Comme chaque fois qu'un texte passe à l'examende la chambre haute, oùle gouvernement ne compte que deux voix de majorité, le suspense a duré jusqu'au bout. Le budget a finalement été adopté par 161 voix contre 157 sans que l'Exécutif ne pose la question de -confiance.
Tous les regards étaient braqués sur l'ancien président du conseil, Lamberto Dini, qui menaçait depuis des semaines de faire voter les trois sénateurs de son Parti libéral-démocrate -contre le texte économique. Il n'en fut rien. Même si Dini a invité la gauche à prendre acte «que l'actuel gouvernement n'est pas en mesure de sortir de la crise et qu'il est nécessaire de former un nouvel Exécutif basé sur une majorité différente».
Le gouvernement devra -affronter dans les prochaines -semaines de nouveaux examens difficiles avec l'adoption du refinancement de la mission
militaire en Afghanistan ou la réforme du système de retraites.
Reste que «le professeur» Prodi a passé avec l'approbation de la Loi de finance l'écueil le plus périlleux depuis son élection en avril 2006. Son gouvernement demeure fragile, mais nul ne peut plus pronostiquer sa fin.
Stratégie perdante
Or, depuis le printemps dernier, Silvio Berlusconi annonçait qu'il avait recruté plusieurs sénateurs de gauche et que le 15 novembre serait la date de la chute de Romano Prodi. Les faits ne lui ont donc pas donné raison. Il ne veut pas pour autant changer de stratégie. Et il a invité les militants de Forza Italia à se mobiliser ce week-end pour signer une pétition réclamant le départ du gouvernement et le retour aux urnes. Dix mille kiosques ont été installés dans la Péninsule et le Cavaliere compte sur 5 millions de signatures. Un objectif qui semble irréaliste.
Plus qu'aux militants de Forza Italia, c'est pourtant à ses alliés que Silvio Berlusconi doit rendre des comptes. Gianfranco Fini, Umberto Bossi et Pier Ferdinando Casini, les leaders des partis qui composent avec Forza Italia la Maison de la liberté, ne veulent plus de la stratégie du mur contre mur imposée -jusque-là par le Cavaliere.
L'heuredes comptes
Non seulement ils ont pris acte que le gouvernement peut durer, mais, même en cas de chute de Prodi, ils refusent de retourner aux urnes avec la loi électorale proportionnelle en -vigueur qui risque de donner naissance à un Exécutif aussi fragile que l'actuel. Ils ont déjà ouvert des négociations avec des émissaires de la gauche pour s'accorder sur un programme de réformes institutionnelles et de changement de loi électorale. Un gouvernement Prodi remanié pourrait guider cette phase de transition. Dans cette hypothèse, l'échéance pour des élections, même anticipées, passe à 2009 ou 2010. Or, à 71 ans, le temps joue contre le Cavaliere alors que la bataille pour sa succes-sion à la tête de la droite a commencé.
Tous les regards étaient braqués sur l'ancien président du conseil, Lamberto Dini, qui menaçait depuis des semaines de faire voter les trois sénateurs de son Parti libéral-démocrate -contre le texte économique. Il n'en fut rien. Même si Dini a invité la gauche à prendre acte «que l'actuel gouvernement n'est pas en mesure de sortir de la crise et qu'il est nécessaire de former un nouvel Exécutif basé sur une majorité différente».
Le gouvernement devra -affronter dans les prochaines -semaines de nouveaux examens difficiles avec l'adoption du refinancement de la mission
militaire en Afghanistan ou la réforme du système de retraites.
Reste que «le professeur» Prodi a passé avec l'approbation de la Loi de finance l'écueil le plus périlleux depuis son élection en avril 2006. Son gouvernement demeure fragile, mais nul ne peut plus pronostiquer sa fin.
Stratégie perdante
Or, depuis le printemps dernier, Silvio Berlusconi annonçait qu'il avait recruté plusieurs sénateurs de gauche et que le 15 novembre serait la date de la chute de Romano Prodi. Les faits ne lui ont donc pas donné raison. Il ne veut pas pour autant changer de stratégie. Et il a invité les militants de Forza Italia à se mobiliser ce week-end pour signer une pétition réclamant le départ du gouvernement et le retour aux urnes. Dix mille kiosques ont été installés dans la Péninsule et le Cavaliere compte sur 5 millions de signatures. Un objectif qui semble irréaliste.
Plus qu'aux militants de Forza Italia, c'est pourtant à ses alliés que Silvio Berlusconi doit rendre des comptes. Gianfranco Fini, Umberto Bossi et Pier Ferdinando Casini, les leaders des partis qui composent avec Forza Italia la Maison de la liberté, ne veulent plus de la stratégie du mur contre mur imposée -jusque-là par le Cavaliere.
L'heuredes comptes
Non seulement ils ont pris acte que le gouvernement peut durer, mais, même en cas de chute de Prodi, ils refusent de retourner aux urnes avec la loi électorale proportionnelle en -vigueur qui risque de donner naissance à un Exécutif aussi fragile que l'actuel. Ils ont déjà ouvert des négociations avec des émissaires de la gauche pour s'accorder sur un programme de réformes institutionnelles et de changement de loi électorale. Un gouvernement Prodi remanié pourrait guider cette phase de transition. Dans cette hypothèse, l'échéance pour des élections, même anticipées, passe à 2009 ou 2010. Or, à 71 ans, le temps joue contre le Cavaliere alors que la bataille pour sa succes-sion à la tête de la droite a commencé.
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