Brice Hortefeux rend visite aux policiers de Grenoble
Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a rendu visite mercredi soir aux policiers de la ville de Grenoble, théâtre de violences le mois dernier. Un déplacement surprise que le député socialiste Claude Bartolone a qualifié sur RTL de "cinéma" alors que "la droite connaît un échec patent en terme de sécurité". Brice Hortefeux était attendu jeudi matin à Grenoble pour installer le Groupement d'intervention régionale (GIR) de l'Isère. Accompagné du nouveau préfet du département, Eric Le Douaron, le ministre a patrouillé pendant deux heures mercredi soir dans plusieurs quartiers avec les hommes de la Brigade anti-criminalité (Bac). Il s'est notamment rendu à La Villeneuve, où des émeutes ont éclaté après le braquage d'un casino le 16 juillet à la suite duquel un homme a été tué dans une fusillade avec la police. Brice Hortefeux a rencontré des CRS déployés dans ce quartier pendant les violences. Le ministre a assisté à des contrôles routiers et s'est fait présenter du matériel dernière génération qui vient d'être livré aux policiers grenoblois, comme des boucliers balistiques, des jumelles à vision nocturne et des phares d'éclairage à grande distance. D'après le ministère, Brice Hortefeux "a voulu exprimer tout son soutien aux policiers de la Bac". Selon des témoins, il y a eu très peu de contacts avec la population. Pour le député socialiste Claude Bartolone, les Français ne sont pas dupes de ce "cinéma". "Ce coup-là aux Français, on ne leur fait plus. Aujourd'hui ils mesurent ce que peut représenter le cinéma du gouvernement par rapport à la réalité", a-t-il déclaré sur RTL. "Ce n'est pas tant le ministre sur le terrain qu'attendent les Français, ce sont des résultats", a-t-il ajouté, faisant valoir que la délinquance augmentait en France "depuis huit ans".(reuters)
Sécurité: Sarnez appelle à une stratégie de long terme
La numéro 2 du MoDem Marielle de Sarnez a appelé jeudi à une "stratégie de long terme" dans la lutte contre l'insécurité et a notamment estimé que l'Etat devait être "présent, sous toutes ses formes" dans les quartiers difficiles. "Il y a plusieurs centaines de zones de non-droit en France, on le sait depuis les années 90, leur nombre a augmenté", a-t-elle déclaré au micro de RMC-Info, alors qu'on l'interrogeait sur le déplacement du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux à Grenoble pour y installer un Groupe d'intervention régional (GIR). Rappelant que les GIR existent depuis 2002, la députée européenne a appelé à "une stratégie de long terme en matière de lutte contre l'insécurité", qui ne donne pas "le sentiment qu'on intervient comme ça, par à-coups". "C'est bien qu'il y ait beaucoup de policiers à un moment, mais ensuite quand il n'y a plus d'Etat, quand il n'y a plus de quoi faire respecter l'ordre républicain dans ces quartiers au jour le jour, c'est là évidemment que viennent les problèmes", a-t-elle ajouté. "Il faut que l'Etat soit présent, sous toutes ses formes: et donc on remet la Caf (allocations familiales), on remet la Poste, on remet les services sociaux, on remet de l'école", a-t-elle poursuivi, énumérant aussi les pompiers, les gendarmes et les forces de l'ordre. Assurant que cette politique serait compatible avec une politique de rigueur, elle a fait la différence entre "l'administration dite de papier (...) où on peut faire des efforts beaucoup plus conséquents que ce qu'on fait" en termes d'allègement et les "administrations de missions, les administrations qui sont sur le terrain".(lepoint)
Cécilia Sarkozy n'a pas voté... scoop censuré du JDD
