"Je ne veux pas deviner quelle sera l'issue du verdict", a-t-il expliqué lors d'un point de presse, en observant cependant ne "jamais" avoir vu "un accusé dans un procès politique être remis en liberté". Les avocats de l'opposante birmane âgée de 64 ans s'attendaient à ce que le verdict soit plutôt rendu d'ici un mois, et ne savent pas pourquoi le tribunal a anticipé son annonce.
Le procès à huis clos qui s'est ouvert le 18 mai à la prison d'Insein à Rangoon a suscité de vives condamnations au sein de la communauté internationale: elle accuse la junte birmane d'avoir cherché un prétexte pour prolonger la détention d'Aung San Suu Kyi à l'approche des élections prévues l'an prochain.
La lauréate du prix Nobel de la paix 1991 a passé 13 des 20 dernières années en résidence surveillée. Son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), avait remporté les dernières élections organisées en Birmanie en 1990, mais la junte a refusé de reconnaître les résultats.
Aung San Suu Kyi, qui encourt une peine de cinq ans de prison, est accusée d'avoir enfreint les termes de son assignation à résidence à la suite de l'intrusion d'un Américain, John Yettaw, dans sa demeure début mai. Cet homme de 53 ans avait rejoint la résidence de Mme Suu Kyi en traversant un lac à la nage. Il voulait selon ses dires la mettre en garde après avoir rêvé qu'elle serait assassinée. Il était resté deux jours chez elle avant de repartir et d'être interpellé sur le chemin du retour.
Selon Me Nyan Win, le juge Thaung Nyunt a annoncé la date du verdict après la présentation mardi des conclusions de la défense, en réponse au réquisitoire de l'accusation la veille. Les avocats souhaitaient faire témoigner un responsable du ministère birman des Affaires étrangères. Le tribunal a refusé, jugeant ce témoin "pas important", a ajouté Nyan Win, qui est également porte-parole du LND.
Vendredi, après l'ajournement du procès à l'issue de les plaidoiries de la défense, Nyan Win avait souligné que la dirigeante de l'opposition birmane était "totalement insatisfaite" de ce report de la dernière phase de la procédure, jugeant que cela "donne plus de temps à l'accusation pour préparer ses arguments".
Cet ajournement a eu lieu aussitôt après les plaidoiries la défense. Or, pour assurer l'équité, la pratique dans les situations normales veut que les deux parties présentent leurs conclusions le même jour.
Mardi, des diplomates japonais, singapouriens, thaïlandais et américains ont été autorisés à assister à l'audience. Aung San Suu Kyi "nous a remerciés de venir tenter de défendre une cause juste", a expliqué l'un d'eux sous le couvert de l'anonymat. John Yettaw a de son côté plaidé non coupable. Il encourt également cinq ans de prison, ainsi que des poursuites pour baignade interdite et infraction à la législation sur l'immigration.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Le procès à huis clos qui s'est ouvert le 18 mai à la prison d'Insein à Rangoon a suscité de vives condamnations au sein de la communauté internationale: elle accuse la junte birmane d'avoir cherché un prétexte pour prolonger la détention d'Aung San Suu Kyi à l'approche des élections prévues l'an prochain.
La lauréate du prix Nobel de la paix 1991 a passé 13 des 20 dernières années en résidence surveillée. Son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), avait remporté les dernières élections organisées en Birmanie en 1990, mais la junte a refusé de reconnaître les résultats.
Aung San Suu Kyi, qui encourt une peine de cinq ans de prison, est accusée d'avoir enfreint les termes de son assignation à résidence à la suite de l'intrusion d'un Américain, John Yettaw, dans sa demeure début mai. Cet homme de 53 ans avait rejoint la résidence de Mme Suu Kyi en traversant un lac à la nage. Il voulait selon ses dires la mettre en garde après avoir rêvé qu'elle serait assassinée. Il était resté deux jours chez elle avant de repartir et d'être interpellé sur le chemin du retour.
Selon Me Nyan Win, le juge Thaung Nyunt a annoncé la date du verdict après la présentation mardi des conclusions de la défense, en réponse au réquisitoire de l'accusation la veille. Les avocats souhaitaient faire témoigner un responsable du ministère birman des Affaires étrangères. Le tribunal a refusé, jugeant ce témoin "pas important", a ajouté Nyan Win, qui est également porte-parole du LND.
Vendredi, après l'ajournement du procès à l'issue de les plaidoiries de la défense, Nyan Win avait souligné que la dirigeante de l'opposition birmane était "totalement insatisfaite" de ce report de la dernière phase de la procédure, jugeant que cela "donne plus de temps à l'accusation pour préparer ses arguments".
Cet ajournement a eu lieu aussitôt après les plaidoiries la défense. Or, pour assurer l'équité, la pratique dans les situations normales veut que les deux parties présentent leurs conclusions le même jour.
Mardi, des diplomates japonais, singapouriens, thaïlandais et américains ont été autorisés à assister à l'audience. Aung San Suu Kyi "nous a remerciés de venir tenter de défendre une cause juste", a expliqué l'un d'eux sous le couvert de l'anonymat. John Yettaw a de son côté plaidé non coupable. Il encourt également cinq ans de prison, ainsi que des poursuites pour baignade interdite et infraction à la législation sur l'immigration.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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