Curieuse manie qui a donné l'impression que les personnages les mieux renseignés de France, étaient atteints de graphorrhée...
Yves Bertrand ne figure pas, lui non plus, au banc des prévenus, mais dans la liste des vingt témoins cités à comparaître. Cependant, son nom apparaît souvent dans le procès qui s'est ouvert le 21 septembre à Paris : il est soupçonné d'avoir participé à l'élaboration des faux listings, des vrais noms - dont celui de Nicolas Sarkozy - accolés à des comptes bancaires fictifs.
'Ça s'est passé dans son bureau', a affirmé le 23 septembre au tribunal, un des principaux prévenus, Imad Lahoud. Dans ses déclarations, l'ancien patron des RG a toujours pris le parti de Dominique de Villepin et laissé entendre que Nicolas Sarkozy 'savait tout' de la machination depuis 2003.
Visage buté, yeux sombres, Yves Bertrand, 65 ans, affirme qu'il se rendra, le 12 octobre, au tribunal. 'Les vrais listings, je les ai vus sous forme de CD en novembre 2003. Les faux, j'en ai entendu parler pour la première fois par Jean Guisnel (journaliste au Point) alors que nous nous trouvions dans un avion, en 2004', lâche l'ancien policier. Notre confrère livre une version un peu différente : 'Je lui ai parlé de Clearstream. Il m'a répondu que Jean-Louis Gergorin (ancien dirigeant d'EADS, l'un des principaux acteurs du dossier) était le corbeau, mais qu'il ne savait rien. Comment un journaliste pourrait-il informer le patron des renseignements généraux sur une telle affaire ? Ça n'a pas de sens !', s'insurge Jean Guisnel. Il est comme ça, Yves Bertrand. Manipulateur rattrapé par ses manipulations.
Ses vingt-trois carnets, datés de 1998 à 2003, ont révélé qu'il voyait souvent 'DV ' - Dominique de Villepin - mais ils ont surtout dévoilé un effarant bric-à-brac de ragots. 'Des brouillons, une info sur dix seulement se transformait en note', jure leur auteur. Mais ce qu'il n'écrivait pas, Yves Bertrand le glissait à l'oreille.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Yves Bertrand ne figure pas, lui non plus, au banc des prévenus, mais dans la liste des vingt témoins cités à comparaître. Cependant, son nom apparaît souvent dans le procès qui s'est ouvert le 21 septembre à Paris : il est soupçonné d'avoir participé à l'élaboration des faux listings, des vrais noms - dont celui de Nicolas Sarkozy - accolés à des comptes bancaires fictifs.
'Ça s'est passé dans son bureau', a affirmé le 23 septembre au tribunal, un des principaux prévenus, Imad Lahoud. Dans ses déclarations, l'ancien patron des RG a toujours pris le parti de Dominique de Villepin et laissé entendre que Nicolas Sarkozy 'savait tout' de la machination depuis 2003.
Visage buté, yeux sombres, Yves Bertrand, 65 ans, affirme qu'il se rendra, le 12 octobre, au tribunal. 'Les vrais listings, je les ai vus sous forme de CD en novembre 2003. Les faux, j'en ai entendu parler pour la première fois par Jean Guisnel (journaliste au Point) alors que nous nous trouvions dans un avion, en 2004', lâche l'ancien policier. Notre confrère livre une version un peu différente : 'Je lui ai parlé de Clearstream. Il m'a répondu que Jean-Louis Gergorin (ancien dirigeant d'EADS, l'un des principaux acteurs du dossier) était le corbeau, mais qu'il ne savait rien. Comment un journaliste pourrait-il informer le patron des renseignements généraux sur une telle affaire ? Ça n'a pas de sens !', s'insurge Jean Guisnel. Il est comme ça, Yves Bertrand. Manipulateur rattrapé par ses manipulations.
Ses vingt-trois carnets, datés de 1998 à 2003, ont révélé qu'il voyait souvent 'DV ' - Dominique de Villepin - mais ils ont surtout dévoilé un effarant bric-à-brac de ragots. 'Des brouillons, une info sur dix seulement se transformait en note', jure leur auteur. Mais ce qu'il n'écrivait pas, Yves Bertrand le glissait à l'oreille.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
À lire également :
-
Nouveau tremblement de terre sur la Côte d’Azur : état des lieux
-
Comment recevoir les aides de fin d'année ? Prime de Noël, 13e mois, chèque énergie...
-
Cyclone : mobilisation pour secourir Mayotte ravagée
-
Nicolas Pernot choisi pour diriger le cabinet de François Bayrou à Matignon
-
Réunion des partis à l’Élysée : Emmanuel Macron exclut LFI et le RN