Besson veut fabriquer
Éric Besson assure qu'une des missions de son ministère est de fabriquer de "bons Français" et que le gouvernement n'a pas stigmatisé les Roms. Les propos du ministre de l'Immigration, dans un entretien au journal Le Parisien, relancent un débat passionné alors que les députés commencent mardi l'examen du projet de loi "Immigration, intégration et nationalité".Ce texte controversé, présenté par Éric Besson, reprend les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy à Grenoble, où le chef de l'État avait lié immigration et délinquance. Il élargit la liste des motifs de déchéance de nationalité pour les Français récemment naturalisés et comporte des mesures relatives aux campements illicites et qui visent à faciliter l'expulsion de ressortissants de l'Union européenne, comme les Roms."Si cela vous choque que des étrangers deviennent de "bons petits Français", moi je trouve que c'est une excellente nouvelle", déclare Éric Besson au Parisien. "Être des 'bons Français', ça ne veut pas dire renier son histoire, ses origines ou sa culture française", poursuit le ministre avant d'ajouter : "Si mon ministère peut être une machine à fabriquer de bon Français, je serai très heureux."Un "lien établi entre campements illégaux et délinquance".Le ministre évoque également dans l'entretien la politique française à l'égard des Roms. Celle-ci a provoqué un tollé et de très vifs échanges entre Paris et la Commission européenne, qui a accusé les autorités de cibler une communauté en particulier.(Le Point)
Le Sage Jacques Barrot défend son parachute doré européen
Les ex-commissaires européens bénéficient d'une étrange allocation chômage : ils touchent une indemnité généreuse pendant trois ans, même s'ils ont retrouvé un emploi. C'est le cas de Jacques Barrot, désormais membre du Conseil constitutionnel.La Commission européenne était restée discrète sur cette indemnité. Jeudi 23 septembre, le Financial Times Deustchland a révélé que dix-sept anciens commissaires en bénéficiaient.« Leur faciliter le retour sur le marché du travail ».Le dispositif remonte à un règlement européen de 1967. Après avoir quitté leurs fonctions, les commissaires et juges européens bénéficient d'une « indemnité transitoire » pendant trois ans. L'indemnité représente 40% de leur rémunération s'ils sont restés en poste moins de deux ans, 45% jusqu'à trois ans, et 50% au-delà. S'ils retrouvent un emploi, l'indemnité est cumulable avec la nouvelle rémunération, mais elle est plafonnée : le total ne peut pas dépasser le montant de l'ancienne rémunération.L'objectif serait à la fois social et moral. L'indemnité doit « leur faciliter le retour sur le marché du travail » et les aider à « maintenir leur indépendance », explique un porte-parole cité par l'AFP. Avec ce soutien financier, il leur serait plus facile de résister aux offres des lobbyistes et des multinationales voulant profiter de leurs carnets d'adresses et de leur connaissance de la politique européenne.Deux arguments à première vue convaincants. Sauf que les bénéficiaires n'ont pas eu de mal à revenir sur le marché du travail, et que certains d'entre eux ne respecteraient pas strictement la séparation entre leurs anciens et leurs nouveaux jobs.Jacques Barrot a droit à plus de 11 000 euros.Le Français Jacques Barrot est dans le premier cas. Plusieurs fois ministre, le centriste a été vice-président de la Commission européenne de 2004 à 2010. A son retour à Paris, il a été nommé membre du Conseil constitutionnel.Selon nos calculs, il a droit à une « indemnité transitoire » de 11 250 euros par mois.La rémunération brute d'un vice-président de la Commission s'élève à 22 500 euros. Jacques Barrot est resté assez longtemps en poste pour bénéficier d'une indemnité de 50%.(Rue89)
Source : Yahoo Actualités
Éric Besson assure qu'une des missions de son ministère est de fabriquer de "bons Français" et que le gouvernement n'a pas stigmatisé les Roms. Les propos du ministre de l'Immigration, dans un entretien au journal Le Parisien, relancent un débat passionné alors que les députés commencent mardi l'examen du projet de loi "Immigration, intégration et nationalité".Ce texte controversé, présenté par Éric Besson, reprend les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy à Grenoble, où le chef de l'État avait lié immigration et délinquance. Il élargit la liste des motifs de déchéance de nationalité pour les Français récemment naturalisés et comporte des mesures relatives aux campements illicites et qui visent à faciliter l'expulsion de ressortissants de l'Union européenne, comme les Roms."Si cela vous choque que des étrangers deviennent de "bons petits Français", moi je trouve que c'est une excellente nouvelle", déclare Éric Besson au Parisien. "Être des 'bons Français', ça ne veut pas dire renier son histoire, ses origines ou sa culture française", poursuit le ministre avant d'ajouter : "Si mon ministère peut être une machine à fabriquer de bon Français, je serai très heureux."Un "lien établi entre campements illégaux et délinquance".Le ministre évoque également dans l'entretien la politique française à l'égard des Roms. Celle-ci a provoqué un tollé et de très vifs échanges entre Paris et la Commission européenne, qui a accusé les autorités de cibler une communauté en particulier.(Le Point)
Le Sage Jacques Barrot défend son parachute doré européen
Les ex-commissaires européens bénéficient d'une étrange allocation chômage : ils touchent une indemnité généreuse pendant trois ans, même s'ils ont retrouvé un emploi. C'est le cas de Jacques Barrot, désormais membre du Conseil constitutionnel.La Commission européenne était restée discrète sur cette indemnité. Jeudi 23 septembre, le Financial Times Deustchland a révélé que dix-sept anciens commissaires en bénéficiaient.« Leur faciliter le retour sur le marché du travail ».Le dispositif remonte à un règlement européen de 1967. Après avoir quitté leurs fonctions, les commissaires et juges européens bénéficient d'une « indemnité transitoire » pendant trois ans. L'indemnité représente 40% de leur rémunération s'ils sont restés en poste moins de deux ans, 45% jusqu'à trois ans, et 50% au-delà. S'ils retrouvent un emploi, l'indemnité est cumulable avec la nouvelle rémunération, mais elle est plafonnée : le total ne peut pas dépasser le montant de l'ancienne rémunération.L'objectif serait à la fois social et moral. L'indemnité doit « leur faciliter le retour sur le marché du travail » et les aider à « maintenir leur indépendance », explique un porte-parole cité par l'AFP. Avec ce soutien financier, il leur serait plus facile de résister aux offres des lobbyistes et des multinationales voulant profiter de leurs carnets d'adresses et de leur connaissance de la politique européenne.Deux arguments à première vue convaincants. Sauf que les bénéficiaires n'ont pas eu de mal à revenir sur le marché du travail, et que certains d'entre eux ne respecteraient pas strictement la séparation entre leurs anciens et leurs nouveaux jobs.Jacques Barrot a droit à plus de 11 000 euros.Le Français Jacques Barrot est dans le premier cas. Plusieurs fois ministre, le centriste a été vice-président de la Commission européenne de 2004 à 2010. A son retour à Paris, il a été nommé membre du Conseil constitutionnel.Selon nos calculs, il a droit à une « indemnité transitoire » de 11 250 euros par mois.La rémunération brute d'un vice-président de la Commission s'élève à 22 500 euros. Jacques Barrot est resté assez longtemps en poste pour bénéficier d'une indemnité de 50%.(Rue89)
Source : Yahoo Actualités
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