Deux ans de prison avec sursis pour l'ex-urgentiste Bonnemaison
L'ancien médecin de 54 ans a été reconnu coupable pour un cas d'empoisonnement et a été acquitté des six autres par la cour d'assises d'appel du Maine-et-Loire. La veille, cinq années d'emprisonnement avec sursis avaient été réclamées par l'avocat général, comme lors du procès en première instance à Pau, devant la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques. Celui-ci s'était soldé en juin 2014 par un acquittement de l'accusé, dont le parquet avait fait appel, incitant ses avocats à dénoncer un "acharnement judiciaire". Ces derniers ont fait savoir samedi à l'issue de l'audience en appel qu'ils n'avaient pas l'intention, dans l'état actuel des choses, de se pourvoir en cassation. (Reuters)
Procès Bonnemaison : un verdict rendu la main tremblante
La cour de Maine-et-Loire a considéré qu'il avait "intentionnellement" donné la mort à Françoise Iramuno, une femme de 86 ans, transportée aux urgences de l'hôpital de Bayonne après être tombée dans un coma profond, suite à une hémorragie cérébrale. Admise dans le service d'hospitalisation de courte durée de Nicolas Bonnemaison, elle était décédée le lendemain, après avoir reçu du médecin une injection d'Hypnovel, un sédatif. (prdchroniques.blog.lemonde.fr)
Une peine minimale mais symbolique pour le docteur Bonnemaison
Une peine inférieure à celle qu’avait réclamée vendredi l’avocat général, Olivier Tcherkessoff, qui avait requis cinq ans avec sursis. Mais nul doute que cette condamnation en appel, même minimale, donnera un sentiment de devoir accompli au parquet qui avait vécu comme un véritable camouflet l’acquittement prononcé en juin 2014 par la cour d’assises de Pau.
Dans le même temps, les jurés d’Angers n’ont visiblement pas souhaité accabler Nicolas Bonnemaison, qu’ils ont acquitté pour six de sept décès pour lequel il était poursuivi. Un « acquittement déguisé », a estimé un de ses avocats, Me Arnaud Dupin. « On va dire qu’on a gagné aux points », a renchéri son deuxième défenseur, Me Benoît Ducos-Ader, ajoutant que son client est « soulagé parce que, pour lui, c’est la fin de ce calvaire judiciaire ». (la-croix.com)
L'ancien médecin de 54 ans a été reconnu coupable pour un cas d'empoisonnement et a été acquitté des six autres par la cour d'assises d'appel du Maine-et-Loire. La veille, cinq années d'emprisonnement avec sursis avaient été réclamées par l'avocat général, comme lors du procès en première instance à Pau, devant la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques. Celui-ci s'était soldé en juin 2014 par un acquittement de l'accusé, dont le parquet avait fait appel, incitant ses avocats à dénoncer un "acharnement judiciaire". Ces derniers ont fait savoir samedi à l'issue de l'audience en appel qu'ils n'avaient pas l'intention, dans l'état actuel des choses, de se pourvoir en cassation. (Reuters)
Procès Bonnemaison : un verdict rendu la main tremblante
La cour de Maine-et-Loire a considéré qu'il avait "intentionnellement" donné la mort à Françoise Iramuno, une femme de 86 ans, transportée aux urgences de l'hôpital de Bayonne après être tombée dans un coma profond, suite à une hémorragie cérébrale. Admise dans le service d'hospitalisation de courte durée de Nicolas Bonnemaison, elle était décédée le lendemain, après avoir reçu du médecin une injection d'Hypnovel, un sédatif. (prdchroniques.blog.lemonde.fr)
Une peine minimale mais symbolique pour le docteur Bonnemaison
Une peine inférieure à celle qu’avait réclamée vendredi l’avocat général, Olivier Tcherkessoff, qui avait requis cinq ans avec sursis. Mais nul doute que cette condamnation en appel, même minimale, donnera un sentiment de devoir accompli au parquet qui avait vécu comme un véritable camouflet l’acquittement prononcé en juin 2014 par la cour d’assises de Pau.
Dans le même temps, les jurés d’Angers n’ont visiblement pas souhaité accabler Nicolas Bonnemaison, qu’ils ont acquitté pour six de sept décès pour lequel il était poursuivi. Un « acquittement déguisé », a estimé un de ses avocats, Me Arnaud Dupin. « On va dire qu’on a gagné aux points », a renchéri son deuxième défenseur, Me Benoît Ducos-Ader, ajoutant que son client est « soulagé parce que, pour lui, c’est la fin de ce calvaire judiciaire ». (la-croix.com)
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