Le dossier Farewell identifiait aussi des centaines d'officiers, d'agents à leur poste et d'autres fournisseurs d'informations en Occident et au Japon. Dans les premières années de la détente, les deux superpuissances, Etats-Unis et Union soviétique, avaient mis en place des groupes de travail en agriculture, aviation civile, énergie atomique, océanographie, informatique et environnement, dont les membres échangeaient des visites, et ce en vue de tendre des « ponts de la paix » entre elles.
En plus des agents identifiés, l'information la plus utile fournie par le dossier Farewell était constituée par les « listes d'achats » et les prévisions pour les années futures en matière d'acquisition de technologies. Une fois le dossier entre ses mains, Reagan demanda à Bill Casey, le directeur de la CIA, de mener une opération clandestine.
La production et le transport de pétrole et de gaz constituaient une des priorités des Soviétiques. Une nouveau gazoduc transsibérien devait conduire le gaz naturel des gisements d'Urengoï, en Sibérie, aux marchés en devises occidentaux en passant par le Kazakhstan, la Russie et l'Europe de l'Est. Pour automatiser le fonctionnement des soupapes, des compresseurs et des installations de stockage d'une entreprise aussi immense, les Soviétiques avaient besoin de système de contrôle perfectionnés. Ils achetèrent des ordinateurs parmi les premiers modèles sortis sur le marché libre, mais quand les fonctionnaires du gazoduc s'adressèrent aux Etats-Unis pour acheter les logiciels correspondants, ils se heurtèrent à une fin de non-recevoir. Sans se laisser démonter, les Soviétiques s'adressèrent ailleurs. Ils envoyèrent un agent du KGB s'infiltrer chez un fournisseur de logiciels canadien en vue d'obtenir les codes nécessaires. Les renseignements étasuniens, avertis par l'agent du dossier Farewell, répondirent alors et « améliorèrent » le logiciel avant de le faire parvenir. Lire la suite dans le blog Cuba si France Provence, en ouvrant la pièce jointe ci dessous:
En plus des agents identifiés, l'information la plus utile fournie par le dossier Farewell était constituée par les « listes d'achats » et les prévisions pour les années futures en matière d'acquisition de technologies. Une fois le dossier entre ses mains, Reagan demanda à Bill Casey, le directeur de la CIA, de mener une opération clandestine.
La production et le transport de pétrole et de gaz constituaient une des priorités des Soviétiques. Une nouveau gazoduc transsibérien devait conduire le gaz naturel des gisements d'Urengoï, en Sibérie, aux marchés en devises occidentaux en passant par le Kazakhstan, la Russie et l'Europe de l'Est. Pour automatiser le fonctionnement des soupapes, des compresseurs et des installations de stockage d'une entreprise aussi immense, les Soviétiques avaient besoin de système de contrôle perfectionnés. Ils achetèrent des ordinateurs parmi les premiers modèles sortis sur le marché libre, mais quand les fonctionnaires du gazoduc s'adressèrent aux Etats-Unis pour acheter les logiciels correspondants, ils se heurtèrent à une fin de non-recevoir. Sans se laisser démonter, les Soviétiques s'adressèrent ailleurs. Ils envoyèrent un agent du KGB s'infiltrer chez un fournisseur de logiciels canadien en vue d'obtenir les codes nécessaires. Les renseignements étasuniens, avertis par l'agent du dossier Farewell, répondirent alors et « améliorèrent » le logiciel avant de le faire parvenir. Lire la suite dans le blog Cuba si France Provence, en ouvrant la pièce jointe ci dessous:
A lire également:
-
Thèse et anti-thèse sur l'efficacité des compléments alimentaire
-
Les nouveaux archétypes de dictature
-
Des objets qui vont amélioront votres vie et celle de votre amis à quatre pattes
-
Quelle est la différence entre antisémisime et antisionisme?
-
L'homophobie et le machisme en France : etat des lieux et défis