Selon un responsable ayant requis l'anonymat, un des bonzes a été tué par un coup de feu alors qu'il tentait de désarmer un soldat alors que les deux autres ont été battus à mort. Les manifestants, emmenés par des moines bouddhistes, ont bravé l'interdiction de manifester à Rangoun décrétée, mardi soir, par la junte militaire. Les premiers incidents ont été signalés aux alentours de 12 heures, heure locale (5 heures 30, heure de Paris).
Le Myanmar quant à lui fait face à une crise humanitaire profonde et largement méconnue. Même si le pays possède des ressources naturelles riches, le non respect des libertés fondamentales et le conflit interethnique persistant en font l'un des plus pauvres pays d'Asie. Depuis le milieu des années 90, l'aide du service d'aide humanitaire de la Commission européenne (ECHO) s'est focalisée sur les soins de santé, l'assainissement et des projets contre la malaria, au bénéfice des victimes les plus vulnérables de la crise au Myanmar, aussi bien que pour les réfugiés le long de la frontière, en Thaïlande.
C'est un régime militaire qui dirige le Myanmar depuis 1962. 40% des 53 millions d'habitants du pays font partie d'une centaine de groupes ethniques et vivent essentiellement dans les régions frontalières. Certains de ces groupes défendent leurs territoires ancestraux contre le gouvernement, dans un conflit armé larvé mais permanent. Depuis le début des années 90, le gouvernement a signé des accords de cessez-le-feu avec nombre de ces groupes mais l'insécurité reste un problème majeur et des centaines de milliers de personnes ont été déplacées, fuyant le conflit et les violences qu'il provoque.
Les Nations Unies et des organisations comme Amnesty International dénoncent fréquemment les violations aux droits de l'homme du gouvernement. Depuis le milieu des années 90, l'Union européenne a imposé des sanctions économiques au Myanmar et a limité ses financements aux programmes humanitaires.
Malgré la présence d'organisations internationales et une médiatisation récente, la crise humanitaire au Myanmar reste largement méconnue.
Consulter la suite de l'article en pièce jointe ci dessous sur le portail Europa:
Le Myanmar quant à lui fait face à une crise humanitaire profonde et largement méconnue. Même si le pays possède des ressources naturelles riches, le non respect des libertés fondamentales et le conflit interethnique persistant en font l'un des plus pauvres pays d'Asie. Depuis le milieu des années 90, l'aide du service d'aide humanitaire de la Commission européenne (ECHO) s'est focalisée sur les soins de santé, l'assainissement et des projets contre la malaria, au bénéfice des victimes les plus vulnérables de la crise au Myanmar, aussi bien que pour les réfugiés le long de la frontière, en Thaïlande.
C'est un régime militaire qui dirige le Myanmar depuis 1962. 40% des 53 millions d'habitants du pays font partie d'une centaine de groupes ethniques et vivent essentiellement dans les régions frontalières. Certains de ces groupes défendent leurs territoires ancestraux contre le gouvernement, dans un conflit armé larvé mais permanent. Depuis le début des années 90, le gouvernement a signé des accords de cessez-le-feu avec nombre de ces groupes mais l'insécurité reste un problème majeur et des centaines de milliers de personnes ont été déplacées, fuyant le conflit et les violences qu'il provoque.
Les Nations Unies et des organisations comme Amnesty International dénoncent fréquemment les violations aux droits de l'homme du gouvernement. Depuis le milieu des années 90, l'Union européenne a imposé des sanctions économiques au Myanmar et a limité ses financements aux programmes humanitaires.
Malgré la présence d'organisations internationales et une médiatisation récente, la crise humanitaire au Myanmar reste largement méconnue.
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