Selon les informations de Rue89, le scoop aurait été retiré sur intervention de Lagardère, propriétaire du groupe du JDD. Premier cas avéré de censure de l'ère Sarkozy... Selon nos informations, le Journal du Dimanche, qui appartient au groupe Lagardère, a renoncé à la dernière minute à publier un article relatant comment Nicolas et Cécilia Sarkozy avaient passé leur dernier dimanche, le 6 mai, jour du second tour. Avec une information choc : Cécilia, l'épouse du candidat, a ce jour-là renoncé à exercer son droit de vote. Un coup de fil d'Arnaud Lagardère a conduit le directeur de la rédaction, Jacques Espérandieu, à retirer au dernier moment l'article du « menu » du journal. Une information confirmée par Patrice Trapier rédacteur en chef du JDD, à une journaliste de 20 Minutes, sans toutefois parler d'intervention extérieure : « On ne l'a pas publié, car cela relevait de la vie privée de Cécilia. » Samedi matin, Florence Muracciole, chef du service politique, propose deux articles concernant Cécilia Sarkozy : l'un devait décrire les tensions au sein du couple, l'autre l'affaire du « non-vote », découvert par un journaliste. Par respect de la vie privée, le directeur de la rédaction, Jacques Espérandieu, renonce à publier le premier, mais donne son feu vert au second : il rapporte un fait vérifié, et suffisamment symbolique pour valoir publication. Quelques jours plus tôt, Espérandieu a d'ailleurs donné l'impression de vouloir lutter contre les pressions, quoi qu'il arrive : « On va résister », avait-il annoncé à ses troupes dans la journée de mardi. « Espé » sait qu'il est sur un siège éjectable : il est dans le collimateur de Christian de Villeneuve, directeur des rédactions de LAM (Lagardère Active Média) depuis fin 2006. Les deux hommes se connaissent bien : lorsqu'il dirigeait la rédaction du Parisien, Villeneuve avait eu la peau de son adjoint Espérandieu. Ce dernier avait rebondi au JDD avant d'être coiffé par Villeneuve... Samedi matin, l'article est donc mis au « menu » du journal du lendemain... Mais samedi après-midi, tout s'emballe. Jacques Espérandieu demande aux journalistes d'appeler la nouvelle « première dame » avant de publier le scoop.(rue89)
Source: Yahoo News
Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a rendu visite mercredi soir aux policiers de la ville de Grenoble, théâtre de violences le mois dernier. Un déplacement surprise que le député socialiste Claude Bartolone a qualifié sur RTL de "cinéma" alors que "la droite connaît un échec patent en terme de sécurité". Brice Hortefeux était attendu jeudi matin à Grenoble pour installer le Groupement d'intervention régionale (GIR) de l'Isère. Accompagné du nouveau préfet du département, Eric Le Douaron, le ministre a patrouillé pendant deux heures mercredi soir dans plusieurs quartiers avec les hommes de la Brigade anti-criminalité (Bac). Il s'est notamment rendu à La Villeneuve, où des émeutes ont éclaté après le braquage d'un casino le 16 juillet à la suite duquel un homme a été tué dans une fusillade avec la police. Brice Hortefeux a rencontré des CRS déployés dans ce quartier pendant les violences. Le ministre a assisté à des contrôles routiers et s'est fait présenter du matériel dernière génération qui vient d'être livré aux policiers grenoblois, comme des boucliers balistiques, des jumelles à vision nocturne et des phares d'éclairage à grande distance. D'après le ministère, Brice Hortefeux "a voulu exprimer tout son soutien aux policiers de la Bac". Selon des témoins, il y a eu très peu de contacts avec la population. Pour le député socialiste Claude Bartolone, les Français ne sont pas dupes de ce "cinéma". "Ce coup-là aux Français, on ne leur fait plus. Aujourd'hui ils mesurent ce que peut représenter le cinéma du gouvernement par rapport à la réalité", a-t-il déclaré sur RTL. "Ce n'est pas tant le ministre sur le terrain qu'attendent les Français, ce sont des résultats", a-t-il ajouté, faisant valoir que la délinquance augmentait en France "depuis huit ans".(reuters)
Sécurité: Sarnez appelle à une stratégie de long terme
