Un petit groupe 'indépendant' de hauts fonctionnaires et d'universitaires y travaillera après le retour, le 31 juillet, des 500 derniers soldats de la Couronne. Il aura accès à toutes les informations disponibles sur le sujet et devra remettre ses conclusions dans un an, a expliqué le premier ministre.
Mais contrairement à ce que souhaitaient les familles des soldats morts en Irak ainsi que de nombreux parlementaires de tous bords, l'enquête ne sera pas publique, pour des raisons de sécurité nationale, a-t-il précisé. Et seul ce qui sera jugé propre à être divulgué fera ensuite l'objet d'une communication.
Depuis son arrivée à Downing Street où il a remplacé Tony Blair en juin 2007, M. Brown tergiversait sur le sujet. La popularité de son prédécesseur a beaucoup souffert de l'affaire irakienne. Les armes de destruction massive de Sadam Hussein qu'invoquait M. Blair pour justifier sa décision - celles dont il assurait qu'elles pouvaient être déclenchées 'en 45 minutes' - n'ont jamais été découvertes. Et les Britanniques ont très mal vécu ce qu'ils ont jugé être un mensonge à leur endroit et à celui de leurs élus.
Dans ce contexte, celui qui fut le chancelier de l'Echiquier de M. Blair pendant dix ans aurait préféré enterrer le sujet. Mais affaibli ces dernières semaines par la récession et le scandale des notes de frais à Westminster, M. Brown a dû céder.
Après la débâcle du Labour aux élections européennes du 4 juin et la tentative avortée de putsch de certains députés travaillistes, il a promis de gouverner autrement. D'être plus transparent, plus démocratique. De jouer plus collectif. Et, notamment, de lancer enfin cette enquête sur l'intervention en Irak, plus de six ans après l'envoi des troupes britanniques.
Mais il semble aujourd'hui peu probable qu'elle réponde aux questions des Britanniques. Sur quelle base la décision politique d'envoyer les troupes en Irak a-t-elle été prise ? Qui, au sein du gouvernement et de l'armée, y était favorable ? Défavorable ? Dans quelle mesure cette intervention était-elle légale au regard du droit international ? Dans quelle mesure le gouvernement avait-il envisagé que le conflit s'enliserait pendant des années ? Quel était le degré de préparation des militaires ?... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Mais contrairement à ce que souhaitaient les familles des soldats morts en Irak ainsi que de nombreux parlementaires de tous bords, l'enquête ne sera pas publique, pour des raisons de sécurité nationale, a-t-il précisé. Et seul ce qui sera jugé propre à être divulgué fera ensuite l'objet d'une communication.
Depuis son arrivée à Downing Street où il a remplacé Tony Blair en juin 2007, M. Brown tergiversait sur le sujet. La popularité de son prédécesseur a beaucoup souffert de l'affaire irakienne. Les armes de destruction massive de Sadam Hussein qu'invoquait M. Blair pour justifier sa décision - celles dont il assurait qu'elles pouvaient être déclenchées 'en 45 minutes' - n'ont jamais été découvertes. Et les Britanniques ont très mal vécu ce qu'ils ont jugé être un mensonge à leur endroit et à celui de leurs élus.
Dans ce contexte, celui qui fut le chancelier de l'Echiquier de M. Blair pendant dix ans aurait préféré enterrer le sujet. Mais affaibli ces dernières semaines par la récession et le scandale des notes de frais à Westminster, M. Brown a dû céder.
Après la débâcle du Labour aux élections européennes du 4 juin et la tentative avortée de putsch de certains députés travaillistes, il a promis de gouverner autrement. D'être plus transparent, plus démocratique. De jouer plus collectif. Et, notamment, de lancer enfin cette enquête sur l'intervention en Irak, plus de six ans après l'envoi des troupes britanniques.
Mais il semble aujourd'hui peu probable qu'elle réponde aux questions des Britanniques. Sur quelle base la décision politique d'envoyer les troupes en Irak a-t-elle été prise ? Qui, au sein du gouvernement et de l'armée, y était favorable ? Défavorable ? Dans quelle mesure cette intervention était-elle légale au regard du droit international ? Dans quelle mesure le gouvernement avait-il envisagé que le conflit s'enliserait pendant des années ? Quel était le degré de préparation des militaires ?... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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