M. Bush transmet la présidence de la première puissance mondiale à Barack Obama mardi et, ce jour-là, "sur les marches du Capitole se tiendra un homme dont l'histoire reflète la promesse immuable qu'offre notre pays. Ce sera un moment d'espoir et de fierté pour notre pays tout entier", a dit le président sortant dans une dernière allocution à l'adresse de ses compatriotes.
"Et je me joins à tous les Américains pour présenter mes meilleurs voeux de réussite au président élu, M. Obama, à sa femme Michelle et à leurs deux magnifiques filles", a-t-il déclaré.
M. Bush avait déjà salué à plusieurs reprises le caractère "historique" de l'accession, pour la première fois, d'un Noir à la fonction suprême.
Son ultime message solennel aux Américains a été l'occasion d'exalter la "vitalité de la démocratie américaine", mais aussi la force de caractère des Américains dans les moments difficiles. Il a aussi plaidé pour son bilan, même si son administration a souligné que l'heure n'était plus à la défense de huit années de présidence controversée et qu'il appartenait à présent à l'Histoire de juger.
M. Bush, dont ce devait être aussi la dernière apparition publique significative avant mardi, a aussi laissé quelques recommandations.
"J'ai connu des revers, comme tous ceux qui ont exercé ces fonctions avant moi. Il y a des choses que je ferais différemment si j'en avais la possibilité".
Mais il a redit combien les attentats du 11 septembre 2001 avaient changé le cours de sa présidence, devant une assemblée comprenant une cinquantaine de témoins privilégiés de sa présidence, des personnes pour la plupart ordinaires, des sauveteurs du 11-Septembre, des soldats engagés en Irak et en Afghanistan ou leurs parents, des acteurs sociaux.
Il a jugé "légitime de débattre de beaucoup (des) décisions" qu'il a prises dans le combat contre le terrorisme. "Mais il n'y a pas beaucoup de débats à avoir quant aux résultats. L'Amérique a passé plus de sept années sans connaître un autre attentat terroriste sur son sol", a-t-il souligné.
Il a placé la guerre en Irak, l'une des grandes controverses de sa présidence, sous le signe de ce combat contre le terrorisme, sans jamais employer l'intitulé contesté de "guerre mondiale contre le terrorisme". Il a dit que l'Irak et l'Afghanistan étaient à présent des démocraties.
M. Bush a évoqué ce qu'il considère comme les grandes réussites de sa présidence, en dehors de la défense du pays: une réforme scolaire, des mesures pour la couverture santé des personnes âgées ou des déductions fiscales.
Son administration a aussi pris des mesures "résolues" face à ce qui est devenues l'une des pires récessions depuis des décennies.
"Les temps sont très difficiles pour les familles qui travaillent dur, mais le tribut à payer serait bien plus lourd si nous n'avions pas agi", a-t-il déclaré.
"Même dans les temps les plus durs, nous regardons vers le vaste horizon qui s'étend devant nous. J'ai confiance dans la promesse qu'offre l'Amérique parce que je connais la trempe des Américains", a-t-il ajouté, affirmant quand même son "optimisme" dans cette allocution bien plus sombre que celle de son prédécesseur Bill Clinton.
Il a aussi prévenu que "la plus grave menace pesant sur nos compatriotes reste celle d'un nouvel attentat terroriste". "Nous devons rester déterminés. Nous ne devons jamais baisser la garde".
En même temps, "nous devons continuer à dialoguer avec le monde", a-t-il dit. "Nous devons rejeter l'isolationnisme et son corollaire, le protectionnisme".
Source: Yahoo News
"Et je me joins à tous les Américains pour présenter mes meilleurs voeux de réussite au président élu, M. Obama, à sa femme Michelle et à leurs deux magnifiques filles", a-t-il déclaré.
M. Bush avait déjà salué à plusieurs reprises le caractère "historique" de l'accession, pour la première fois, d'un Noir à la fonction suprême.
Son ultime message solennel aux Américains a été l'occasion d'exalter la "vitalité de la démocratie américaine", mais aussi la force de caractère des Américains dans les moments difficiles. Il a aussi plaidé pour son bilan, même si son administration a souligné que l'heure n'était plus à la défense de huit années de présidence controversée et qu'il appartenait à présent à l'Histoire de juger.
M. Bush, dont ce devait être aussi la dernière apparition publique significative avant mardi, a aussi laissé quelques recommandations.
"J'ai connu des revers, comme tous ceux qui ont exercé ces fonctions avant moi. Il y a des choses que je ferais différemment si j'en avais la possibilité".
Mais il a redit combien les attentats du 11 septembre 2001 avaient changé le cours de sa présidence, devant une assemblée comprenant une cinquantaine de témoins privilégiés de sa présidence, des personnes pour la plupart ordinaires, des sauveteurs du 11-Septembre, des soldats engagés en Irak et en Afghanistan ou leurs parents, des acteurs sociaux.
Il a jugé "légitime de débattre de beaucoup (des) décisions" qu'il a prises dans le combat contre le terrorisme. "Mais il n'y a pas beaucoup de débats à avoir quant aux résultats. L'Amérique a passé plus de sept années sans connaître un autre attentat terroriste sur son sol", a-t-il souligné.
Il a placé la guerre en Irak, l'une des grandes controverses de sa présidence, sous le signe de ce combat contre le terrorisme, sans jamais employer l'intitulé contesté de "guerre mondiale contre le terrorisme". Il a dit que l'Irak et l'Afghanistan étaient à présent des démocraties.
M. Bush a évoqué ce qu'il considère comme les grandes réussites de sa présidence, en dehors de la défense du pays: une réforme scolaire, des mesures pour la couverture santé des personnes âgées ou des déductions fiscales.
Son administration a aussi pris des mesures "résolues" face à ce qui est devenues l'une des pires récessions depuis des décennies.
"Les temps sont très difficiles pour les familles qui travaillent dur, mais le tribut à payer serait bien plus lourd si nous n'avions pas agi", a-t-il déclaré.
"Même dans les temps les plus durs, nous regardons vers le vaste horizon qui s'étend devant nous. J'ai confiance dans la promesse qu'offre l'Amérique parce que je connais la trempe des Américains", a-t-il ajouté, affirmant quand même son "optimisme" dans cette allocution bien plus sombre que celle de son prédécesseur Bill Clinton.
Il a aussi prévenu que "la plus grave menace pesant sur nos compatriotes reste celle d'un nouvel attentat terroriste". "Nous devons rester déterminés. Nous ne devons jamais baisser la garde".
En même temps, "nous devons continuer à dialoguer avec le monde", a-t-il dit. "Nous devons rejeter l'isolationnisme et son corollaire, le protectionnisme".
Source: Yahoo News
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