La numéro 2 du MoDem Marielle de Sarnez a appelé jeudi à une "stratégie de long terme" dans la lutte contre l'insécurité et a notamment estimé que l'Etat devait être "présent, sous toutes ses formes" dans les quartiers difficiles. "Il y a plusieurs centaines de zones de non-droit en France, on le sait depuis les années 90, leur nombre a augmenté", a-t-elle déclaré au micro de RMC-Info, alors qu'on l'interrogeait sur le déplacement du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux à Grenoble pour y installer un Groupe d'intervention régional (GIR). Rappelant que les GIR existent depuis 2002, la députée européenne a appelé à "une stratégie de long terme en matière de lutte contre l'insécurité", qui ne donne pas "le sentiment qu'on intervient comme ça, par à-coups". "C'est bien qu'il y ait beaucoup de policiers à un moment, mais ensuite quand il n'y a plus d'Etat, quand il n'y a plus de quoi faire respecter l'ordre républicain dans ces quartiers au jour le jour, c'est là évidemment que viennent les problèmes", a-t-elle ajouté. "Il faut que l'Etat soit présent, sous toutes ses formes: et donc on remet la Caf (allocations familiales), on remet la Poste, on remet les services sociaux, on remet de l'école", a-t-elle poursuivi, énumérant aussi les pompiers, les gendarmes et les forces de l'ordre. Assurant que cette politique serait compatible avec une politique de rigueur, elle a fait la différence entre "l'administration dite de papier (...) où on peut faire des efforts beaucoup plus conséquents que ce qu'on fait" en termes d'allègement et les "administrations de missions, les administrations qui sont sur le terrain".(lepoint)
Cécilia Sarkozy n'a pas voté... scoop censuré du JDD
Selon les informations de Rue89, le scoop aurait été retiré sur intervention de Lagardère, propriétaire du groupe du JDD. Premier cas avéré de censure de l'ère Sarkozy... Selon nos informations, le Journal du Dimanche, qui appartient au groupe Lagardère, a renoncé à la dernière minute à publier un article relatant comment Nicolas et Cécilia Sarkozy avaient passé leur dernier dimanche, le 6 mai, jour du second tour. Avec une information choc : Cécilia, l'épouse du candidat, a ce jour-là renoncé à exercer son droit de vote. Un coup de fil d'Arnaud Lagardère a conduit le directeur de la rédaction, Jacques Espérandieu, à retirer au dernier moment l'article du « menu » du journal. Une information confirmée par Patrice Trapier rédacteur en chef du JDD, à une journaliste de 20 Minutes, sans toutefois parler d'intervention extérieure : « On ne l'a pas publié, car cela relevait de la vie privée de Cécilia. » Samedi matin, Florence Muracciole, chef du service politique, propose deux articles concernant Cécilia Sarkozy : l'un devait décrire les tensions au sein du couple, l'autre l'affaire du « non-vote », découvert par un journaliste. Par respect de la vie privée, le directeur de la rédaction, Jacques Espérandieu, renonce à publier le premier, mais donne son feu vert au second : il rapporte un fait vérifié, et suffisamment symbolique pour valoir publication. Quelques jours plus tôt, Espérandieu a d'ailleurs donné l'impression de vouloir lutter contre les pressions, quoi qu'il arrive : « On va résister », avait-il annoncé à ses troupes dans la journée de mardi. « Espé » sait qu'il est sur un siège éjectable : il est dans le collimateur de Christian de Villeneuve, directeur des rédactions de LAM (Lagardère Active Média) depuis fin 2006. Les deux hommes se connaissent bien : lorsqu'il dirigeait la rédaction du Parisien, Villeneuve avait eu la peau de son adjoint Espérandieu. Ce dernier avait rebondi au JDD avant d'être coiffé par Villeneuve... Samedi matin, l'article est donc mis au « menu » du journal du lendemain... Mais samedi après-midi, tout s'emballe. Jacques Espérandieu demande aux journalistes d'appeler la nouvelle « première dame » avant de publier le scoop.(rue89)
Source: Yahoo News
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