Lors d'un dîner commun, il a remis au dirigeant communiste un message verbal de Barack Obama, rapporte l'agence de presse nord-coréenne KCNA, ce que la Maison blanche a démenti.
Kim, qui reçoit très peu de visiteurs étrangers, et l'ancien président américain ont eu "des échanges empreints de sincérité", selon la presse nord-coréenne.
D'après KCNA, "Kim Jong-il a salué la visite de Clinton et a eu avec lui une conversation approfondie". Cette rencontre a donné lieu à "un large échange de vues sur des questions d'intérêt commun", ajoute l'agence officielle.
Selon des analystes, ce voyage pourrait entraîner une reprise du dialogue sur le programme nucléaire de Pyongyang, gelé depuis plusieurs mois, mais la Maison blanche s'est montrée très prudente à ce sujet.
"Il s'agit d'une mission à caractère uniquement privé pour obtenir la libération des deux Américaines et nous ne faisons pas de commentaire. Nous ne voulons pas mettre en péril le succès de l'ancien président", a dit Robert Gibbs, porte-parole de la présidence américaine.
Les deux journalistes américaines ont été condamnées en juin à douze ans de travaux forcés pour avoir pénétré illégalement sur le sol nord-coréen et pour calomnie.
Euna Lee et Laura Ling avaient été arrêtées en mars à la frontière entre la Corée du Nord et la Chine, alors qu'elles effectuaient un reportage pour Current TV, média cofondé par l'ancien vice-président de Bill Clinton, Al Gore.
Bill Clinton a été accueilli à son arrivée par le vice-ministre des Affaires étrangères et chef des négociateurs sur le nucléaire, Kim Kye-gwan, précise KCNA.
"Dès qu'il arrivera, il entamera les négociations avec le Nord pour la libération des deux femmes journalistes", avait dit auparavant une source au fait de la visite citée par l'agence sud-coréenne Yonhap.
Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères s'est refusé à tout commentaire et a renvoyé la presse à Washington ou Pyongyang pour toute question.
"Tant que la mission est en cours, nous ne ferons aucun commentaire", a déclaré pour sa part un responsable américain se rendant en Afrique avec la secrétaire d'Etat américaine et épouse de Bill Clinton, Hillary.
"Notre intérêt ici est de parvenir à la réussite de la mission et au retour des journalistes saines et sauves", a-t-il ajouté.
Hillary Clinton, qui a provoqué la colère des dirigeants nord-coréens le mois dernier en les comparant à des enfants cherchant à se faire remarquer, a exhorté Pyongyang à leur accorder l'amnistie.
De nombreux analystes pensent que le régime communiste pourrait utiliser les deux journalistes comme monnaie d'échange pour négocier des concessions de la part de l'administration américaine à propos des sanctions internationales contre son programme nucléaire.
La Corée du Nord a déjà été sanctionnée à plusieurs reprises par le Conseil de sécurité de l'Onu et a quitté les négociations à six en avril dernier, après la condamnation unanime du second essai nucléaire de son histoire.
Ces dernières semaines, Pyongyang a néanmoins fait quelques gestes d'ouverture à destination des Etats-Unis, avec lesquels il souhaiterait avoir des négociations directes.
"Il y a une possibilité d'un retournement de situation spectaculaire de la part de la Corée du Nord qui pourrait conduire à une nouvelle phase de négociations", estime Yun Duk-min, de l'Institut des affaires étrangères et de la sécurité nationale à Séoul.
Pour B.R. Myers, expert de la Corée du Nord à l'Université Dongseo de Séoul, cette visite risque surtout de servir les dirigeants nord-coréens en leur conférant une stature internationale tout en récompensant leur "mauvaise attitude".
"C'est exactement ce dont ils avaient besoin", a-t-il dit.
Lorsqu'il était à la Maison blanche, Bill Clinton avait engagé un réchauffement des relations entre les deux pays. Sa secrétaire d'Etat Madeleine Albright s'était rendue à Pyongyang en 2000 et avait rencontré le dirigeant nord-coréen Kim Jong-il.
Mais ces progrès n'ont pas survécu à l'élection de George Bush, qui avait fait de la Corée du Nord un membre de son "axe du mal" aux côtés de l'Iran et de l'Irak.
C'est la deuxième fois qu'un ancien président américain se rend en Corée du Nord après la visite de Jimmy Carter en 1994, à une époque où les tensions suscitées par le programme nucléaire de Pyongyang étaient déjà très vives.
