Selon Bjoern Lomborg, ancien directeur de l'Institut pour l'évaluation de l'environnement et auteur controversé de plusieurs ouvrages, la réduction des gaz à effet de serre "n'est pas la priorité des priorités".
Ce Danois de 42 ans martèle depuis des années ses idées qui dérangent, à contre-courant des prophéties alarmantes et des catastrophes annoncées.
"Il y a d'autres défis à relever (...) comme la lutte contre le sida, la malaria, la malnutrition et la pauvreté", assure Lomborg dans un entretien à l'AFP.
Auteur en 1998 de "L'écologiste sceptique", un premier ouvrage polémique, traduit en anglais en 2001, ce professeur associé de statistique appliquée à l'Ecole de commerce de Copenhague s'est attiré les foudres des scientifiques dans le monde.
Il dénonce dans ce livre l'"hystérie" autour du climat. "L'ours polaire est devenu une icône dans le débat sur le réchauffement, menacé d'extinction, alors qu'il suffit de cesser de le chasser par centaines chaque année!".
Pour lui, combattre le réchauffement en réduisant les émissions de gaz à effet de serre préviendrait des dégâts d'un montant de 4.820 milliards de dollars d'ici la fin du siècle mais coûterait entre 4.575 et 37.632 milliards.
En 2004, Lomborg figurait parmi les cent personnalités les plus influentes du monde, selon Time Magazine.
Dans un nouveau livre paru en 2007, "Cool It", il s'en prend violemment au Protocole de Kyoto, "trop coûteux et inefficace", et appelle les décideurs à "garder leur sang froid" et à éviter "l'état de panique qui empêche de prendre des décisions rationnelles".
La conférence qui a lieu à Bali doit permettre de tracer une feuille de route de discussions pour prolonger au-delà de 2012 le protocole de Kyoto sur la réduction des gaz à effet de serre, responsables de la montée des températures selon la grande majorité des scientifiques.
Le fait que l'ancien vice-président américain Al Gore ait remporté cette année, avec le panel de l'ONU sur le climat (Giec), le prix Nobel de la paix, fait sortir Lomborg de ses gonds.
"Il est ironique que l'on prime quelqu'un qui s'est employé pendant une bonne partie de sa carrière à exagérer considérablement les conclusions des experts des Nations unies", estime-t-il.
Et de dénoncer les "dérives" d'Al Gore "lorsqu'il parle dans son film ("Une vérité qui dérange", ndlr) de l'élévation du niveau des océans de 6 mètres alors que le panel onusien parle de 30 cm".
"Je ne réfute pas le réchauffement de la planète. C'est une réalité, mais exagérée par beaucoup. Il faut stopper cette obsession climatique et nous intéresser à d'autres problèmes plus urgents", dit-il.
"La réduction des émissions de CO2 ne fera pas du monde un meilleur endroit pour vivre", car "même si on atteint les objectifs fixés (par le protocole), on ne pourrait retarder que de deux ans le réchauffement climatique global à la fin du siècle", estime-t-il.
"C'est très peu pour beaucoup d'argent", constate Lomborg, plaidant "pour la recherche de technologies et le développement d'énergies alternatives bon marché pour réduire la dépendance aux énergies fossiles polluantes".
"On peut aussi avoir beaucoup plus pour son argent en investissant dans la lutte contre le sida, la malaria, la famine", assure-t-il, car "pour une personne sauvée de la malaria en freinant le réchauffement climatique, on en sauvera 36.000 par une politique de santé dans le tiers-monde".
Adulé par les uns, il est cloué au pilori par les autres.
L'un de ses détracteurs, Tim Flannery, professeur à l'université Macquarie à Sydney et auteur d'un livre sur le changement climatique, a récemment estimé que "Cool It" était une "attaque sournoise contre l'avenir de l'humanité".
Ce Danois de 42 ans martèle depuis des années ses idées qui dérangent, à contre-courant des prophéties alarmantes et des catastrophes annoncées.
"Il y a d'autres défis à relever (...) comme la lutte contre le sida, la malaria, la malnutrition et la pauvreté", assure Lomborg dans un entretien à l'AFP.
Auteur en 1998 de "L'écologiste sceptique", un premier ouvrage polémique, traduit en anglais en 2001, ce professeur associé de statistique appliquée à l'Ecole de commerce de Copenhague s'est attiré les foudres des scientifiques dans le monde.
Il dénonce dans ce livre l'"hystérie" autour du climat. "L'ours polaire est devenu une icône dans le débat sur le réchauffement, menacé d'extinction, alors qu'il suffit de cesser de le chasser par centaines chaque année!".
Pour lui, combattre le réchauffement en réduisant les émissions de gaz à effet de serre préviendrait des dégâts d'un montant de 4.820 milliards de dollars d'ici la fin du siècle mais coûterait entre 4.575 et 37.632 milliards.
En 2004, Lomborg figurait parmi les cent personnalités les plus influentes du monde, selon Time Magazine.
Dans un nouveau livre paru en 2007, "Cool It", il s'en prend violemment au Protocole de Kyoto, "trop coûteux et inefficace", et appelle les décideurs à "garder leur sang froid" et à éviter "l'état de panique qui empêche de prendre des décisions rationnelles".
La conférence qui a lieu à Bali doit permettre de tracer une feuille de route de discussions pour prolonger au-delà de 2012 le protocole de Kyoto sur la réduction des gaz à effet de serre, responsables de la montée des températures selon la grande majorité des scientifiques.
Le fait que l'ancien vice-président américain Al Gore ait remporté cette année, avec le panel de l'ONU sur le climat (Giec), le prix Nobel de la paix, fait sortir Lomborg de ses gonds.
"Il est ironique que l'on prime quelqu'un qui s'est employé pendant une bonne partie de sa carrière à exagérer considérablement les conclusions des experts des Nations unies", estime-t-il.
Et de dénoncer les "dérives" d'Al Gore "lorsqu'il parle dans son film ("Une vérité qui dérange", ndlr) de l'élévation du niveau des océans de 6 mètres alors que le panel onusien parle de 30 cm".
"Je ne réfute pas le réchauffement de la planète. C'est une réalité, mais exagérée par beaucoup. Il faut stopper cette obsession climatique et nous intéresser à d'autres problèmes plus urgents", dit-il.
"La réduction des émissions de CO2 ne fera pas du monde un meilleur endroit pour vivre", car "même si on atteint les objectifs fixés (par le protocole), on ne pourrait retarder que de deux ans le réchauffement climatique global à la fin du siècle", estime-t-il.
"C'est très peu pour beaucoup d'argent", constate Lomborg, plaidant "pour la recherche de technologies et le développement d'énergies alternatives bon marché pour réduire la dépendance aux énergies fossiles polluantes".
"On peut aussi avoir beaucoup plus pour son argent en investissant dans la lutte contre le sida, la malaria, la famine", assure-t-il, car "pour une personne sauvée de la malaria en freinant le réchauffement climatique, on en sauvera 36.000 par une politique de santé dans le tiers-monde".
Adulé par les uns, il est cloué au pilori par les autres.
L'un de ses détracteurs, Tim Flannery, professeur à l'université Macquarie à Sydney et auteur d'un livre sur le changement climatique, a récemment estimé que "Cool It" était une "attaque sournoise contre l'avenir de l'humanité".
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