"Je suis pour l'interdiction", a déclaré Fadela Amara sur France-Info. "C'est une bonne initiative" que 58 députés ont déposée de tous les groupes une proposition visant à créer une commission d'enquête sur le port de la burqa sur le territoire français a relancé mercredi le débat sur la laïcité.
"Je crois que si on veut réellement aider à lutter efficacement contre les fondamentalistes, la burqa ce n'est que l'expression visible et physique des fondamentalistes et des intégristes dans notre pays", a-t-elle estimé.
"Il faut (...) que la démocratie et la République se donnent les moyens de stopper la propension de la burqa", a ajouté l'ancienne présidente de "Ni Putes, Ni Soumises".
Le ministre de l'Immigration et de l'Indentité nationale Eric Besson a estimé jeudi que "la règle en France, c'est de dire que dans les rues, chacun est libre". "Toucher à cet équilibre me paraît risqué".
"Nous sommes dans un pays de libertés et nous avons dit les endroits (administrations, écoles, hôpitaux) où dans certaines conditions, les femmes ne pouvaient pas porter le voile", a-t-il rappelé.
Mais, "sur le fond, c'est un symbole qui pour beaucoup de Républicains et d'Occidentaux est inacceptable dans la mesure où il fige une forme d'infériorité du statut de la femme", a avancé Eric Besson, qui "à titre strictement personnel", a "beaucoup de réticences à l'égard du voile parce que c'est quand même le symbole le plus grand de l'infériorité théorique du statut de la femme".
Le ministre de l'Education Xavier Darcos a jugé qu'il est hors de question que l'on voie en France des femmes couvertes de la tête aux pieds".
"Je suis heureux qu'on est fait en sorte que ces signes ostentatoires d'appartenance religieuse et des signes aussi sexistes qu'était le port du voile aient été interdits", a-t-il noté. "Il n'y a pas de raison de marquer des différences entre les sexes lorsqu'on est à l'école" pour les mineures.
"Il n'en est pas question (...) qu'une jeune fille arrive en burqa à l'école de la République", a ajouté Xavier Darcos, qui "respecte les convictions des uns et des autres mais c'est une oppression", selon lui.
Source: Associated Presse via Yahoo News
"Je crois que si on veut réellement aider à lutter efficacement contre les fondamentalistes, la burqa ce n'est que l'expression visible et physique des fondamentalistes et des intégristes dans notre pays", a-t-elle estimé.
"Il faut (...) que la démocratie et la République se donnent les moyens de stopper la propension de la burqa", a ajouté l'ancienne présidente de "Ni Putes, Ni Soumises".
Le ministre de l'Immigration et de l'Indentité nationale Eric Besson a estimé jeudi que "la règle en France, c'est de dire que dans les rues, chacun est libre". "Toucher à cet équilibre me paraît risqué".
"Nous sommes dans un pays de libertés et nous avons dit les endroits (administrations, écoles, hôpitaux) où dans certaines conditions, les femmes ne pouvaient pas porter le voile", a-t-il rappelé.
Mais, "sur le fond, c'est un symbole qui pour beaucoup de Républicains et d'Occidentaux est inacceptable dans la mesure où il fige une forme d'infériorité du statut de la femme", a avancé Eric Besson, qui "à titre strictement personnel", a "beaucoup de réticences à l'égard du voile parce que c'est quand même le symbole le plus grand de l'infériorité théorique du statut de la femme".
Le ministre de l'Education Xavier Darcos a jugé qu'il est hors de question que l'on voie en France des femmes couvertes de la tête aux pieds".
"Je suis heureux qu'on est fait en sorte que ces signes ostentatoires d'appartenance religieuse et des signes aussi sexistes qu'était le port du voile aient été interdits", a-t-il noté. "Il n'y a pas de raison de marquer des différences entre les sexes lorsqu'on est à l'école" pour les mineures.
"Il n'en est pas question (...) qu'une jeune fille arrive en burqa à l'école de la République", a ajouté Xavier Darcos, qui "respecte les convictions des uns et des autres mais c'est une oppression", selon lui.
Source: Associated Presse via Yahoo News