Source: Reuters via Yahoo News
Kim, qui reçoit très peu de visiteurs étrangers, et l'ancien président américain ont eu "des échanges empreints de sincérité", selon la presse nord-coréenne.
D'après KCNA, "Kim Jong-il a salué la visite de Clinton et a eu avec lui une conversation approfondie". Cette rencontre a donné lieu à "un large échange de vues sur des questions d'intérêt commun", ajoute l'agence officielle.
Selon des analystes, ce voyage pourrait entraîner une reprise du dialogue sur le programme nucléaire de Pyongyang, gelé depuis plusieurs mois, mais la Maison blanche s'est montrée très prudente à ce sujet.
"Il s'agit d'une mission à caractère uniquement privé pour obtenir la libération des deux Américaines et nous ne faisons pas de commentaire. Nous ne voulons pas mettre en péril le succès de l'ancien président", a dit Robert Gibbs, porte-parole de la présidence américaine.
Les deux journalistes américaines ont été condamnées en juin à douze ans de travaux forcés pour avoir pénétré illégalement sur le sol nord-coréen et pour calomnie.
Euna Lee et Laura Ling avaient été arrêtées en mars à la frontière entre la Corée du Nord et la Chine, alors qu'elles effectuaient un reportage pour Current TV, média cofondé par l'ancien vice-président de Bill Clinton, Al Gore.
Bill Clinton a été accueilli à son arrivée par le vice-ministre des Affaires étrangères et chef des négociateurs sur le nucléaire, Kim Kye-gwan, précise KCNA.
"Dès qu'il arrivera, il entamera les négociations avec le Nord pour la libération des deux femmes journalistes", avait dit auparavant une source au fait de la visite citée par l'agence sud-coréenne Yonhap.
Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères s'est refusé à tout commentaire et a renvoyé la presse à Washington ou Pyongyang pour toute question.
"Tant que la mission est en cours, nous ne ferons aucun commentaire", a déclaré pour sa part un responsable américain se rendant en Afrique avec la secrétaire d'Etat américaine et épouse de Bill Clinton, Hillary.
"Notre intérêt ici est de parvenir à la réussite de la mission et au retour des journalistes saines et sauves", a-t-il ajouté.
Hillary Clinton, qui a provoqué la colère des dirigeants nord-coréens le mois dernier en les comparant à des enfants cherchant à se faire remarquer, a exhorté Pyongyang à leur accorder l'amnistie.
De nombreux analystes pensent que le régime communiste pourrait utiliser les deux journalistes comme monnaie d'échange pour négocier des concessions de la part de l'administration américaine à propos des sanctions internationales contre son programme nucléaire.
La Corée du Nord a déjà été sanctionnée à plusieurs reprises par le Conseil de sécurité de l'Onu et a quitté les négociations à six en avril dernier, après la condamnation unanime du second essai nucléaire de son histoire.
Ces dernières semaines, Pyongyang a néanmoins fait quelques gestes d'ouverture à destination des Etats-Unis, avec lesquels il souhaiterait avoir des négociations directes.
"Il y a une possibilité d'un retournement de situation spectaculaire de la part de la Corée du Nord qui pourrait conduire à une nouvelle phase de négociations", estime Yun Duk-min, de l'Institut des affaires étrangères et de la sécurité nationale à Séoul.
Pour B.R. Myers, expert de la Corée du Nord à l'Université Dongseo de Séoul, cette visite risque surtout de servir les dirigeants nord-coréens en leur conférant une stature internationale tout en récompensant leur "mauvaise attitude".
"C'est exactement ce dont ils avaient besoin", a-t-il dit.
Lorsqu'il était à la Maison blanche, Bill Clinton avait engagé un réchauffement des relations entre les deux pays. Sa secrétaire d'Etat Madeleine Albright s'était rendue à Pyongyang en 2000 et avait rencontré le dirigeant nord-coréen Kim Jong-il.
Mais ces progrès n'ont pas survécu à l'élection de George Bush, qui avait fait de la Corée du Nord un membre de son "axe du mal" aux côtés de l'Iran et de l'Irak.
C'est la deuxième fois qu'un ancien président américain se rend en Corée du Nord après la visite de Jimmy Carter en 1994, à une époque où les tensions suscitées par le programme nucléaire de Pyongyang étaient déjà très vives.
Source: Reuters via Yahoo News
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