Le président du Conseil italien a exprimé ce point de vue lors de sa première conférence de presse depuis que la Cour constitutionnelle a invalidé mercredi la loi d'immunité judiciaire qu'il avait fait voter par le parlement lors de son retour au pouvoir, en 2008.
Cette décision permet de rouvrir diverses procédures judiciaires engagées contre "Il Cavaliere", ce qui lui a fait dire emphatiquement qu'il était "sans aucun doute la personne la plus persécutée par les juges de tous les temps, de toute l'histoire du monde et de toute l'histoire de l'humanité".
A un journaliste américain qui l'interrogeait sur les appels qui fusent çà et là pour qu'il démissionne au prétexte que ses frasques privées et ses démêlés judiciaires portent préjudice à l'image de son pays dans le monde, Berlusconi a rétorqué: "La réalité, c'est tout le contraire."
"A mon avis, et ce n'est pas seulement le mien, je suis le meilleur Premier ministre que l'on puisse aujourd'hui trouver", a-t-il ajouté en s'efforçant de conserver un calme imperturbable dont il n'est pas toujours coutumier.
Les appels à la démission du milliardaire italien de 73 ans qui règne sur un empire médiatique émanent des petits partis de l'opposition mais aussi d'éditorialistes étrangers, dont celui du Financial Times, que Berlusconi accuse d'observer l'Italie par le prisme déformant de sa presse de gauche.
"REMPART CONTRE LA GAUCHE"
La prétention affichée de Silvio Berlusconi à être le seul capable actuellement de diriger le pays paraît être un message destiné à ceux qui, au sein de sa majorité de droite, lui chercheraient un successeur en la personne de Gianfranco Fini, le président de la Chambre des députés.
Berlusconi s'est présenté en "rempart contre la gauche en Italie", accusant une nouvelle fois de partialité le président de la République, l'ex-communiste Giorgio Napolitano, et la Cour constitutionnelle, dont les juges auraient "tenté de contrarier la volonté des électeurs".
La loi d'immunité judiciaire, une des premières initiatives législatives prises par Berlusconi en retrouvant le pouvoir à la suite des élections législatives de l'an dernier, mettait à l'abri de toute poursuite durant l'exercice de leurs fonctions, les présidents de la République, du Conseil, de la Chambre et du Sénat.
Elle a eu pour effet de geler toutes les procédures en cours contre Berlusconi, qui pourraient maintenant reprendre dans un délai de deux à trois mois, mais dont le président du Conseil, qui nie tout délit, se dit sûr de sortir blanchi.
Dans une première affaire, il est accusé d'avoir suborné l'avocat britannique David Mills pour qu'il fasse un faux témoignage mettant hors de cause sa holding financière. Dans une autre concernant l'acquisition de droits télévisés par son groupe médiatique, il est accusé d'évasion fiscale et faux en écritures comptables.
Certains commentateurs redoutent que l'affaiblissement du gouvernement résultant de l'arrêt de la Cour constitutionnelle ne rejaillisse sur la troisième économie de la zone euro, qui peine à se remettre de sa pire récession de l'après-guerre.
Mais Silvio Berlusconi s'est fait fort de démontrer l'inanité des poursuites engagées contre lui et a martelé que sa capacité à gouverner ne serait nullement entamée par ses déboires judiciaires.
"Je n'anticipe aucun problème pour le pays, pour le gouvernement ou pour moi, en dehors du fait que je devrai prendre sur une partie de mon temps de travail au service du pays" (pour assister aux procès), a-t-il affirmé.
Source: Reuters via Yahoo News
Cette décision permet de rouvrir diverses procédures judiciaires engagées contre "Il Cavaliere", ce qui lui a fait dire emphatiquement qu'il était "sans aucun doute la personne la plus persécutée par les juges de tous les temps, de toute l'histoire du monde et de toute l'histoire de l'humanité".
A un journaliste américain qui l'interrogeait sur les appels qui fusent çà et là pour qu'il démissionne au prétexte que ses frasques privées et ses démêlés judiciaires portent préjudice à l'image de son pays dans le monde, Berlusconi a rétorqué: "La réalité, c'est tout le contraire."
"A mon avis, et ce n'est pas seulement le mien, je suis le meilleur Premier ministre que l'on puisse aujourd'hui trouver", a-t-il ajouté en s'efforçant de conserver un calme imperturbable dont il n'est pas toujours coutumier.
Les appels à la démission du milliardaire italien de 73 ans qui règne sur un empire médiatique émanent des petits partis de l'opposition mais aussi d'éditorialistes étrangers, dont celui du Financial Times, que Berlusconi accuse d'observer l'Italie par le prisme déformant de sa presse de gauche.
"REMPART CONTRE LA GAUCHE"
La prétention affichée de Silvio Berlusconi à être le seul capable actuellement de diriger le pays paraît être un message destiné à ceux qui, au sein de sa majorité de droite, lui chercheraient un successeur en la personne de Gianfranco Fini, le président de la Chambre des députés.
Berlusconi s'est présenté en "rempart contre la gauche en Italie", accusant une nouvelle fois de partialité le président de la République, l'ex-communiste Giorgio Napolitano, et la Cour constitutionnelle, dont les juges auraient "tenté de contrarier la volonté des électeurs".
La loi d'immunité judiciaire, une des premières initiatives législatives prises par Berlusconi en retrouvant le pouvoir à la suite des élections législatives de l'an dernier, mettait à l'abri de toute poursuite durant l'exercice de leurs fonctions, les présidents de la République, du Conseil, de la Chambre et du Sénat.
Elle a eu pour effet de geler toutes les procédures en cours contre Berlusconi, qui pourraient maintenant reprendre dans un délai de deux à trois mois, mais dont le président du Conseil, qui nie tout délit, se dit sûr de sortir blanchi.
Dans une première affaire, il est accusé d'avoir suborné l'avocat britannique David Mills pour qu'il fasse un faux témoignage mettant hors de cause sa holding financière. Dans une autre concernant l'acquisition de droits télévisés par son groupe médiatique, il est accusé d'évasion fiscale et faux en écritures comptables.
Certains commentateurs redoutent que l'affaiblissement du gouvernement résultant de l'arrêt de la Cour constitutionnelle ne rejaillisse sur la troisième économie de la zone euro, qui peine à se remettre de sa pire récession de l'après-guerre.
Mais Silvio Berlusconi s'est fait fort de démontrer l'inanité des poursuites engagées contre lui et a martelé que sa capacité à gouverner ne serait nullement entamée par ses déboires judiciaires.
"Je n'anticipe aucun problème pour le pays, pour le gouvernement ou pour moi, en dehors du fait que je devrai prendre sur une partie de mon temps de travail au service du pays" (pour assister aux procès), a-t-il affirmé.
Source: Reuters via Yahoo News
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