Un recyclage d'autant plus important que ce sont des millions de mètres cubes de boues polluées qui doivent être extraits des ports européens, d'Amsterdam à Venise, afin de restaurer les milieux marins. "La mer a longtemps été considérée comme une poubelle et on trouve donc de tout dans ces sédiments portuaires", remarque Francis Cann, directeur des ports de la communauté urbaine de Marseille.
Bouteilles, pneus, chaussures et plastiques flottent dans la vase qui a été extraite du Vieux-Port et est stockée dans une cuve à La Seyne-sur-Mer (Var). Plus grave, ces boues portuaires contiennent aussi des métaux lourds (plomb, cadmium, cuivre...), présents dans les peintures utilisées dans le passé pour la coque des bateaux, ainsi que des hydrocarbures.
Confronté de plein fouet à ce problème en raison de la longueur de sa bande côtière (430 km), le Var a voulu développer une filière recyclage plutôt que de stocker ces énormes quantités de boues polluées dans des décharges ou des conteneurs étanches sous l'eau, comme le font les ports de Rotterdam (Pays-Bas) ou de Livourne (Italie) pour parer au plus pressé.
Les expériences menées sur le port de la Seyne incluent le traitement des vases par oxydation à l'air libre mais aussi par ajout d'acide phosphorique pour piéger les métaux lourds dans un cristal qui les rend inertes.
Un comité composé de scientifiques de l'Ifremer, du CNRS, des universités de Caen, Marseille et Pau supervise le tout.
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Bouteilles, pneus, chaussures et plastiques flottent dans la vase qui a été extraite du Vieux-Port et est stockée dans une cuve à La Seyne-sur-Mer (Var). Plus grave, ces boues portuaires contiennent aussi des métaux lourds (plomb, cadmium, cuivre...), présents dans les peintures utilisées dans le passé pour la coque des bateaux, ainsi que des hydrocarbures.
Confronté de plein fouet à ce problème en raison de la longueur de sa bande côtière (430 km), le Var a voulu développer une filière recyclage plutôt que de stocker ces énormes quantités de boues polluées dans des décharges ou des conteneurs étanches sous l'eau, comme le font les ports de Rotterdam (Pays-Bas) ou de Livourne (Italie) pour parer au plus pressé.
Les expériences menées sur le port de la Seyne incluent le traitement des vases par oxydation à l'air libre mais aussi par ajout d'acide phosphorique pour piéger les métaux lourds dans un cristal qui les rend inertes.
Un comité composé de scientifiques de l'Ifremer, du CNRS, des universités de Caen, Marseille et Pau supervise le tout.
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