petite minorité qui n'adhère pas aux valeurs de la république, laissant, en quelque sorte, le ver dans la pomme. Après cela, il peut dire qu'il faut lutter "contre tous les amalgames".
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